Un nuevo partido nacionalista bretón.
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Un nuevo partido nacionalista bretón.
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No es nuevo Bruixot, yo hace años que les conozco. Estos son los nuestros:
Tradicionalistas Bretones
http://www.crwflags.com/fotw/images/f/fr}crcb1.gif
No había visto esa bandera en sus páginas. Creo que la primera que he enviado yo es la que usan para el partido, y la segunda para las juventudes. Mi francés es nulo.
En cualquier caso parece que favorecen la "Kroaz Du" (cruz negra) sobre la "Gwen Ha Du" (blanco y negro).
Es que esta gente no tiene nada que ver con ADSAV. También usan esta otra:
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"La droite nationaliste bretonne"?
Tradicionalismo? Pero usan conceptos jacobinos...
Breogan, no entiendo mucho francés pero dan la impresión de ser independentistas bretones, no regionalistas.
Dan su propio concepto de "derecha", yo quitaría esa palabra y colocaría "Tradicionalismo" en su lugar:
Cita:
Nous, par Droite, nous entendons avant tout que l'homme v�ritable (d'un lieu, d'un temps, d'une soci�t� ou nation) est LIBRE quand il peut vivre dans sa langue, dans sa culture, son histoire, sur sa terre, avec sa religion, en un mot son PEUPLE depuis toujours. La m�moire, la Tradition sont de droite!
Por derecha entendemos ante todo que el verdadero hombre (de un lugar, de un tiempo, de una sociedad o nación) es libre cuando puede vivir en su lengua, en su cultura, su historia, en su tierra, con su religión, en una palabra son pueblo desde siempre. La memoria, la Tradición son de derecha.
En el fondo aún no se han logrado sacudir de encima el jacobinismo, en cuanto a conceptos, me refiero, y no se dan cuenta de que el término derecha no ha existido siempre, sino desde que apareció este sistema.
De todas formas, es de destacar que, a diferencia de los separatismos ibéricos, identifican a sus adversarios, liberales y marxistas, como jacobinos que son ambos:
Cita:
nos adversaires naturels, qu'ils soient d'ob�dience marxiste ou lib�raux, comme jacobins en r�alit�.
La verdad, me ha hecho ilusión ver a unos ciudadanos franceses repudiar el jacobinismo. :cool:
Dios salve a Bretaña
y a sus bellas mujeres.
Cierto es, como comenta acertadamente Breogan, que tiene aspecto de ser una formaciónmás tradicionalista que otra cosa.
Aunque también me recuerdan un poco a otras formaciones que operan en La France y que se denominan como "identitarios" y que repudian tanto el separatismo como el jacobinismo centralista tan característico en el país vecino.
Un saludo!
http://www.actionfrancaise.net/images/logo_cmrds.jpg
L'Action française est animée par une double préoccupation : elle entend préparer la restauration de la monarchie et, dans l'attente du retour du roi, oeuvrer pour la défense de l'intérêt national..
1. La restauration de la monarchie
C'est en jugeant les institutions selon leur capacité de faire vivre la nation française ou de la conduire à la décadence que les fondateurs de l'Action française ont conclu à la nécessité de restaurer la monarchie. Le nationalisme conduit logiquement au royalisme. La France est le fruit de la politique capétienne, poursuivie durant plus de huit siècles. Aujourd'hui, la monarchie conférerait à l'État des qualités bénéfiques :
- L'unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d'autorité véritable et qui est indispensable pour garantir l'indépendance nationale. Au contraire, la démocratie divise les français et entretient un état de guerre civile larvée. Les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes.
- La continuité et les successions paisibles, conséquences de l'hérédité du pouvoir. Ainsi des objectifs à long terme peuvent-ils être atteints. La continuité du pouvoir monarchique durant huit cents ans contraste avec l'instabilité institutionnelle des deux derniers siècles.
- L'indépendance. Elle est la qualité d'un régime qui ne repose pas sur l'élection, laquelle lie le pouvoir à l'opinion publique, l'obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages. Le régime électif est ainsi obligé de centraliser l'administration du pays. Il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, toutes ces petites républiques à qui le Roi permettait de vivre et de s'organiser librement. Dégagé des soucis électoraux, il serait en situation d'être un arbitre.
- La responsabilité. Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans des majorités et des scrutins.
- La légitimité. C'est-à-dire un pouvoir s'exerçant en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d'intérêts et des puissances d'argent. L'État royal puise sa légitimité dans l'histoire et les services qu'il a rendus au pays au cours des siècles. Il n'y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l'exercent selon les caprices de l'opinion.
Ces vérités politiques, que la réflexion découvre, sont confirmées par l'histoire. La monarchie traditionnelle, chrétienne, héréditaire, décentralisée et représentative a fait la France et l'a conduite à son apogée.
Le bilan des régimes démocratiques, Républiques ou Empires, est autrement lourd : nombreuses invasions depuis 1792, perte de l'empire colonial français, instabilité constitutionnelle, luttes intestines et révolutions, affaiblissement général de la France.
L'Action française travaille donc à changer les institutions politiques. Ayant condamné le régime républicain, elle s'emploie à en débarrasser la nation. Ayant reconnu dans la monarchie la vérité historique de la France, elle s'efforce de la restaurer en la personne du Chef de la Maison de France.
2. La défense de l'intérêt national
Royalistes parce que nationalistes, les adhérents de l'Action française, s'appliquent à défendre l'héritage en l'absence de l'héritier. Ils essaient de limiter les méfaits républicains en les dénonçant par la propagande et en les combattant par l'action.
Ils pratiquent à l'occasion le "compromis nationaliste", c'est-à-dire l' entente avec tous les patriotes pour mener telle ou telle campagne d'intérêt public.
Parce que la nation constitue le plus vaste des cercles communautaires qui soit, au temporel, solide et complet, lAction française défend la France et ses prolongements outre-mer contre toutes les agressions intérieures et extérieures.
En conclusion, l'Action française convie tous les français à se rassembler sur le seul terrain politique afin de sauvegarder la nation française et lui rendre les institutions qui garantiront sa pérennité. Seule la monarchie répond aux besoins d'autorité, de libertés et de représentation du pays réel et peut permettre à la France de faire face aux enjeux du monde moderne.
Notre nationalisme
Par Pierre Lafarge
Le NON au référendum du 29 mai dernier a procédé de désirs plus ou moins conscients d’un retour à la nation. Néanmoins il demeure, même chez les souverainistes déclarés, une réticence à se réclamer du nationalisme. Cette réserve provient essentiellement d'une méconnaissance des véritables fondements du nationalisme français et de confusions qu'il est urgent de dissiper.
Il existe deux versions libérales du nationalisme, deux modes d’érection de la nation en individu : le nationalisme jacobin, qui postule l’égalité de toutes les nations et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, quelles qu’en soient les conséquences, fussent-elles les plus catastrophiques, le nationalisme allemand ensuite, qui est un impérialisme, un panisme (1) (le "pangermanisme"). Nous récusons ces deux formes d’expression nationale, qui portent en elles des germes pouvant se révéler désastreux.
Faux modèles
Il faut d’abord écarter le modèle allemand, la nation organiciste, fondée sur le sang et la culture, d’Herder et de Fichte (Discours à la nation allemande), qui est une vision forgée dans un objectif politique précis : le pangermanisme. Elle postule que les nations sont des individus puisque comme le résume Louis Dumont, « Herder transforme l’individualisme […] au plan d’identités collectives ». L'Allemagne devient pour Fichte la seule vraie patrie (Heimat), le seul vrai peuple, destiné qu'il est à guider l'Humanité. Comme l'écrivait Maurras, qui refusait, lui, de déifier la nation : « On a vu d'autres nations se décerner le rang divin, une déesse Rome, une déesse France, une sainte Russie, se loger elles-mêmes dans la niche sacrée. Elles n'ont rien à voir avec l'apothéose, que dédia Fichte à la sienne, l'endemain d'Iéna, pendant qu'il y avait un gouverneur français à Berlin. Aucune nation n'aura prétendu comme celle-ci aux attributs exclusifs du Dieu unitaire et métaphysique, de l'absolu juif et chrétien ; seule, la mère Germanie aura survolé Olympe ou Walhalla pour s'asseoir au plus haut des cimes en se proclamant l'Identique au vrai, au beau et au bien. Ne parlons pas du Messianisme d'un peuple de Dieu, le modèle juif est encore dépassé, disons : le Peuple-Dieu ». On sait sur quelles conséquences terrifiantes et meurtrières ont débouché ces théorie allemandes au XXe siècle.
Notre nationalisme ne procède pas non plus, n’en déplaise à Jean de Viguerie, de la vision jacobine et abstraite de la nation-contrat, issue en droite ligne de Rousseau et de Siéyes, que rejoint Ernest Renan dans sa célèbre conférence Qu’est-ce qu’une nation ? (1882) lorsqu’il fait de la nation « un plébiscite de tous les jours ». Cette définition jacobine, volontariste et idéologique de la nation conduit là encore à une absolutisation dont s'est toujours gardée l'école contre-révolutionnaire.
Ces deux formes de nationalisme dévoyé s'accompagnent de principes destructeurs de l'ordre international : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et le principe des nationalités, tant défendus par Napoléon III et qui furent si utiles à Hitler dans l'affaire des Sudètes. On en a encore récemment vu les conséquences dramatiques en Yougoslavie. Nous ne sommes pas égalitaristes, donc nous ne nous voilons pas la face : toutes les nations ne se valent pas et le fait que certaines n'accèdent pas à la souveraineté (comme dans l'empire austro-hongrois) peut éviter bien des malheurs à leurs propres membres.
Un État peut avoir des droits et des devoirs historiques sur des régions à fort particularisme. C'est le cas en France : Corse, Bretagne, Alsace... Parler de "nationalisme corse" est donc une aberration journalistique. Ce ne sont pas des nationalistes mais des séparatistes.
Synthèse maurrassienne
Le nationalisme de Maurras est issu, via la médiation de son ami Frédéric Amouretti (2), de la définition de la nation comme communauté politique formulée par l’historien Fustel de Coulanges (3) dans sa lettre à Mommsen d’octobre 1870, à l’occasion du débat sur l’appartenance nationale de l’Alsace : « Ce qui distingue les nations, ce n’est ni la race, ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie. »
Une communauté politique, ne se décrète pas, elle se constate. Pour Maurras la nation constitue « le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets ». La nation est ici une communauté historique et politique naturelle. Il serait dangereux pour ses membres de la remettre en cause, puisque ce serait se détacher du réel au profit d’utopies dont la construction européenne est le meilleur exemple.
Pour Maurras, la nation demeure la voie d'accès privilégiée à l'universel : « Pour rêver à la monarchie universelle et pour s'élever jusqu'à la sphère métaphysique de la Cité de Dieu, Dante n'en est pas moins l'exact citoyen de Florence ; Sophocle l'Athénien et Sophocle l'universel ne sont pas deux figures contraires qui s'excluent mais bien le même personnage. Et ainsi de Goethe à Weimar, dans la mesure où ils atteignent le génie classique. »
Loin d'être un enfermement, l'enracinement national est une condition d'ouverture de l'homme au monde. Comment apprécier les autres cultures nationales si on ne connaît pas d'abord la sienne ? L'appartenance nationale est une, mais pas la seule, des identités constitutives de la personne humaine.
Accès à l'universel
La particularité du nationalisme maurrassien est d'avoir articulé nationalisme et royalisme en un "nationalisme intégral" c'est à dire à la nécessité pour la nation française de retrouver un régime monarchique seul garant à long terme, du salut public. Il a expliqué ce cheminement dans Pour un jeune Français (1949) : « La France, l'Unité française, Unité de quoi ? Unité de langue ? De bons Français, Alsaciens, Flamands, Bas-Bretons, Basques, Corses différaient de langue. La langue d'oc était une langue française, il y en avait au moins deux ! L'unité de langue nous manquait donc. Notre race était-elle une ? Moins encore, de toute évidence. La religion ? Non plus [...] Nous ne pouvions pas nous fier, comme l'aurait voulu Renan, à l'arbitraire de nos volontés conscientes : elles laissaient à la merci de reniements et de rupture la chose même qu'il s'agissait d'en préserver ; la plus forte habitude de la vie commune ne sauverait pas d'un divorce. Où donc placer une sauvegarde de l'Unité nationale qui rende compte de ses droits et de nos devoirs ? J'entrevoyais bien ce qui me satisfaisait mal. Notre longue fraternité pouvait ne pas sortir d'une cause unique comme la langue, la race, la religion, mais résulter de la convergence de leurs accords successifs, capitalisés. Encore fallait-il trouver le principe de l'ordre de ces accords ! ». Ce principe, Maurras le trouvera dans le lent et acharné travail politique de nos rois, véritable matrice millénaire du fait national français.
Maurras n'a eu de cesse de critiquer le nationalitarisme (terme forgé par René Johannet) c'est à dire le nationalisme offensif, expansionniste et idéologique. Son nationalisme reste exclusivement défensif. Jamais l'Action française n'a réclamé l'annexion de la Wallonie, de la Suisse romande ou du Val d'Aoste (ce qui nous distingue de certains souverainistes jacobins) ! Elle n'a en revanche jamais transigé sur la défense de nos départements et territoires d'Outre-mer, qu'un déjà long passé commun unit à la métropole.
Classique, politique, réaliste, notre nationalisme n'a pas à rougir de ses fondements. À nous, royalistes d'Action française, d'expliquer et de démontrer à nos camarades souverainistes qu'il est de salut public. La véritable restauration de la souveraineté française sera acquise lorsque l'héritier des Capétiens sera monté sur le trône, lorsque la monarchie sera à nouveau instaurée en France.
(1) Panisme : terme forgé par les géopoliticiens pour caractériser une volonté de rassemblement politique sur un critère identitaire fort : panarabisme, panslavisme, panturquisme...
(2) Frédéric Amouretti (1863-1903) fut le secrétaire de Fustel de Coulanges avant de rédiger avec Maurras la Déclaration des félibres fédéralistes puis de collaborer à la Revue grise d'Action française.
(3) Sur Fustel et l'A.F. lire François Hartog, Le XIXe siècle et l'Histoire. Le cas Fustel de Coulanges, PUF, 1988.
Royalistes aujourd’hui
Par Jean-Philippe Chauvin
Aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances, le royalisme semble presqu’invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, jadis rebaptisée (avec une certaine prescience) “consom-nation” par Louis Pauwels.
Cela se traduit par une marginalisation évidente dans le paysage politique français, aujourd’hui monopolisé par les tenants du “tout démocratique” et du “politiquement correct”. Cette situation gêne la perception des idées royalistes, trop souvent limitée, dans l’esprit de nos concitoyens, à quelques mondanités ou à des anecdotes, mélanges d’activisme et de folklore...
Nécessité pour la nation
Pourtant, au moment où la Ve République doit affronter les défis de la globalisation et de la logique globalitaire (néolibéralisme, idéologie consumériste, démocratisme élitaire...), au moment où les intelligences les plus vives ressentent un “malaise de civilisation” (prémisses d’une crise ?), l’idée d’une instauration monarchique, si elle apparaît certes lointaine (autant dans le passé que pour l’avenir), doit revenir dans le champ des possibles : la monarchie, au regard des données politiques et institutionnelles actuelles, reste (et sans doute, de manière plus précise, redevient) nécessaire pour notre nation aujourd’hui moins sûre d’elle-même et fragilisée par des forces externes (diplomatie états-unienne, règlementarisme européen...) et internes (ethno-nationalismes séparatistes, communautarisme religieux ou sociologiques,...)
La Ve République pensait avoir résolu le problème des institutions en “monarchisant” la République (hommage du vice à la vertu, diraient certains...) mais cette monarchie incomplète qui, en fait, semble plutôt avoir été, du temps du général De Gaulle, une forme française de “monocratie”, est aujourd’hui largement remise en cause par les diverses réformes constitutionnelles de ces dernières années, mais aussi par les diverses cohabitations qui se sont succédé depuis 1986 (trois en quinze ans).
Quand nous évoquons la “monarchie nécessaire” nous la définissons d’abord comme un pouvoir “héréditaire” ou, plus justement successible, résumé par la formule traditionnelle Le roi est mort, vive le Roi. Comme le souligne Daniel de Montplaisir dans son ouvrage récent La Monarchie, « au regard de l’institution royale, l’hérédité constitue le mode normal d’accession au trône mais non au sens d’héritage patrimonial. Certains légistes considéraient que la Couronne n’était pas vraiment héréditaire mais plutôt statutaire. Car l’héritier la recueille selon la loi et ne peut en disposer à sa guise » (1).
Échapper au “choix”
Ce mode de succession apparaît comme la règle la plus simple, filiale et familiale, mais elle est difficile à faire admettre ou, simplement, à faire comprendre aujourd’hui où tout semble devoir être soumis à un “choix” (“pourquoi lui et pas moi ?”, “il faut choisir le meilleur” etc..) Sans doute est-ce une résultante de l’individualisme de masse, distillé et conforté par la démocratie marchande, dont Bernanos disait qu’elle était le meilleur instrument du capitalisme anonyme et anarchique.
N’hésitons pas à aller à contre-courant des idées reçues et des conformismes : l’hérédité est, non seulement le symbole, mais aussi le principe fort et actif de la Monarchie “à la française”. Ainsi, par cette succession institutionnelle du père au fils, la plus simple qui soit, le Roi, et l’État qu’il incarne le temps de son règne, échappent au “choix” : le roi n’a pas choisi de l’être, comme il n’a pas choisi de naître là, à un moment donné, fils de roi, donc appelé, statutairement, mécaniquement et naturellement, à ceindre, un jour, la couronne. Cela ne lui donne pas de droits mais lui fixe des devoirs, dont le premier est d’assumer sa charge monarchique, le jour venu.
Ce mode de succession a donc quelques forts arguments à faire valoir. Roland Mousnier mettait en avant l’argument historique : « L’hérédité n’a jamais produit une succession de rois aussi médiocres que celle des présidents de la IIIe République française (à une ou deux exceptions près), ce qui s’est terminé par l’effondrement de juin 1940, la plus grande catastrophe de l’histoire de France » (2).
La notion de service
Paul Vaute, à la suite de Gustave Thibon, avance des arguments plus psychologiques : « Le Roi est, en quelque sorte, consubstantiel à l’État [...] La monarchie gardienne des réalités humaines, repose sur la plus humaine des réalités : “Cette réalité que chacun peut constater, suggère Philippe du Puy de Clinchamps, est qu’il est du propre de l’homme, à de très rares exceptions près, de désirer transmettre à ses fils un héritage non seulement conservé, mais encore enrichi et mieux adapté aux nouvelles conditions posées par le temps qui a coulé [...] De cette évidence très charnelle découlent toutes les lois non écrites du royalisme” (3) » (4).
Il apparaît donc que la notion de “service” est au cœur même de la Monarchie royale, par le principe même de la succession héréditaire. Jean Jaurès évoquait, en une formule abrupte, mais en définitive réaliste et, tout compte fait, avantageuse, « l’égoïsme » royal qui forçait le roi à agir dans le sens de l’intérêt public et national.
Visage humain
Mais cela veut-il signifier que le monarque est toujours à la hauteur de sa charge ? Cela serait présomptueux et le royalisme n’est pas un charlatanisme électoral ou une “idéologie de la perfection” de l’homme nouveau et parfait, “total”... La monarchie est au contraire la reconnaissance, la prise en compte et parfois la pratique même des insuffisances humaines. L’homme est faillible, et le roi, comme tout homme, l’est, et il sait que les autres le sont : “il fait avec”, comme dit la formule. Il ne cherche pas à forger comme les totalitarismes ou les utopismes, un homme idéal ou, même, un monde idéal, il agit dans le sens de l’intérêt général, au-delà des particularismes et des individualismes et il ne peut que conserver l’humilité devant la nature et les faiblesses des personnes.
Un autre avantage de la succession héréditaire de la Couronne, c’est son caractère d’”anti-compétition”, comme le souligne Paul Vaute : « Une personne – mais aussi un couple, des enfants, une dynastie – dont le pouvoir n’est pas le fruit d’une lutte politique, qui n’a pas été fabriquée par l’état-major d’un parti, qui n’a pas percé à grands coups de marketing, qui ne peut être identifiée à un groupe social, un milieu culturel ou une région, qui défend en tout et toujours le bien commun : tel est le Roi. Il n’est pas nécessairement parfait – nul ne l’est – mais il n’est pas un parvenu. Il offre un visage humain bien nécessaire, indispensable même, à ces monstres froids que sont devenus les États dans le monde contem- porain » (5).
Détaché, de par son principe même, des contingences électorales, l’État royal préserve sa liberté d’action au sommet des institutions et, donc, peut au mieux assumer son rôle arbitral et s’imposer, pacifiquement, à tous comme garant suprême de la loi et des libertés publiques. Souvenons-nous de ce jour de février 1981 où le roi Juan Carlos, seul face à la caméra, son fils, le prince héritier, non loin de lui, en un discours d’une petite minute, a su désamorcer le coup d’État fomenté par des activistes militaires. S’il avait été l’élu d’un camp contre un autre, sa parole aurait-elle eu le même poids et le même impact ? On peut sérieusement en douter ! D’autres exemples, plus récents, en Thaïlande, au Maroc ou en Jordanie, confirment ce caractère d’”arbitrage suprême” de la monarchie, fût-elle elle-même “constitutionnelle”.
Un État “dégraissé”
De plus dans le cadre d’une “Monarchie active”, celle que Charles Maurras n’a cessé d’appeler de ses vœux et celle qui nous apparaît comme le moyen d’un équilibre institutionnel viable, le Roi apparaît comme l’incarnation d’un État libre, non pas étatiste, mais souverain et “allégé” d’un certain nombre de tâches rendues aux régions, aux administrations ou aux forces économiques.
Cet État “dégraissé”, « cet État aux chairs fermes », selon l’expression du sociologue Eric Denmat, s’avère alors la meilleure incarnation politique de la nation et de son unité.
Alors qu’en République, fût-elle “monarchique”, la décentralisation n’est pas toujours contrôlée au mieux et devient le “tremplin des féodaux”, elle trouve en la monarchie un État fédérateur, point d’unité et d’ancrage des régions à la nation et garantie des libertés provinciales. Alors que la République craint les États dans l’État, la monarchie, véritable trait-d’union entre les communautés de la nation, n’hésite pas à libérer les énergies et, surtout, à les ordonner pour l’intérêt commun.
Par la succession héréditaire, la monarchie inscrit son œuvre dans la durée et permet une politique à long terme. Elle accompagne le temps sans le dépasser, elle en fait un allié quand la République use les gouvernements et les présidences en quelques années... Cette maîtrise politique du temps assure ainsi la possibilité du renouvellement du personnel dirigeant, sans rupture brutale, comme on peut le constater aujourd’hui dans les monarchies marocaine ou jordanienne, par exemple.
D’autre part, la succession, le plus souvent prévisible par la simple connaissance des règles de succession du royaume, permet la préparation du futur souverain au “métier de roi”. Quand en République, les politiciens s’épuisent à conquérir le pouvoir, le futur roi, en monarchie, s’occupe à apprendre son métier, l’esprit libre et sans nécessité de manœuvre...
Prendre son temps
Dans un monde de plus en plus “pressé”, la monarchie offrirait à notre temps l’avantage de “pouvoir prendre son temps”. Elle rendrait aussi au Politique (aujourd’hui écrasé par l’Économique) sa dignité et son efficacité, sa fonction d’assurer la sûreté, la justice et les libertés. Sans être une solution miracle, elle permettrait à la France, puissance moyenne mais d’influence et d’équilibre, de retrouver les moyens de sa politique et le temps nécessaire pour l’assumer...
Reste à “faire la Monarchie”, tâche rude mais devant laquelle toute personne soucieuse de l’unité française et des libertés publiques ne peut s’abstenir. Conquérir peu à peu le “champ des possibles” commence par un travail humble de réflexion et d’action, par le service des autres et la diffusion des idées royalistes.
Et ne perdons pas de vue les Princes qui incarnent, non pas nos seules espérances, mais celles des générations françaises à venir...
(1) Daniel de Montplaisir : La Monarchie. Éd. Le Cavalier Bleu, 128 p, 2003.
(2) Roland Mousnier : Monarchies et royautés de la préhistoire à nos jours. Librairie académique Perrin, Paris,1989.
(3) Philippe du Puy de Clinchamps : Le Royalisme. Presses universitaires de France (Que Sais-je ?) n° 1259, 1967
(4) Paul Vaute : Voie royale. Éditions Mols (Belgique), 1998.
(5) Paul Vaute, Ibidem.
Maurras, le vote et le Roi
Par Antoine Clapas
En ces temps de présidentielles, rappeler le point de vue de Maurras sur le vote paraît utile d’autant plus que des “spécialistes” peu scrupuleux le déforment. S’il est vrai que le dégoût de la république inspire parfois l’abstention chez les royalistes, il est vrai d’autre part que Maurras n’encourage nullement cette forme d’apolitisme. En 1930, il écrit qu’il ne croit pas « avoir écrit une seule ligne contre le suffrage universel, qu’il ne s’agit pas de détruire, mais de rendre aux affaires où il est compétent ». Parce que le système électif est étendu à tout, on cherche à l’appliquer à des objets pour lesquels il n’est pas compétent, comme l’élection constante du chef de l’Etat.
Inversement, dans l’esprit de la monarchie française, Maurras défend le principe des “républiques françaises”. « Celles des affaires publiques que le citoyen connaît le mieux sont soumises à la surveillance ou au bon plaisir de l’État » : la centralisation administrative « ennuie et tracasse le citoyen français » ; de surcroît, « il le déshabitue de la réflexion et de l’action personnelle » ; « [il] endort et atrophie chez lui la fonction civique. » C’est au nom du civisme, et de ce que l’on appellerait aujourd’hui la participation de l’homme à la vie de la Cité, que Maurras conteste l’élection du président. Il résume sa critique et sa théorie du vote dans la formule : « L’autorité en haut, les libertés en bas ». « À ce niveau limité [local], « la démocratie, assise sur des compétences, des connaissances et des intérêts, n’est plus une mythologie irrationnelle ni une mystification désastreuse » écrit Frédéric Rouvillois (1).
Désastreuse en effet. Le chef de l’État fait l’objet d’un choix d’autant plus mythique que les candidats sont d’abord choisis par les partis, qu’ils ne sont élus que par de véritables fractions de la population, et que la légitimité du nombre est sans cesse concurrencée par la sujétion aux intérêts privés et aux lobbies. On fait beaucoup moins appel à la raison du citoyen qu’à ses sentiments et à sa sensibilité, par des campagnes et des programmes qui ont intérêt à ménager tous les électorats et à noyer les identités politiques. Face à la débauche des moyens techniques et aux spectacles télévisés qui guident l’élection du Président, la monarchie fournit une alternative ; désigné par la naissance le Roi et le peuple sont à l’abri des spectacles avilissants, et le consentement passe par d’autres voies, institutionnelles et symboliques à la fois – on le voit bien au Maroc.
Faire le Roi sans voter ?
Avant que le Roi ne soit instauré, et pour y parvenir, il importe, selon Maurras, que les royalistes rejettent absolument la politique du pire, comme l’abstention. La France en ferait les frais inéluctablement. Il convient au contraire de suivre une attitude civique et stratégique. « L’électeur, puisque électeur il y a, doit participer. » La conduite pratique de Maurras s’est toujours alignée sur ce principe. En 1924, le chef de l’Action française demande aux électeurs de voter pour un candidat du centre droit, qui, dans ses déclarations, avait pourtant conspué odieusement le mouvement royaliste : il s’agissait de faire battre l’avocat de Germaine Berthon, meurtrière de Marius Plateau. En 1919, Maurras écrit qu’« est dangereux » d’« exclure les femmes » du vote : on sait que l’idéologie progressiste et anticléricale des radicaux-socialistes rejettera le vote des femmes jusqu’en 1945.
Le vote pour “le moins mauvais” n’est donc pas aléatoire, et ne répond pas à un caractère partisan. Il ne s’agit pas de voter a priori à droite ou à gauche, pour une parti plutôt que pour un autre. Tout dépend en effet des circonstances, qu’elles soient locales ou nationales ; tout dépend du degré auquel le candidat sera en mesure de servir l’intérêt national.
D’autre part, la politique du “moindre mal” ne constitue nullement une allégeance au régime. Elle suppose d’abord que le prince prétende vraiment, qu’il se pose de lui-même comme alternative. Ensuite, elle tend à prémunir la nation de la destruction, à protéger au mieux les intérêts réels du pays. Cette prudence montre que le souci de Maurras recherche moins un triomphe idéologique, la domination d’une majorité sur une minorité, que le service désintéressé de la patrie, et le recouvrement du pouvoir par celui qui a pour tâche de l’incarner.
Aujourd’hui, nous prenons acte que l’élection du président tombe largement dans la dérision et l’histrionisme : non pas seulement en raison de l’asservissement de la France à l’Union européenne, mais du fait même que les institutions sont en crise, et que l’abstention ne cesse de s’aggraver depuis dix ans. Cela dit, les pouvoirs constitutionnels du président ne sont pas devenus nuls : le futur chef de l’État garde théoriquement la capacité de reconstruire la machine constitutionnelle, et de mettre des conditions plus strictes aux transferts de souveraineté. Parce qu’un président pourrait bien un jour appeler le roi, son choix ne peut passer pour indifférent.
Le futur président pourra-t-il redonner à la France les éléments de souveraineté indispensables à sa pérennité politique, quand les européistes veulent la réduire à une culture ? Rien n’est moins sûr. Il faudrait pour cela une autorité dégagée des partis, inaccessible au jeu des marchés, une voix indépendante de tout ce qui ne la fonde pas expressément : il n’y a que la fonction royale qui puisse remplir ce rôle pleinement. C’est pourquoi nous nous rendrons aux urnes sans illusion ni enthousiasme, mais avec un civisme intégral.
(1) Dictionnaire du vote. Article “Maurras”.
Les royalistes et leur Prince
Par Pierre Pujo
Un texte inédit de Charles Maurras rappelle les trois devoirs des royalistes à l’égard du Chef de la Maison de France.
Yves Chiron a eu l’heureuse idée de publier sous la forme d’une élégante brochure un texte peu connu de Charles Maurras et qui n’avait jamais été édité. Il s’intitule Trois devoirs et fut écrit en 1948 par le maître de l’Action française, alors emprisonné à Clairvaux, en réaction à l’ouvrage que le Comte de Paris venait de faire paraître Entre Français.
À ce sujet Xavier Vallat, qui fut le compagnon de détention de Maurras, raconte dans un enregistrement sonore datant de 1960 ou 1961 dont j’ai retrouvé le texte : « À la fin de l’été 1948, Mgr le Comte de Paris eut l’occasion de faire certaines déclarations en faveur du fédéralisme européen dont Charles Maurras fut toujours l’adversaire aussi ardent que convaincu tant était forte sa conviction que les États-Unis d’Europe tomberaient forcément sous la coupe de l’Allemagne. C’est dire si sa réaction fut vive ! Il se jeta sur sa plume et, dans la nuit, remplit d’un trait cinquante pages du cahier d’écolier où il aimait écrire, sous le titre Trois devoirs. Il s’agissait, bien entendu, des trois devoirs d’un royaliste français devant une divergence de vues sur un sujet important, entre son Prince et lui. »
Fidélité et respect
Des divergences entre le Chef de la Maison de France et l’Action française étaient apparues dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Elles ne concernaient que la stratégie du royalisme. En 1948, c’était plus grave car des orientations politiques fondamentales étaient en cause.
Le premier devoir souligné par Maurras était celui de la fidélité et du respect à l’égard de l’héritier de nos rois dont la légitimité ne saurait être contestée au nom de divergences de vues sur des questions politiques.
La correspondance entre Charles Maurras et Xavier Vallat témoigne même de la confiance inébranlable du maître de l’Action française dans le Comte de Paris et le succès de ses entreprises (1).
Le devoir de remontrance
Le second devoir était de remontrance. Quand l’avenir de la nation est en cause, c’est un devoir pour les citoyens réfléchis d’avertir le Prince qu’il se trompe surtout quand ce Prince est en exil et n’a pas nécessairement une vue exacte des problèmes politiques du pays. En l’occurrence, le Comte de Paris faisait l’éloge d’un parlementarisme qui avait fait le malheur de la France. Il approuvait, aussi, les conceptions fédéralistes européennes qui déjà se répandaient dans la classe politique. Maurras réplique que l’unification de l’Europe qui est projetée ne sera plus « une simple alliance utile ou nécessaire, bien mal ficelée, contre un ennemi déterminé. Ce sera la démission d’un certain nombre de souverainetés européennes, et leur subordination, non pas, comme on le raconte, dans une impossible souveraineté commune, mais dans la volonté et dans le profit d’une Puissance plus forte, devenue seule reine et maîtresse ». Cette puissance, ce sera l’Allemagne. Plus de cinquante après, l’analyse et l’avertissement de Maurras demeurent valables à l’encontre de tous les dévots du fédéralisme européen (dont le comte de Paris était bien revenu à la fin de sa vie et que récuse également Mgr le Comte de Paris, duc de France).
Maurras estimait qu’il convenait d’avoir pour objectif le développement d’« un bon État national », c’est-à-dire « une bonne armée, une bonne marine, une bonne politique extérieure, de bonnes finances ». Il fixait cette règle : « La sagesse politique doit se concentrer et non se disperser. Qu’elle se munisse et se prémunisse d’alliances sûres, mais qu’elle se garde avec soin non seulement de toute aliénation de souveraineté, mais aussi des engagements indéfinis ou mal définis dont toutes les réciprocités ne seraient pas clairement stipulées. » La France soit être forte et garder la maîtrise de ses destinées ; elle pourrait ainsi entrer dans les organisations internationales sans risquer de s’y trouver en position d’infériorité. Ce texte de Maurras est d’une étonnante actualité.
Maurras éprouvait quelque tristesse de constater que le Chef de la Maison de France, à l’époque, parût tourner le dos à la défense de la nation qui avait guidé tous les rois capétiens. Il ne désespérait pas que le Prince réformât sa position – ce qui devait survenir plus tard. À la décharge du Comte de Paris, il faut se souvenir que la loi d’exil n’était pas encore abolie et que le chef de la Maison de France flattait les politiciens (notamment les démocrates-chrétiens du M.R.P.) pour qu’ils se décident à mettre fin à une situation inique, ce qui survint en 1950. Le succès remporté alors par le Comte de Paris est à mettre dans la balance du jugement porté sur ses écrits d’alors.
Le devoir de suppléance
Le troisième devoir fixé par Maurras était un devoir de suppléance : puisque le chef de la Maison de France adopte des positions manifestement contraires aux intérêts du pays, le devoir des citoyens est de mener le combat pour, en quelque sorte, sauver la France malgré le Prétendant et sans lui. Un choix douloureux mais nécessaire. Les Français réfléchis qui mèneront ce combat ne sont pas assurés de l’emporter. Maurras observe : « Si les nations sont guérissables, elles ne sont pas forcément immortelles et, en tout cas, elles ne sont jamais guéries par le formulaire diviseur des factions. » La France peut disparaître. Mais elle peut aussi connaître une résurrection. Le premier acte des Français patriotes victorieux « s’appellera la Restauration de la Monarchie, de son autorité, de ses libertés, entre les mains du seul Principat possible régulier, légitime, le vôtre, Monseigneur ».
Ces “trois devoirs” furent mis en œuvre par les royalistes d’Action française durant la guerre d’Algérie où le Comte de Paris crut devoir approuver la politique de De Gaulle. L’A.F. ne cessa pas d’être fidèle au Prince tout en combattant la politique qu’il soutenait. À vrai dire l’une et l’autre conservaient le même objectif, la restauration de la monarchie. Le Comte de Paris espérait que De Gaulle préparerait cette restauration bienfaisante pour la France. En fait, De Gaulle ne restaura que la république (pour la deuxième fois). Il lui donna une apparence monarchique, une apparence seulement et l’on voit aujourd’hui ce qu’il en reste : pas grand chose. La Ve République, comme la IVe comme la IIIe, est le régime de la lutte acharnée des partis sans régulateur au sommet de l’État.
« Ne renoncez pas à la France ! »
La critique de la démocratie diviseuse et inutile et celle du fédéralisme européen par Maurras demeurent actuelles. L’analyse de Maurras conserve toute sa valeur. Elle la conserve aussi dans l’attitude que les royalistes doivent, le cas échéant, adopter à l’égard des Princes. De ce point de vue, nous n’avons pas de souci à nous faire aujourd’hui. Le dernier message – pathétique – aux Français du Csomte de Paris fut de les mettre en garde contre les abandons de souveraineté et de les inciter à « ne pas renoncer à la France » (avril 1998). Son fils Mgr le Comte de Paris, Duc de France, s’est inscrit dans la même ligne par ses déclarations publiques depuis juin 1999. Nous avons l’assurance que le dessein capétien continuera à être incarné dignement et qu’il sera poursuivi. Maurras peut dormir en paix.
* Charles Maurras : Trois devoirs. Présentation par Yves Chiron. Editions BCM, 16, rue de Berry, 36250 Niherne. 70 F (plus port).
(1) Charles Maurras et Xavier Vallat : Lettres passe-murailles. Éd. La Table ronde, 1966.
Le Royaume et l'Empire
Considérations sur l'exception française
Par Michel Michel*
Ah ! que l'Europe était belle quand, au milieu du XXe siècle, elle n'était qu'un test projectif ; chacun pouvait la rêver en fonction de ses fantasmes :
Hélas, en s'incarnant le rêve perd son prestige ; l'euroscepticisme se développe en conséquence et la belle Europe que Zeus, transformé en taureau, avait enlevée des rivages d'Asie, accouche d'une étrange vache folle.
- la Paix Perpétuelle dans la lignée "généreusement" pacifiste d'Aristide Briand,
- l'union des forces américano-occidentales contre le péril communiste,
- la discrète revanche des vaincus de l'histoire, celle des autonomistes bretons ou alsaciens dont l'identité régionale avait été mise à mal par deux siècles de jacobinisme, celle aussi des épurés d'après 45 qui, quelques années auparavant, avaient plus ou moins cru à la "Nouvelle Europe" rassemblée autour du Reich de mille ans,
- la Sainte Économie Romaine Germanique, c'est-à-dire l'internationale démocrate chrétienne soutenue par Pie XII, à l'époque où une conjonction des chefs d'Etat catholiques de culture germanique dominait l'ouest européen : Adenauer, Robert Schumann (alsacien d'avant 1914), et Gasperri, italien de Trieste,
- les guelfes comme les gibelins croyaient que l'Europe était une façon de réaliser leur antique idéal, tandis qu'idéologues, technocrates et marchands pensaient ainsi se débarrasser des archaïsmes d'une histoire trop complexe pour permettre la réalisation des utopies rationnelles modernes.
- les uns y voyaient une façon de préserver l'identité des vieux peuples de l'ancien continent, les autres une étape dans la réalisation du "village planétaire ".
Vers la fin des années 70, avec les punks, le club de Rome, l'écologisme, et les crises pétrolières, le mythe du Progrès s'est effondré. À présent, l'optimisme prométhéen semble avoir cessé. Le paysage de l'Europe aujourd'hui, c'est les friches industrielles que de lointaines délocalisations ont laissées là, des campagnes désertifiées, des " quartiers difficiles " dont les brèves explosions parviennent mal à distraire des chômeurs sans espoir de trouver un jour quelque emploi.
On nous présentait l'Europe culturelle comme la synthèse de Goethe plus Shakespeare, plus Molière, plus Calderon et Goldoni (comme si nous en étions privés auparavant) , alors que ce qui se profile en guise de ciment culturel, c'est le Bronx des séries B américaines, le Hip-hop, et les hamburgers.
Il devient d'ailleurs de plus en plus difficile d'identifier géographiquement le projet européen : les critères de Maëstricht pour accéder au club de l'Euro ne sont ni géographiques, ni culturels, ni historiques, mais financiers et vaguement idéologiques. Déjà, la candidature de la Turquie laissait rêveurs ceux qui voyaient dans l'Europe une sorte de succédané de la Chrétienté...
L'existence du rideau de fer permettait de tracer une frontière qui, pour idéologique qu'elle soit, permettait de s'y retrouver. La fin de la menace communiste, qui était le principal fédérateur externe de cette Europe, brouille les cartes, surtout quand de nombreux lambeaux de l'ex-empire soviétique manifestent leur volonté d'entrer dans la " Maison Europe "...
La douloureuse désagrégation de l'Union Soviétique - ou de la Fédération Yougoslave - a montré que la formation de grands ensembles multiculturels était loin de constituer un gage de paix et de stabilité; et d'ailleurs un rapide examen de l'histoire montre que les guerres civiles ne sont pas moins cruelles que les guerres internationales. Le réalisme oblige à s'interroger sur les probables guerres de sécession qu'une Europe aurait à affronter, alors qu'un empire neuf comme les U.S.A. n'a su les éviter.
Pour autant mon objectif ici n'est pas de faire la liste des raisons de l'euroscepticisme ; au contraire, j'ai voulu essayer de comprendre quels pourraient être les véritables fondements d'une Europe enracinée dans son histoire. Cette réflexion m'a amené à constater la position singulière de la France en contrepoint et bien souvent en opposition avec cette tradition européenne.
Le roi de France est empereur en son royaume
L'anthropologie et l'histoire montrent que les formes qui organisent cette dimension politique sont en nombre limité.
La forme la plus répandue est la tribu, le clan, l'ethnie, c'est-à-dire la logique familiale élargie parfois à de très nombreuses populations : aujourd'hui, la nation allemande peut être conçue comme une ethnie de 80 millions de personnes que peuvent à tout moment rejoindre les ressortissants d'autres États s'ils sont d'origine germanique.
La cité est une autre forme d'organisation qui est apparue en Méditerranée : à l'abri d'une muraille et d'un système de lois se développe un marché. Les cités entretiennent un commerce cosmopolite que permettent particulièrement les voies maritimes; c'est pourquoi on les appelle parfois des thalassocraties. De nombreuses cités grecques, phéniciennes, Venise, Gênes, les villes de la ligue hanséatique illustrent ce type dans lequel on peut dans une certaine mesure classer les Pays-Bas ou l'Angleterre à certains moments de leur histoire.
Avec le télécommandement que permet l'écriture sont aussi apparus les Empires. Dans ce cas, le principe organisateur est un État appuyé sur des armées et une bureaucratie (les mandarins, le scribe assis des Pharaons, les missi dominici de Charlemagne...) . Cet Etat conquérant vise à l'empire du monde et n'a d'autres limites que celles qui s'imposent à lui par la résistance d'une autre entité politique et l'épuisement de ses propres forces. Des Aztèques aux Assyriens, de l'Empire turc à l'Empire américain, les exemples sont nombreux.
En dehors de ces trois types, les autres formes d'organisation politiques (comme la théocratie de l'Islam des premiers siècles ou celle de la monarchie pontificale) peuvent être considérées comme des exceptions. La nation française est l'une de ces exceptions, même si elle a pu servir de modèle à de nombreux mais souvent éphémères États-Nations entre la fin du monde féodal chrétien, et la montée du principe des nationalités (c'est-à-dire de l'organisation politique sur une base ethnique) au XIVe siècle.
La nation française n'est ni une ethnie (comme la nation apache ou la Slovaquie) ni une Cité marchande (même si des cités de ce type comme Marseille ou Bordeaux ont pu y prospérer) ni un Empire (car si un État en est le fédérateur, cet État ne prétend pas à l'empire du monde) .
Depuis sa chute, le fantôme de l'Empire romain hante l'Occident. C'est à cette figure que se réfèrent Byzance, Charlemagne, la Sainte Russie (ou troisième Rome), le Saint Empire Romain Germanique, les Habsbourg, Napoléon ou le troisième Reich. C'est à César que renvoient Keiser ou Tsar, et aux aigles romaines toutes les aigles qui ornent les blasons impériaux de l'histoire.
Si l'Europe devait être autre chose qu'un marché commun, (au mieux un espace de transactions entre États, au pire un marché à exploiter sans entraves pour la finance internationale), ce ne pourrait être qu'un empire. Il suffit de sortir de France et probablement de la Grande Bretagne, pour trouver en Europe les filigranes de la figure du Saint Empire Romain Germanique.
Mais la France, par toute son histoire s'est forgée à côté et largement contre l'Empire.
La France a de nombreuses racines, mais elle se constitue lorsque les légistes des premiers capétiens proclament que le roi de France est Empereur en son royaume. C'est-à-dire que le roi de France revendique la souveraineté sur une partie seulement du monde et refuse toute allégeance à l'Empereur. C'est d'ailleurs parce que les barons et évêques francs ne supporteraient pas d'avoir pour souverain un sujet de l'Empereur qu'est justifiée la mise à l'écart du dernier carolingien et la prise du pouvoir par Hugues Capet.
Le Français est un jardinier
Au fond, on peut comprendre que les héritiers des cités marchandes du nord de l'Italie, celles de l'ancienne Lotharingie, des Flandres ou de la ligue Hanséatique puissent rêver d'une nouvelle forme d'Europe impériale leur assurant, pour un minimum d'allégeance, la liberté de circulation des personnes, des idées et des biens , valeur qui a toujours été la source de profits des marchands.
Mais nous autres Français... Notre prospérité et notre gloire, de Bouvines à Valmy, résulte au contraire de notre tendance à nous porter aux frontières pour assurer l'intégrité du Pré carré.
La France est un creuset visant à fondre (ou tout au moins à fédérer) les peuples et les cultures présentes sur ce sol... La France n'est pas un carrefour, un simple lieu d'échanges et de passage. Si elle accepte les influences les plus diverses c'est pour les fixer, les assimiler, les nationaliser. Sinon elle rejette avec violence les partis arabes (Charles Martel), anglais (Jeanne d'Arc), espagnols(Henri IV), les Concini et autres prussiens ou Kollabos qui pourraient mettre en cause sa souveraineté. L'Église de France qui de la Sorbonne prétend donner des leçons à toute la Catholicité - et n'ayant pas réussi à fixer la Papauté en Avignon - ne supporte pas que Rome régisse ses affaires intérieures. D'où les perpétuelles résurgences du gallicanisme, de Bossuet à Galliot.
En son Analyse spectrale de l'Europe parue en 1928, Hermann von Keyserling l'avait bien compris, le Français est un jardinier; il arpente son domaine avec trop d'intérêt pour accepter de l'abandonner. Comme un paysan il est soucieux des bornes de sa propriété. Au point même de se persuader que les frontières de ce pays artificiellement (c'est-à-dire par art) rassemblé par un État étaient des frontières naturelles. La Pologne, l'Allemagne ont pu au cours de l'histoire errer sur des aires géographiques aléatoires, se translatant au hasard des guerres sur plusieurs centaines de kilomètres ; la France n'a pas pu supporter l'amputation de l'Alsace et du nord de la Lorraine et pendant quarante ans, après 1870, les Français sont restés obsédés par la ligne bleue des Vosges, comme un amputé sur son membre fantôme. Les frontières de la France ont une importance imaginaires sans mesure avec les limes d'un empire, zones incertaines où s'atténue et s'éteint la puissance de l'État, territoires confiés aux barbares pour contenir d'autres barbares, états vaguement vassaux, peuplades assujetties au tribut lorsqu'on possède suffisamment d'énergie pour aller l'exiger... Aussi n'est-il pas étonnant que, malgré les accords de Schengen, la France n'accepte pas de renoncer aux contrôles de ses frontières.
Le Pré carré est curieusement devenu Hexagone, mais, quoiqu'il en soit, la France reste associée à une figure fermée, au caractère archétypal. En France, le droit du sol tend à prévaloir sur le droit du sang. C'est cette terre bien délimitée, sacrée, c'est-à-dire coupée par des frontières du monde profane, c'est cette terre qui fait le français.
Les Compagnons du Devoir et les coureurs cyclistes font leur Tour de France, c'était également le cas des rois capétiens jusqu'à Louis XIV; et l'opinion reprocha beaucoup à Louis XV et à Louis XVI de ne pas accomplir ce rite. Le Tour de France, comme on fait le tour du propriétaire…
On parle aussi du jardin de France. Tout jardin vise à retrouver le jardin d'Eden en rassemblant sur un seul lieu toutes les espèces végétales comme l'arche de Noé rassembla toutes les espèces animales. Le jardin japonais prétend surprendre la grâce de l'instant, le jardin persan veut combler la félicité des sens, le parc à l'anglaise expose le charme d'une nature pacifiée, la forêt allemande (le chevalier et la mort de Dürer, le roi des Aulnes de Schubert) exalte la volonté de celui qui la pénètre. La caractéristique du Jardin à la française, c'est que la nature y est maîtrisée - mais non abolie - par une raison que d'aucuns diraient cartésienne, et que je préfère qualifier de pythagoricienne (" que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ").
Si la terre est l'objet d'une passion secrète, - on connaît le goût des Français pour la propriété immobilière, la maison de famille à la campagne, la pratique du jardinage -, c'est que la terre est mesurée dans une géométrie qui l'unit ainsi à quelque raison céleste.
Même au plus fort de leur puissance, les rois de France se sont contentés d'agrandir prudemment et très progressivement le Pré carré. Le Roi Soleil lui-même devra par le traité d'Utrecht, renoncer à rassembler sous une même couronne le royaume d'Espagne et celui de France.
La France a hérité des Grecs cette méfiance de l'Hybris, la démesure. Au grand, il est toujours possible d'ajouter une quantité supplémentaire, indéfiniment... Face à la démesure des monuments barbares ou des empires asiatiques aux limites toujours transgressables, les Grecs opposaient un idéal d'harmonie issue de justes proportions.
Comme la Sorbonne au sein de la Chrétienté, la France s'est volontiers (et peut-être un peu abusivement) attribuée le rôle ambigu d'institutrice du monde ; mais cette prétention n'est possible qu'au prix d'une renonciation à l'Empire du monde. Dans les sociétés indo-européennes, comme en Chrétienté, l'autorité spirituelle doit toujours être distincte du pouvoir temporel...
On le sent: rien n'est plus contradictoire au génie territorial de la France que cette Europe sans frontière, à six, à douze ou à trente-six, avec ou sans la Turquie, l'Angleterre ou le Kamtchadka...
Que resterait-il de la France sans État souverain ?
La réalité ethnique est dotée d'une force organique qui lui permet de tolérer des formes d'organisation politique les plus diverses. La " Germanie ", (les germains c'est-à-dire les frères) s'est maintenue sans État spécifique jusqu'en 1870.
Les grandes cités peuvent même trouver quelque intérêt à ne dépendre que d'un État assez lointain pour ne pas trop les contraindre : un Milanais restera Milanais, qu'il soit rattaché à l'Italie, à la Padanie, ou à quelque Empire européen. Italiens ou Allemands n'ont pas grand-chose à sacrifier en acceptant de voir transférer à un État supranational une souveraineté qui ne date au fond que de quelques dizaines d'années. Ne parlons même pas des Tchèques, des Maltais ou des Biélorusses... L'État Belge a été créé par un compromis entre l'Angleterre et la France, il ne trouve sa légitimité que dans l'utilité des services qu'il peut rendre à ses habitants, et n'importe quelle autre puissance publique ne sera-t-elle pas aussi légitime si elle parvient à rendre des services équivalents ?
Mais au milieu de ces États fonctionnels et de ces ethnies, la France apparaît comme une communauté politique exceptionnelle. La nation française, à l'évidence, n'est pas une ethnie ; et plutôt que de parler du peuple français, ne devrait-on pas parler des peuples de France, celtes, gallo-romains, germaniques, catalans, basques, corses, arvernes, ligures ou flamands...
La France n'est même pas une langue ; même si le Français est le bien commun des Français. D'abord parce que ce bien commun, les Français le partagent avec bien d'autres peuples plus ou moins partiellement francophones. D'autre part, l'unification linguistique n'est qu'une réalisation tardive due en grande partie au jacobinisme de la république qui s'acharna méthodiquement contre les langues provinciales qu'il jugeait menaçantes pour l'unité d'une nation qui avait perdu son fédérateur historique. Or Mistral ne fait pas moins partie du patrimoine de la France que Maupassant... Si le jardin de France est l'oeuvre d'art de la dynastie capétienne, il n'y a pas de raison de penser que la diversité des essences puisse nuire à ce jardin.
La France n'est pas une unité ethnolinguistique; elle ressemble par ce trait à la Suisse, fédération de peuples et de cultures. Dans ces deux cas, il s'agit d'un rassemblement politique dont la cause réside dans un fédérateur. Fédérateur externe pour la Suisse - il s'agit d'échapper à l'emprise des Habsbourg -, fédérateur interne pour la France : l'État capétien.
Cependant la France n'est pas qu'un État, c'est aussi une Nation ; non une ethnie, mais un ensemble de peuples que des siècles d'histoire commune, un héritage plutôt heureux, ont progressivement transformé en une communauté de destin originale.
La France est le type même de l'État-Nation : État coïncidant avec une communauté humaine, communauté rassemblée et modelée par cet État comme un jardin longuement amendé devient différent des terres qui l'environnent.
L'illusion, d'abord celle des Français facilement portés à théoriser et à universaliser leur propre situation, puis celle de ceux qui ont voulu à toute force les imiter, a été de vouloir normaliser et exporter l'exception française : on sait les ravages provoqués par le principe des nationalités au XIXe siècle, le démantèlement de l'Empire Austro-Hongrois au début du XXe, et l'on peut douter de la pertinence d'États souverains comme la République Centrafricaine ou celle de Bosnie...
Faute de vraies communautés historiques de référence, et pour nous Français de notre État-Nation, il y a fort à parier que dans un magma " européen ", les plus démunis ne chercheront leur salut que dans les identifications les plus frustes. Faute d'être Béarnais ou même Français, on se retrouvera, comme aux U.S.A : Blacks, Beurs, Juifs, ou comme on dit là-bas Caucasiens.
L'Empire contre-attaque
On a dit parfois que l'Europe, celle du traité de Rome ou de Maëstricht, était une idée française. On veut dire par là que la diplomatie française espérait arrimer la R.F.A à ses intérêts. On proposait à l'Allemagne, nain politique et déjà grande puissance économique, de la dédouaner de son récent passé hitlérien et de la protéger derrière le parapluie nucléaire français. Il y a une trentaine d'années, l'idée pouvait paraître pertinente; encore que l'Allemagne fédérale a toujours préféré la protection américaine à l'aventure d'une troisième voie française. Mais aujourd'hui, face à une Allemagne réunifiée de 80 millions d’habitants, en position économique et géopolitique centrale au sein d'une Europe qui a fortement dérivé vers l'Est, la France semble plutôt en dépendance qu'en mesure de dicter quoique ce soit à la grande Germanie.
Mais c'est dans un autre sens que, hélas peut-être, l'Europe est une idée française.
On vitupère souvent contre " l'Europe des technocrates ", on regrette le peu d'intérêt de l'opinion publique pour les institutions européennes et ce, malgré une politique de communication qui n'a jamais manqué ni d'un important financement, ni du soutien de la classe politique ou des médias.
Pour la première fois dans l'Histoire, on allait voir se construire un ensemble politique entièrement fondé sur ce que Max Weber appelait " la légitimité rationnelle légale ". Jamais une construction politique n'a tant ressemblé au modèle du contrat social, celui auquel rêvaient tous les " bons sauvages " et autres " Hurons " des salons français du XVIIIe siècle. Enfin, des individus, débarrassés des préjugés et autres aliénations liées aux conditionnements historiques parviennent à accéder à la rationalité, à la volonté générale, c'est-à-dire à la volonté du général. Les jacobins avaient dû mener de violents combats pour interdire toutes les particularités historiques communautaires : parlements provinciaux, corporations, jurandes, congrégations ou autres langues provinciales. L'Europe se bâtit directement sur les abstractions de la philosophie des Lumières. C’est par antiphrase que les institutions européennes ont pu être nommées " communauté ".
Bien sûr, on peut s'interroger sur la stabilité et la continuité de ce zombie de la politique fondée sur une utopie aussi décharnée. On comprend que l'on puisse mourir pour sa Foi, pour son Roi, sa Patrie, sa Famille ou son Honneur ; on a même pu mourir pour un drapeau. Mais qui accepterait de se sacrifier pour la défense des institutions bruxelloises ?
Tant que ça n'est pas éprouvé, ça va, mais à la première tempête que restera-t-il du château de cartes laborieusement construit par d'érudits constitutionnalistes ?
Pourtant il serait possible de sortir le projet européen de ces utopies de la philosophie française des Lumières. L'histoire de l'Europe ne manque pas d'événements qui pourraient servir de mythe fondateur. Mais ils présentent de sérieux inconvénients surtout pour nous autres Français et sont susceptibles de diviser autant que d'unir.
On pourrait par exemple s'appuyer sur le thème de la vieille culture indo-européenne (au risque de chagriner basques, étrusques, hongrois et autres finnois), mais au-delà de quelques érudits comme Dumézil, l'idée a trop été marquée par les nazis.
L'Empire romain ? Cela ravirait les héritiers des Gibelins, en Italie ou ailleurs. Mais cela concerne tout le monde méditerranéen et en rien l'Europe du nord.
Il y aurait bien des raisons d'enraciner l'Europe dans la Chrétienté : la structure épiscopale a maintenu un semblant d'administration lors de l'effondrement de l'Empire romain, les ordres monastiques, les bénédictins au premier rang, ont établi une certaine unité spirituelle et intellectuelle dans l'anarchie et les replis locaux du haut Moyen-Age, les pélerinages (Saint Jacques de Compostelle, Jérusalem) ont relancé la circulation des personnes, et la Papauté a longtemps joué un rôle d'autorité spirituelle commune. L'aventure des Croisades, celles du Proche Orient, celle de la Reconquista fondatrice de l'Espagne et du Portugal, celles des chevaliers teutoniques au nord, pourraient donner ce supplément d'héroïsme qui manque tant à notre construction marchande et technocratique. Mais la Chrétienté s'est brisée lors de la Réforme, et dans nos sociétés " séculières ", on voit mal comment ce thème pourrait servir de mythe fondateur; sans compter l'opposition résolue de tous les adeptes d'une laïcité de combat.
L'Europe des cours où tout le monde parlait français, celle des alliances dynastiques, des mœurs policées et des guerres en dentelles a disparu au XIXe siècle, sous les coups du principe des nationalités propagé - au dépens des intérêts français - par la France révolutionnaire et les deux Napoléon.
En outre, et plus profondément, la politique capétienne s'est toujours exercée contre les tentatives d'instauration d'Empire européen que ce soit celle du Saint Empire othonien ou celles de la Maison de Habsbourg .
Qui en France connaît la date où les Turcs furent repoussés de Vienne ? Comment fêter avec les autres peuples d'Europe la victoire de Lépante ? L'histoire scolaire ne nous a pas transmis ces références pour la bonne raison qu'à l'époque Charles IX était l'allié des Turcs, comme plus tard Richelieu fut l'allié des princes protestants contre la Maison d'Autriche.
Toute l'existence de la France suppose un travail systématique de lutte sourde ou ouverte contre la mise en place d'une hégémonie impériale en Europe, c'est pourquoi l'Europe que prétendent promouvoir les gouvernements français est si ectoplasmique. Le contraire amènerait à révéler la contradiction entre deux traditions antagonistes en Europe, celle de l'Empire et celle du Royaume.
Au fond, si l'on voulait que l'Europe soit autre chose qu'un espace de transactions - mais qui le veut vraiment ? -, alors il faudrait probablement faire resurgir la figure du Saint Empire Romain Germanique. Mais il faut bien reconnaître, pour le regretter ou non, que le Saint Empire est resté un rêve, une chimère qui hante l'Occident plus qu'il n'en a modelé la destinée. Cet échec s'explique par la faiblesse du fédérateur temporel interne (les souverains élus restent trop tributaires des grands électeurs pour pouvoir s'opposer durablement aux ambitions centrifuges), la division du fédérateur spirituel (la cassure de la Chrétienté), mais aussi parce que cet Empire a été contenu dans son expansion :
La faiblesse actuelle de la Russie et de la France permet de craindre, pour un temps le retour de l'idée impériale... Quoi qu’il en soit, on peut vouloir la constitution d'une Europe supranationale, on peut vouloir persévérer dans l'identité française, mais on ne peut vouloir les deux. Entre l'Empire et le Royaume, il nous faut choisir.
- à l'Est par le monde orthodoxe : aujourd'hui encore, les Serbes limitent la stratégie d'expansion germanique qui se traduit par la reconnaissance et le soutien de la Slovénie et de la Croatie.
- contenu à l'Ouest par un Royaume dont la politique étrangère pendant des siècles a visé à empêcher la réalisation de l'Empire.
*Sociologue, maître de conférence à l'Université de Grenoble II
Article paru dans Contrelittérature n°10
Fédéralisme maurrassien
contre fédéralisme européen
Par Stéphane Blanchonnet
La doctrine d’Action française se trouve aujourd’hui confrontée à un nouveau défi : convaincre les souverainistes, hantés par les menaces de dislocation que la politique européenne de régionalisation forcée fait peser sur la nation, que le projet de décentralisation ne saurait avoir d’autre but, pour les maurrassiens, que de renforcer le sentiment national en l’enracinant dans une appartenance concrète. Le présent article se propose de contribuer à relever ce défi par quelques réflexions qu’il sera sans doute nécessaire d’approfondir et de compléter dans un grand débat avec nos partenaires “nationaux-républicains”.
Bref état des lieux
L’idée qu’une nouvelle ligne de partage idéologique se substitue à la fracture “droite-gauche” fait aujourd’hui son chemin dans tous les esprits. Le premier camp, celui des “européistes” ou “démocrates” ou encore “modernes”, proclame le primat de l’économie (libérale) et de la morale (des Droits de l’Homme) sur le politique et la souveraineté des États, ces deux derniers principes étant défendus par le second camp, celui des “souverainistes” ou “républicains” ou encore “classiques”. On a vu la pertinence de ce nouveau clivage lors des débats sur Maëstricht et Amsterdam ou, plus récemment, pendant la crise du Kosovo. Concernant la question qui nous intéresse ici, les divergences entre démocrates et républicains sont encore une fois très tranchées, les premiers se réclamant du girondisme au nom de la Société, les seconds du jacobinisme au nom de l’État. Disons-le dès maintenant, ce manichéisme ne satisfait pas les maurrassiens et nous ne croyons pas que l’on puisse opposer avec profit la société à l’État, les régions à la nation.
Notre fédéralisme
La logique qui a inspiré le fédéralisme maurrassien, – “fédéralisme” ne signifiait pas alors “fédéralisme européen” mais décentralisation à l’intérieur de la Nation – était avant tout tournée contre l’individualisme démocratique et contre la transformation de l’État régalien en État-administrations. Ainsi s’imposaient, d’une part, l’enracinement comme réponse à l’affaiblissement des sentiments d’appartenance collective, et d’autre part, la réforme régalienne de l’État, dont la fonction n’est pas essentiellement sociale mais politique. Pour Maurras, « doctrinaire d’un nationalisme dont Barrès fut le poète » (1), comme l’a écrit Jean-Pierre Chevènement, la fonction de la décentralisation est donc de renforcer la nation et d’affermir l’État, à l’opposé de tous les autonomismes et autres indépendantismes auxquels le mouvement mistralien, dont se réclamait le maître de l’Action française, était absolument étranger.
Leurs fédéralismes
Une des causes du malentendu actuel sur le terme “fédéralisme” vient de l’offensive du gauchisme pour récupérer le sentiment régionaliste dans les années soixante, manœuvre qui a parfaitement fonctionné dans le cas de l’occitanisme et du mouvement breton. Ce nouveau régionalisme s’est pensé contre l’État et la nation, provoquant un premier mouvement de crispation jacobine chez les patriotes de gauche comme de droite. L’actuel “fédéralisme” européen qui s’appuie sur le modèle allemand des Länders pour saper les fondements de l’État-nation à la française est venu renforcer cette réaction “étatiste” des chevènementistes ou des gaullistes. Ces derniers ont d’ailleurs vite oublié que le général De Gaulle, loin d’être hostile par principe à la décentralisation, avait proposé celle-ci aux Français en 1969.
En guise de conclusion
Quelques certitudes tout d’abord : le fédéralisme maurrassien n’est pensable que dans le cadre national, il se propose d’élaguer l’État des tâches superflues qui l’encombrent pour le rendre plus efficace, il s’oppose avec force à tous les séparatismes et, surtout, on ne peut lui faire justice si on le détache de l’impératif royal si important pour Maurras. En effet, la société peut s’organiser sur un mode fédéral à condition qu’il existe un fédérateur assez fort (symboliquement parlant) pour en incarner l’unité.
Quelques pistes de réflexion pour terminer : et si le fédéralisme maurrassien était la réponse aux craintes des nouveaux jacobins de voir l’État se réduire à la gestion comptable de l’économie ? Et si l’enracinement était la seule réponse à la vision du monde (libérale, cosmopolite, consumériste) des tenants de l’euroland et du mondialise ? Voilà, semble-t-il deux questions que nous devons inlassablement poser à nos alliés politiques du moment.
(1) Mettons de côté la nuance légèrement péjorative du terme “doctrinaire” pour comprendre que le président du Mouvement des Citoyens exprimait là, avec justesse, que Maurras sut transformer en programme politique les idées que contenaient le roman Les Déracinés de Maurice Barrès.
3 observaciones:
- La gran mayoría de los foristas no hablan francés, y por lo tanto lo que has copiado y nada viene a ser lo mismo.
- A más de uno le repugnará ver tanta palabreja gabacha en un foro hispanista. A mí por ejemplo.
- Me niego a aceptar como afín a nada que venga del artificial estado francés, enemigo de España. Con rey o con república.
Llevo poco tiempo leyendo este foro, pero, la verdad que me sorprenden esas reacciones chauvinistas, que por desgracia si tienen que ver y mucho con lo que algunos denominan "el enmigo francés", y esta es parami, una de ellas.Cita:
Iniciado por Bruixot
y mas cuando fue él quien empezo hablando de un nuevo partido nacionalista breton.
Siento las antiguas faltas ...Cita:
Iniciado por identitario_nr
¿ Chovinismo ? No,Hispanismo, el de Occitania e Iparralde.
A mí el francés me parece una lengua muy moña, me gustan más otras.
Por lo demás, un error clarísimo de los tradicionalistas franceses radica en seguir ondeando la bandera de la masonería.
Señores, menos complejos,más amor propio por los intereses hispánicos que Francia y sus borbones llevan siglos pisoteando.
El " europeísmo " idealista y demás sandeces, para Thiriart y los cuatro que le sigan.
uFFF...
Aún seguimos con eso del sentimiento antigabacho, las naranjas que nos tiraron y bla bla bla...
Anteponer el hispanismo al europeismo es cuestión de lógica para aquellos que siguen anclados en el "Dios, la Patria y el Rey" ...
Por cierto, no sabía que el europeismo venía de sandeces de Thiriart y los cuatro que les siguen, creía que era un sentimiento como el de Ortega y Gasset.
Ahhh bueno es que supongo que todo aquel español que se declare europeista no es español ...
Ortega, un liberal jacobino cuya médula de España era Castilla....
¿ Naranjas ? ¿ Occitania e Iparralde ?
Lo que no somos es acomplejados del buen rollito como algunos....No renunciamos a España. Ahora vendrás con eso de que el NS no fue germanista, o que ser católico es ser ultramontano....Y Ramiro, un europeísta también......
Desde luego, no soy carlista, pero si lo respeto mucho, y los prefiero antes que al europeísmo eunocoide del buen rollito.
Yo creo que se pueden conjugar europeismo e hispanismo. Ni estoy de acuerdo con que todo lo que venga de Europa es malo (como sostenéis algunos por aquí), ni estoy de acuerdo con que todo lo que venga de Europa es bueno (como creo que sostiene identitario-nr).
Eso sí, coincido con identitario_nr en que eso del sentimiento primario antigabacho no conduce a nada.
Eso sí, coincido con identitario_nr en que eso del sentimiento primario antigabacho no conduce a nada.
¿ Podrías concretar Kontra por favor ?
JjajajajCita:
Iniciado por Alonso De Ojeda
Cada uno a lo suyo, unos trabajando por una Europa, y otros con su concepto de estados-nación típicos de antaño...
Eso, eso es.
No sabía que hispanismo era un españolismo acérrimo del siglo pasado...
Sorpresas te da la vida...
Hombre, pues que no podemos estar con que si los gabachos son los hijos de satán porque nos tiran las naranjas o porque nos invadieron en el siglo XIX, etc. En Francia también hay notables hispanistas. No todo lo que venga de Francia ha de ser malo por definición. Por ejemplo, hace poco se ha traducido al español la que posiblemente sea la mejor biografía sobre José Antonio, y es de un francés (es sólo un ejemplo). Luego en Francia también hay grupos muy similares al carlismo, tenemos a los heróes de la Vandea, etc... No todo lo que vnga de tierras francesas tiene por qué ser malo.Cita:
Iniciado por Alonso De Ojeda
Espera que saco el violín y toco alguna pieza. Por lo menos será más distraído que leer algo que no se entiende bien, y que no parece pretender un sentido.Cita:
Iniciado por identitario_nr
¿Es todo lo que se te ocurre como preludio?Cita:
uFFF...
Por cierto que yo sí que tengo naranjas, y eso me toca directamente. Pero aún así, no, no van por ahí los tiros. A Ojeda se le olvidó nombrar el Roselló. Estoy seguro que por descuido. A ti no creo que te importe lo más mínimo.Cita:
Aún seguimos con eso del sentimiento antigabacho, las naranjas que nos tiraron y bla bla bla...
Por no hablar del apoyo de Francia al turco cuando los tercios se dejaban la piel.. y hasta la vida, combatiéndolo. Bonito europeísmo el suyo. No es algo que haya cambiado, ya que hoy su Turco es el moro al que no pierden la oportunidad de apoyar en contra de España en cuanto tienen ocasión. Pero tampoco es algo que a ti te deba importar lo más mínimo.
Y podría seguir tanto por la historia pasada, como por la presente, ad nauseam.
Pero mejor nos saltamos la lista y abordamos un tema más actual, la Unión Eurofea. Esa bestia jacobina y destructora de identidades creada a imagen y semejanza de otra bestia jacobina y destructora de indentidades llamada Francia. Sin olvidar que la Constitución Europea es la última obra magistral de un francés, aunque los gabachos la rechazaran por motivos muy distintos a los que deberían ser. Pero tampoco creo que es algo que a ti te moleste lo más mínimo, sobre todo visto que te identificas como identitario_nr y algún grupo de esa cuerda ya dio su apoyo al voto afirmativo.
Y sin embargo, todo eso es destructivo para Europa, porque destroza la identidad de las naciones de Europa y su diversidad. Y sin eso que tu ves como patriotismo atávico es la esencia de Europa.
No creo que en mi vida haya defendido la idea de un rey. Para ello tendría que remontarme a los reyes hispánicos, y eso ya es historia. Pero tú supones.. y afirmas. Sin base alguna.Cita:
Anteponer el hispanismo al europeismo es cuestión de lógica para aquellos que siguen anclados en el "Dios, la Patria y el Rey" ...
Verás.. hay principios y conceptos que están por encima del paso del tiempo, son la esencia sin la cual no hay nada. Hay, por el contrario, ideas y tendencias que son temporales, que se limitan a un periodo muy concreto en el tiempo, y que dejan de tener proyección una vez ha pasado su tiempo. No sé si entiendes lo que te estoy diciendo.Cita:
Por cierto, no sabía que el europeismo venía de sandeces de Thiriart y los cuatro que les siguen, creía que era un sentimiento como el de Ortega y Gasset.
Ni eso, ni todo lo contrario. Creo que ha quedado muy claro arriba. Europa no son los Estados Unidos de América.Cita:
Ahhh bueno es que supongo que todo aquel español que se declare europeista no es español ...
En realidad mi concepto es de Nación, no de estado-nación. Pero eso queda para otra discusión.Cita:
Cada uno a lo suyo, unos trabajando por una Europa, y otros con su concepto de estados-nación típicos de antaño...
¿Trabajando por una Europa? Para dejar de lado tu identidad, a pesar de autodenominarte identitario, por una pseudoidentidad multi...europea, para eso ya tenemos a la Unión Europea, no hacía falta que os molestarais. ;)
Del siglo pasado son, por cierto, los años 30. Por si no te habías enterado del cambio de siglo.Cita:
No sabía que hispanismo era un españolismo acérrimo del siglo pasado...
Como ya te he dicho, hay conceptos y principios que son esencia, y que van más allá del tiempo... y de las modas.
:D ¿Qué tiene que ver el tocino con la velocidad?Cita:
Iniciado por rey_brigo
Cita:
Iniciado por Bruixot
¿Qué es esto? ¿victimismo barato? Tal vez tendré que recordarte que tu primera intervención empieza con una descalificación gratuita tachando mi opinión de «reacciones chauvinistas», sigue con presunciones sobre mis ideas sobre mi forma de pensar, y por si todo esto fuera poco te permites el lujo asiático de decir que el patriotismo de la gente en estos foros es «españolismo acérrimo del siglo pasado».Cita:
Iniciado por identitario_nr
Todo eso en tus tres primeros mensajes en estos foros, y sin ni siquiera poder ofrecer más evidencia para tus afirmaciones que tu propio deseo de que sea verdad.
Te sugeriría que en lugar de escribir en negrita utilizaras el sistema de citas que provee el programa, pero no lo haré porque veo que a falta de argumentos estás utilizando el victimismo, y no quiero herirte en un momento de tanta sensibilidad. ;)Cita:
La próxima queja supongo que será por escribir en negrita...
Deberías ampliar mucho más tu afirmación, apoyarla con algo sólido. Así tal cual está no dice absolutamente nada.Cita:
A mi me importa construir una Europa en base a su historia y políticamente aparte de los Estados Unidos.
«En base a su historia» ... sin mucho esfuerzo se me ocurren dos guerras mundiales entre naciones y países europeos, la guerra de los cien años, amén de las innumerables guerras entre unos y otros.
En tu próxima intervención, por favor explica en profundidad cómo se construye «una Europa en base a su historia». Estoy ansioso por conocer los detalles. :p
La cita mía a la que respondes habla de una tendencia histórica, desde el pasado hasta tiempos modernos. Recordaremos la parte relevante para el público:Cita:
Vaya, seguimos con la historia más reciente ...
El problema vuestro es el de siempre, chaparse a la antigua, cerrarse en banda ...
«ya que hoy su Turco es el moro al que no pierden la oportunidad de apoyar en contra de España en cuanto tienen ocasión.»
Puede que tengas algún problema de lectura y comprensión.
¿Sinceros? Yo lo he sido hasta ahora, y creo que tú también. Aunque tu problema puede que sea otro, tal vez el que he señalado anteriormente.Cita:
Bueno, seamos sinceros, tu me hablas de Francia y los Turcos, y yo te hablo del Cid y la diplomacia con el árabe invasor, por ello ¿Fue el cid un traidor? POR SUPUESTO QUE NO.
Para empezar te sugeriría que revisaras algunos capítulos de la Historia. Lo que tú llamas «árabe invasor» no eran sino hispanos descendientes de conversos al Islam, y que por cierto se oponían a la influencia e intervención del islamismo radical que entraría desde el norte de África.
Hay que conocer el contexto histórico, y no mezclar churras con merinas.
Por contra, Francia apoyaba a una fuerza islámica que amenazaba con invadir Europa, y en contra de la nación que era el paladín de Europa. Esto es de España.
Llegados a este punto, y ya que tú has descalificado gratuitamente mi hispanismo y, como se puede ver en tu siguientes líneas, te empeñas en una hostilidad cerril, déjame que te diga que tu europeísmo es de charanga y pandereta. Y esto no es una descalificación gratuita sino evidenciada por todo lo anterior. Vaya.. un europeísmo propio de Lolas Flores e Isabeles Pantojas. Muy folclórico, eso sí. :D
Es la esencia de Francia, por mucho que ahora algunos franceses se empeñen en querer hacer ver que Francia no es eso, en realidad Francia no es nada sin eso. Seguramente porque ni siquiera es una nación sino un estado multiculturalista que ha destruído las identidades de varias naciones europeas. Y no hay que ser un genio aeroespacial para ver que la Unión Europea es un clónico de lo francés.Cita:
¿Por parte del pueblo francés o del chauvinismo rancio (igual que el de algunos españoles)? Más bien el segundo ...
Te sugiero algo más. Llévate tu hostilidad cerril a otra parte, e intenta defender tus tesis con algún argumento sólido. De lo contrario, el resultado ya lo estás viendo.
No es que me sienta, sino que SOY valenciano, SOY hispánico, y en consecuencia SOY europeo. Aunque, a diferencia contigo, no tengo ningún complejo de inferioridad ni sirvo a señor extranjero sino a mi Patria, a mi Nación.Cita:
Primero deberías preguntarte tu, ¿te sientes europeo? Despues comentaremos todo lo que a ti te plazca sobre ese tema.
Basta con leer por estos foros para darse cuenta de que la mayoría aquí pensamos en clave foralista (sin por ello ser Carlistas) o, para que lo entiendas mejor, en clave de un federalismo hispánico.Cita:
Solo para aclararte, no me refiero al tema de que seas o no carlista, tradicionalista, sino al tema de la España centralizada, la españa cañí que me da la sensación que defiendes.
Tú, sin embargo, llegas aquí defendiendo como buen lacayo al estado más centralizador... ¿y luego me insultas diciendo no sé qué de una España centralizada y cañí?
Deja que te haga una pregunta: ¿de qué circo pseudo-ideológico te has escapado?
Te lo repito. Los años 30 son el siglo pasado, y tú no has salido de ahí todavía. Hispanismo es la defensa de la Patria Hispánica. Es la esencia que está por encima de los tiempos.Cita:
Iniciado por identitario_nr
Facta non verbaCita:
Perfecto, yo no creo tampoco en una Europa dependiente de USRAEL.
Déjate de acrónimos chorras aprendidos de memoria. Vuestra idea de Europa es jacobina, y por tanto un espejo de los Estados Unidos de América.
El problema es otro. Hay algunos que creen haber descubierto el mecanismo del botijo, y para colmo lo presentan como «modernidad».Cita:
Es tu opinión, hablas antes de que juzgo sin conocer (y creo que ya te lo he aclarado, ha sido un error tuyo de "entendederas") pero tu ahora eres el que me juzga a mi sin conocer que hago, de donde soy etc etc etc ...
Es una pena, llevaba más de 15 minutos escribiendote, y he perdido todo ...Cita:
Iniciado por Bruixot
Solo te dire una cosa, mis argumentos a los que llamas modernos, son en realidad cuestión de lógica...
Creer en una patria hispana federal y dejar de lado europa es un error político muy grave.
¿Te refieres a Armaud Imatz? Es toda una excepción, ciertamente. Aún más importante por la trascendencia de sus obras y los periodos que abarcan me parece el hispanista frances Jean Dumont, todo un apologeta de la historia de España cuando eramos grandes.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
En el mundo tradicionalista frances se les cae la baba por las hazañas históricas de los españoles y admiran profundamente la Tradición española. Incluso tienden a mitificarla mucho más que los españoles. Cualquiera que haya ido a la peregrinación Paris-Chartres podria atestiguarlo.
E historicamente no olvidemos que la Francia prerrevolucionaria llevó el título de "hija primogenita de la Iglesia" concedido por San León III. Y no fue nada desdenable el impulso cruzado de los franceses para recuperar Tierra Santa.
Todo este " europeísmo " thiriartista y eunucoide, la falsedad del MSR y demás me saca de quicio. En el fondo, eso de que " no existe España, sólo existe Europa " va acompañado de ese neopaganismo falso y neoderechista, y de la fascinación hacia lo escandinavo y lo anglosajón y el terrible complejo de inferioridad antiespañol y antirromano.
Ortega como filósofo tiene cosas interesantes, pero como político fue un liberal jacobino, defensor del centralismo " castellano " e inventor del " estado español " con Antonio Machado que luego llevó a cabo Franco. Identitario_NR, la idea de la España Tradicional que defendemos es lo más contrario al Estado-Nación que incluso más de un " fascismo " defendió.
¿ Federalismo ? Tenemos una Tradición Foral que nos basta y sobra como para emplear términos dudosos.
Yo no dejo de lado a Europa, Maeztu y Mella tampoco...Claro que leer a Maeztu o a Mella es ser un retrógrado y leer a Goethe es guay del Paraguay...España lleva fragmentada desde siglos, si no somos capaces ni de crear nuestro propio Hispanismo, ¿ cómo mirar más allá ?.....
Ulibarri como bien sabes he defendido siempre esa especie de Francia " paralela " , cuyo origen fundacional radica en Clodoveo, y hasta nuestros días con el mismísmo Monsieur Lefevbre. Pero creo que antes que todo eso, está el Hispanismo.
Ah por cierto ¿ Españolismo rancio ? Como si tu " europeísmo " fuese moderno...Jajajjajajajajaj
Al desconocer la etimología de " español " te soliviantará, como es lógico, el " españolismo "...Este foro se llama Hispanismo, pero vamos, que para mí no es un insulto el que me llamen españolista, al contrario. En cambio, sí sería un insulto que me dijeran thiriartista o algo así.
Qué lástima, sospecho que nos hemos perdido una lección magistral. :pCita:
Iniciado por identitario_nr
Veo que no has entendido nada. Cero. Yo no he dicho que tus ideas sean modernas, sino una adaptación trasnochada de una política para un momento concreto, los años 30, esto es el siglo pasado.Cita:
Solo te dire una cosa, mis argumentos a los que llamas modernos, son en realidad cuestión de lógica...
En cuanto a llamarlos argumentos, tampoco lo he hecho porque la realidad es que no has presentado ni una sola argumentación hasta ahora, y te has limitado a una dialéctica facilona de descalificación simplona.
Error político muy grave es faltar al sistema natural de los pueblos hispánicos, que es el foralismo, y forzarlos a un sistema extraño por extranjero (francés) y multiculturalista, que es el centralismo. Y la prueba de que esto es un error enorme, los independentismos que son reacción a este error.Cita:
Creer en una patria hispana federal y dejar de lado europa es un error político muy grave.
Pero para ver esto es necesario hacer un pequeño esfuerzo de análisis histórico-político, cosa que tú no has hecho.
Por otra parte, rechazar el federalismo hispánico para abrazar un federalismo europeo es una muestra de hasta qué punto se ha extendido el multiculturalismo.
Sí, efectivamente, me refería a Arnaud Imatz. Sé que además hay otros hispanistas, como ese que citas. Por otra parte, la figura de José Antonio goza de cierto predicamento en los ambientes patrióticos franceses y también la de Franco en algunos sectores nacional-católicos (lo que no digo que sea bueno ni malo). Y también está lo que tú comentas del aprecio que nos tienen los tradicionalistas franceses. Por eso digo que tampoco podemos caer en despreciar a los franceses o en revivir la Guerra de la Independencia, etc...Cita:
Iniciado por Ulibarri
Mientras se limite a la Isla de Francia y al Franco Condado, no tengo ningún problema ni siquiera para reconocerla como una nación. Pero si por Francia entendemos el estado aniquilador, tanto pre como post-revolucionario, seguirá siendo un enemigo ya no sólo de las Españas, sino también de la auténtica Europa.Cita:
Iniciado por Alonso De Ojeda
Kontra no hace falta revivir nada, ellos tienen ocupada una parte importante de nuestro territorio; por lo demás suscribo a Bruixot. Mientras los patriotas franceses no reconozcan esto, por mí que les den.
Comparto absolutamente lo dicho por Bruixot en sus anteriores posts, y especialmente en ese que remarco.Cita:
Iniciado por Bruixot
La Francia actual no es una nación. Es una invención del jacobinismo y, como tal, su único objetivo ha sido la instauración de, probablemente, el estado-nación más represor para con las diversidades regionales, en Europa y quizás en el mundo.
Coincido con Bruixto, además, en reconocer a Francia, si se ciñe a lo que es realmente: Illé-de-France y al Franco Condado. El resto de Francia... simplemente nunca ha sido Francia.
Un saludo.
¿Francia no es una nación? Me gustaría saber cuáles son las que consideráis auténticas naciones.
Yo no he dicho que Francia no sea una nación... Si lees mi post detenidamente, podrás ver como digo:Cita:
Iniciado por Kontrapoder
La Francia actual no es una nación (y subrayo ahora lo de actual).
De todos modos, te devuelvo la pregunta. Según tu post, ¿consideras que la Francia actual es una nación?
Un saludo!
Kontra, Francia carece de los requisitos mínimos para ser una Nación, un conjunto de pueblos con un grado mínimo de homogeneidad etno-cultural.
No existe una etnogénesis de ningún pueblo francés, ni al modo de la etnogénesis de los pueblos germánicos como Nación, ni al de los pueblos hispánicos como Nación.
Francia es un Estado heterogéneo que abarca naciones tan dispares como la occitana, la bretona, o la germánica (Alsacia y Lorena).
Esta composición peculiar la convierte en una entidad aniquiladora de la identidad de dichas naciones para poder conseguir una falsa homogeneidad. La Unión Europea, si te fijas bien, está diseñada bajo el modelo multiculturalista que representa Francia.
También, basado en el estatalismo francés, los Estados Unidos de América se llaman a sí mismos nación. ¿Pero lo son?
Mucho ¿ europeísmo ? pero no se conoce nada de la Hispanidad, y encima se reclama al centralismo....La misma bandera republicana evocaba al jacobinismo equivocándose, creyendo que el morado era de Castilla, cuando era del Conde -Duque de Olivares...Identitario, sufres la misma paja mental del típico chavalín desorientado, que acaba creyendo que el casco con cuernos es más mitológico-revolucionario y se olvida de su mismo origen....Espero que el tiempo te haga darte cuenta de las cosas, yo también pasé por ahí. Ah, y Ramiro ni era federalista ni europeísta, al menos en el sentido que te quieren hacer ver.
hola todos
soy breton,no soy miembro de Adsav,pero me coincido en varios puntos con ellos y con su programa
no hé leido todo el topic,porque soy un holgazan,pero Adsav es un partido independentista,no regionalista,como el UDB(Union Démocratique Bretonne,izquierda y no hacen nada para Bretaña)
para las banderas con corazones y cruzes,nadie las utilizan aqui,las veo por primera vez,utilizamos el Gwenn-ha-du y el Kroaz-du sin nada,es mas bonito:)
pero el Kroaz-du no es muy popular por el momento en Bretaña,mucha gente no lo conoce tampoco,el GHD es la bandera que todo el mundo utiliza para cualquier cosa
saludos
independencia
Un saludo afectuoso desde el sur español Kamino. Espero que encuentres en el Hispanismo un aliado frente al jacobinismo gabacho que nosotros también padecemos.
Ongi etorri forora! Bienvenido al foro!Cita:
Iniciado por Kamino
gracias Alonso y Vascongado
es que no vengo a menudo en internet
bueno,aqui,todavia la misma mierda,pero el peor en la "actualidad"del"Emsav"(esta palabra significa el movimiento autonomista y independentista en general)es que como lo sabeis tal vez,hay todavia bretones en las carceles francesas,el govierno frances los sospecha de ser miembros del ARB(Ejercito Revolucion Breton)estan muy a la izquierda,pero el presidente de Adsav los ha mandado revistas del partido,por solidaridad nacional,lo triste es que como son buenos ciudadanos franceses en sus cabezas,han rechazado,porque no quieren de la derecha,es muy peligroso como son los jovenes en Francia pero tambien en Bretaña(camisetas del Che,no pasaran....)
no sé si es igual en la Peninsula,pero la sociedad del"hexagone" esta impregnada de un sentimiento anti-nacional,muy fuerte
saludos
independencia
¿Ahora somos amigos de los separatistas franceses?Cita:
Iniciado por Alonso De Ojeda
Quizás desde tu punto de vista sean separatistas, pero desde el mío y el de unos cuantos de este foro no lo son. Simplemente, porque la Bretaña no es Francia. Francia se limita a la Illé-de-France y el Franco Condado.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Un saludo.
¿Y en qué te basas para decir eso?Cita:
Iniciado por vascongado
A mí no me haría gracia que los franceses dijesen que España sólo es Castilla y Andalucía, por poner un ejemplo.
Vaya Vascongado, que Ojeada repita como una cotorra alguna proposición "impactante" como la que hizo Bruixot pase. Pero no lo esperaba de ti.Cita:
Iniciado por vascongado
El Franco Condado es más español que Occitania. Con el Franco Condado sí que nos une una común tradición más allá de meras coincidencias culturales o étnicas (a día de hoy muy difusas). Por cierto, Francia es bastante más que la región de Illé-de-France y quien lo niegue me temo que lo hará condicionado por un pangermanismo extremo.
No creo que Francia sea comparable al caso de España, ni de lejos, ya que la "nación" francesa no es mas que un invento forjado a base de someter a los diferentes pueblos que los francos iban conquistando para su reino, reino el cual dió el nombre a Francia, pero... ¿són los franceses "francos"? Nada mas lejos de la realidad, en el Estado francés conviven los latinos del sur (occitanos), los celtas de la Bretaña y los alemanes (sí, alemanes) de Alsacia-Lorena, por no hablar de los normandos (antiguos daneses), de los corsos (italianos) o los españoles de Iparralde y Cataluña Norte. Todo lo contrario que el caso de España, ya que esta fue buscada y recuperada por los mismos hispanos, que así se habian considerado desde los tiempos de Roma, con lo que la intervención de los Visigodos solo fue la plasmación de lo que los hispanos querían, que era la unión politica de toda la peninsula, algo que con Roma no se consiguió del todo (si, estabamos compuestos de provincias al servivio de Roma, no eramos un Estado). Ya más tarde, ningún reino cristiano hispánico sometió a ningun otro y todos se creian participes de lo mismo, algo que se vería reflejado en nuestra tradición foral, cosa que en Francia nunca se ha tenido ni en sueños, hecho que para mi, solo demuestra que en Francia solo es francés el parisino o el de alrededores, y así seguirá siendo hasta que Francia no sea reducida a lo que realmente es.
Más sobre esto en "El Franco Condado hispánico" de Élías de Tejada ¿no?. Amplía un poco por favor, por aquello de disponer de alguna información. Esos libros son imposibles de conseguir.Cita:
Iniciado por Ulibarri
La nación francesa, es el resultado de la fusión histórica de diversos pueblos germánicos, normandos y francos los más influyentes, pero no sólo ellos. En ese proceso de formación no interviene en ningún momento una gran parte del actual estado llamado Francia. Francia no le debe nada a Occitania, ni a Bretaña, ni al Rosellón, ni a Iparralde, es una entidad explicable sin ellos, y no hace falta acudir a un pangermanismo para hacerlo. Esto no sucede con España, donde son necesarias las partes para explicar el conjunto. Esa es la diferencia entre ese Estado y el nuestro, a pesar de la confusión que supone que exista un Estado llamado España que no coincida con su extensión. Esto resultaba muy obvio hace 150 años, antes del proceso acelerado de asimilación, porque aun si aceptamos que Francia existe tal y como es hoy, no hay más remedio que aceptar que hay franceses genuinos y franceses culturalmente asimiliados. Esa es otra diferencia con España, aquí no existe el español original que vive en la "Isla de España", aunque los liberales españoles, que como sabemos son de tipo afrancesados, hayan tratado de crearlo a partir del español castellano.
Quizá sea más fácil de ver con el Reino Unido. La nación inglesa, formada de la lucha y fusión de anglos, sajones, jutos y normandos, es claramente diferenciable de la escocesa y la irlandesa, de formación distinta. Casi todo el mundo puede explicar Inglaterra sin acudir a Escocia e Irlanda. La diferencia entre el Reino Unido e Inglaterra es obvia, como era obvia la diferencia entre Francia y la nación francesa hace no tanto tiempo.
Todo esto es independiente de la consideración que se tenga luego de Francia en sí. Pero lo que es seguro es que no es comparable a lo que es España.
Ulibarri, perdona pero hay formas de decir las cosas. Vale que yo sea menos inteligente que vascongado; pero repito; estás en un foro de una organización de la que vascongado y yo somos militantes, así que por favor, ten un poco de respeto.
Por lo demás Kontra, tú pones igual el caso español con el caso francés, cuando no tienen absolutamente nada que ver. La nación francesa es un engendro violento y exterminador, como el Reino Unido y la nación española está desintegrada; y es anacronizante compararlas. No entiendo ese servilismo hacia Francia, espero que esté condicionado por el desconocimiento; que yo, también tengo.
Y si los germanistas quieren recuperar Alsacia y Lorena, por mí que le den a Francia, no me une ningún tipo de vínculo a esa nación que lleva siglos robándonos. Realmente, es algo que ni me va ni me viene.
Yo desde aquí apoyaré a los patriotas bretones y a todos los hispanistas que se encuentren sumidos en la dictadura de la V República Gaullista.
Perdona, servilismo ninguno. Precisamente como tengo bastante desconocimiento me parece muy temerario lo que hacen algunos aquí de diseñar las naciones a su gusto, quitando y poniendo regiones a su libre albedrío. Que me expliquen a mí por qué Bretaña no debe formar parte de Francia y en base a qué decidimos sobre la existencia de otras naciones. No creo que a los camaradas franceses de Acción Francesa o de Garde Franque les hagan mucha gracia nuestras elucubraciones. Además, con independencia de la base histórica que pueda haber, me parece completamente masoquista apoyar movimientos secesionistas en otros países cuando aquí en España tenemos un problema secesionista de 3 pares de cojones. ¿Con qué derecho luego decimos que Vasconia o Cataluña forman parte de España? ¿Creéis que van a escuchar nuestras razones históricas cuando andamos apoyando movimientos separatistas de otros países?Cita:
Iniciado por Alonso De Ojeda
Yo no tengo por qué tener camaradería ninguna con Garde Franque ni con ninguno de esos mientras no reconozcan la territorialidad hispánica, lo mismo pasa con el Reino Unido. No me sujeta nada ante ellos, porque ante todo, está el Hispanismo.
Sobre Francia hay otros que te pueden ilustrar mejor que yo; pero pienso que sigues juzgando en igualdad a formaciones de Patria como Francia y España, lo cual es una barbaridad por muy poco conocimiento ( como el que tú yo tenemos ) se tenga.
El caso nacional español nada tiene que ver con el gabacho, ni con el italiano, el alemán o el " británico ". No se puede juzgar por igual; así hacen los marxistas en su interpretación histórica; como antaño los liberales.
Por cierto, que ha sido siempre Francia la que ha apoyado al separatismo antiespañol, como a la ETA en el régimen de Franco; cuando nada tiene que ver el caso vascón con el irlandés o el bretón. A los vascos nunca se le prohibieron matrimonios, ni se le quitaron tierras, ni se le intentó exterminar; y colaboraron en la Reunificación Hispánica poblando y pactando foralmente con Castilla ( Los vascones de Navarra con Aragón ) y no hay diferencias religiosas. Es que España no es Francia ni Gran Patraña.
Al final llegaremos al absurdo de que la única patria verdadera es España y las demás son todas invenciones. Todo muy realista.
Conste que yo no he dicho que Francia deba estar unida o separada, asunto que resulta indiferente, me he limitado a señalar que Francia y España no son lo mismo.
Bueno, sobre el primer comentario que haces, no voy a responderte porque no me gusta entrar al trapo en este tipo de cuestiones, ya que ni es mi estilo, y además, tampoco creo que lo hayas hecho con mala intención, porque sueles ser bastante respetuoso en tus posts. No me lo voy a tomar a mal, pero vamos, que tampoco ha sido muy afortunado.Cita:
Iniciado por Ulibarri
Sobre tu consideración que el Franco Condado es más español que la Occitania. Bueno, yo respeto tu punto de vista, pero no lo comparto. Sobre el pangermanismo extremo, no creo que sea mi paso, ya que de "pangermano" tengo poco... Sigo pensando que el Franco Condado es una de las piedras angulares de lo que ahora conocemos por Francia. No voy a incidir en el asunto ya que creo que Donoso lo explica de un modo claro y conciso en su post, y no considero necesario volver a repetirlo.
Bueno, no creo que muchos de los participantes de este foro podamos ser "camaradas" de Garde Franque, ya que nuestra concepción de Francia es bastante diferente de la suya (aunque la de ellos es, desde luego respetable, pero no asumible por nosotros como hispanistas). A mi, por lo menos, no me hace tampoco mucha gracia que Garde Franque incluya en sus fronteras la Bretaña, Iparralde o el Rosellón por ejemplo.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
A ver, Kontra, la cuestión es que no se puede comparar el caso de la Bretaña con el caso de, por ejemplo, Vasconia. Las Provincias Vascas decidieron a lo largo del siglo XIII tomar, de modo voluntario, como Rey al Castellano. Y, desde entonces, se ha ido forjando una unión, provechosa para ambas partes. Por mucho que rebuznen los separatistas, aquí no ha habido una invasión ni una conquista militar. Ni tampoco una imposición de ninguna clase, ni cultural, ni lingüística, etc... hasta el siglo XIX, donde curiosamente, se toma como modelo el jacobinismo centralista, tan francés por otro lado. En el caso francés, sólo se ha buscado aplastar las culturas e identidades de territorios, como la Bretaña por ejemplo, que fueron tomados por las armas. En el caso de las Provincias Vascas y el Principat, es cierto que hay un problema de separatismo, pero no lo veo así en el caso bretón ni mucho menos. A los bretones se les impuso ser franceses por las armas, y los desvelos por acabar con todo vestigio de cultura e identidad bretona desde París han sido realmente notables.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Totalmente de acuerdo con este post de Ojeda.Cita:
Iniciado por Alonso de Ojeda
Un saludo!
Ulibarri creo que ha estado un poco picaron por cuestiones más personales que otra cosa. Hace años leí el "Franco Condado Hispánico" y retuve sobre todo aspectos emocionales, como que sus habutantes gritaban !Viva España! en contra de su anexión a Francia (mi familia es medio carlista y medio republicana). También concuerdo en que hay otros territorios que también en sentido puro pueden considerarse franceses más allá de la Isla de Frabcia. El problema es que la Francia actual es una de las naciones más indistutidas a pesar de su praxis histórico, ¿que se puede hacer contra eso?. Os comento un ejemplo: mi peluquera es una francesa hija de inmigrantes españoles que ha vivido en Bretaña. Cuando le hablo de la lengua y la cultuta bretona le suena a coña. Y vota al FN porque no aguanta los moros, ¿qué hacemos entonces?
Kontropoder: como le ha dicho Lo Ferrer,Francia es una construcion muy extraña,sin enlaces entre la gente que la forma,a ver un mapa como pueden existir enlaces entre les Flandres y el Pays Niçois,eceptado el odio del jacobismo,entre el Mar del Norte y el Mediteraneo,norte de Europa y latinos..no podemos comparar España con Francia
y ademas,sabes,las"nuevas"organizaciones "nacionalistas"franceses como el Bloc Identitaire y les Jeunesses Identitaires no tienen ningunos problemas con nacionalistas indepententistas de Bretaña,sin embargo,claro que el FN no va ayudarnos,son demasiado azulblancorojo y anti-Europa,pero JI y BI no utilizan la bandera francesa por ejemplo,solamente cruces celtas y banderas de las "provincias"francesas donde vienen sus miembros (Occitania,Comté de Nice,Flandres,Alsace...)luchan para Europa y entonces no tengo problemas con ellos,los respecto
no voy a decirte"Asturias no son españolas"o no sé,porque no conozco bastante España y sobre todo no soy ni asturiano ni hispanico,no he de emitirte mi punto de vista,porque respecto tu modo de ver las cosas(y tambien de los asturianos,por el ejemplo)y no voy a meterme en cosas ajenas,pero no es que no me importa,al contrario,soy solidario con todos los nacionalistos de Europa,porque tenemos problemas iguales(immigracion...)
para la "Garde Franque"no sé si existen todavia(?)y el FN,Jean-Marie Le Pen habla aveces de sus dos patrias"Bretaña y Francia"...
por fin,como ha dicho Vascongado,Bretaña empezaba de ser francesa por las armas y no tenemos ningunos derechos ni reconocimientos,a ver los idiomas..es todavia prohibido aqui,hace une importante diferencia con España
saludos
para una Europa unida
Sí, de la particular forma de entender Europa de Jeunesses Identatitaires ya tengo noticia. Véase sino la sección vasca de su agencia de noticias, que es claramente proetarra y batasuna:
http://euskadi.novopress.info/
Estos todavía se la siguen cascando con el mapa de Europa de las etnias encontrado a un supuesto SS francés. Tengo claro que son mis enemigos y que prefiero una "Europa de las Patrias".
Lo innegable es que España nunca ha obligado a nadie a sentirse español, ya que esto lleva saliendo de dentro de todos los españoles desde hace mas de 10 siglos, tiempo que, Francia, solo ha empleado en ir "inventandose" a si misma a partir de someter a pueblos bien distintos que nada tenian de "franceses" hasta que por las armas alguien creió lo contrario, el ejemplo mas cercano es el de Corsega, que fue invadida hace 2 siglos cuando antes nadie se hubiera atrevido a negar que era italiana, o hace 3 siglos, con Iparralde, el Roselló y Alsacia-Lorena, o... 4, donde, por fin, nos encontramos con Bretaña, y bien, esas son las zonas en que hoy por hoy se encuentra mas independentismo, que para mi está mas que justificado, o esque alguien ve ni que sea un 1% de similitud con alguno de los separatismos de España? Yo creo que todo esto se terminaria con una federación española, algo que, por ejemplo, los independentistas bretones o corsicos no quieren para Francia.
Tengo la ligera impresión de que eso es como querer apagar el fuego con gasolina. Más que nada porque ya vivimos en un Estado más que federal (¿qué queda ya por transferir?) y no parece que el fuego se apague sino que se aviva por momentos.Cita:
Iniciado por Lo ferrer
Coincido plenamente con el post de Lo Ferrer. En primer lugar, el independentismo que existe en Bretaña u otras zonas de la actual Francia no tiene, en absoluto, comparación con el caso de Las Españas.
En primer lugar, porque el independentismo bretón nace en el mismo momento en que Francia toma la Bretaña por las armas. Es decir, una respuesta al invasor.
Por el contrario, el separatismo vasco no es una respuesta al invasor -porque nadie ha invadido las Provincias Vascas- sino que es la invención de un individuo llamado Sabino Arana y las posteriores derivaciones que ha habido de su ideario.
Un saludo!
Tienes bastante razón el lo que dices, Kontra. Es cierto que, a día de hoy, Las Españas es un estado más federal que otra cosa. De hecho, las autonomías tienen más capacidad de autogobierno que países federales como Austria o Alemania como máximos ejemplos de federalismo en Europa.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Un saludo!
Por cierto, y aun a riesgo de salirnos de la temática del post (y que me perdonen los moderadores :D ), pero... ¿qué hace el Movimiento Social Republicano en esa web?Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Un saludo!
Bueno, muchas de las criticas de ERC a España se basan en la conocida frase de: "el Estado no nos devuelve todo el dinero que aportamos" a la que normalmente le sigue la otra de: "todos nuestros problemas vienen de ahí", con lo que si la Generalitat pasase a administrarse todo el dinero ella solita, ya no tendría mas excusas para justificar absolutamente todos los problemas del gobierno catalán, que es lo que ahora tanto se utiliza para manipular a la población, así que se podría decir que si alguna vez ERC lo propone, se habría auto-condenado a permanecer en España hasta la desaparición de este Sistema Solar (por lo menos :p).Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Por cierto vascongado, eso por no hablar del apoyo que franceses y británicos dieron al separatismo de nuestro Imperio....
Kontra, yo no he dicho que la única patria sea España; he dicho que el analizar desde la misma base a los pueblos es cosa del marxismo y de su método histórico pseudodarwinista.
Bueno, ese es otro tema. Se lo he hecho saber por activa y por pasiva a los del MSR y me han contestado que están presionando a "Jeunesses Identitaires" para que retiren la página proetarra. Parece ser que les prometieron que no volvería a tener contenidos proetarras pero al final nada de nada. Me parece que no han presionado lo bastante o que literalmente se la suda. En esa web también están alojados los de Forza Nuova, que se ocupan de la sección italiana, que naturalmente ni se enteran del cariz de la sección vasca. Es vergonzoso que estos francesitos se rían en nuestra cara de esa forma.Cita:
Iniciado por vascongado
¿Crees que el nacionalismo tiene límites? Me parece que no conoces el verdadero carácter del nacionalismo. Cuando rompas la caja única de la S.S. para satisfacerles entonces pedirán otra cosa. Ya lo han hecho antes. Antes sólo pedían que se les reconociese cierto autogobierno. Ahora piden lo de romper la caja única. Mañana pedirán el ejército propio, si no lo están pidiendo ya. Y luego la independecia total. El nacionalismo nunca se detiene. No soy partidario tampoco de una solución de mano dura, pero desde luego el nacionalismo separatista no se aplaca accediendo a sus reivindicaciones. Al contrario, se aviva.Cita:
Iniciado por Lo ferrer
No te quito razón... aunque esto tampoco se solucionará haciendo oidos sordos, ya que llegará un dia en que cierto partido tendra el suficiente numero de votos como para hacer lo que quiera (independencia total, creación de ejercito propio, etc), y antes de que se llegue a ese punto, en que por otra parte, el ambiente podría estar bastante caldeado... lo mejor será hacer algo con lo que la unidad de España no pueda peligrar, pero que tampoco existan razones para que el nacionalismo pida mas, es decir, que todos queden decepcionados con el pacto, tanto desde Madrid como desde Barcelona, unos porque creerán que Barcelona esta al borde de la independencia, y otros porque verán que su gallina de los huevos de oro ha desaparecido.Cita:
Iniciado por Kontrapoder
Respecto al asunto del MSR: Kontra y resto de foreros, ¿no creeis que los del MSR buscan la publicidad a cualquier precio, da igual si es buena o mala? A mi es que es la impresión que me da y la conclusión que saco de todo esto. El MSR juega con la ambigüedad, y a la larga, todos sabemos lo que suele pasar cuando se lleva esa política...
Un saludo!
Kontra, a pesar de que los pueblos hispánicos son por su naturaleza una nación, hemos pasado siglos viviendo bajo una administración no nacional hispánica, sino estatal francesa.
El problema actual de las autonomías es la desorganización de algo que ha crecido sin orden ni concierto, y sin tener en cuenta la idiosincrasia de los pueblos hispánicos de forma individual ni en su conjunto. Del mismo modo que el estatalismo afrancesado que nos fue impuesto.
Como nación no debemos temer a un «federalismo» que se construya en clave de modernidad desde los antiguos fueros históricos de los distintos territorios. Un «neo-foralismo» no nos es extraño, sino que es la forma política natural hispánica.
Sólo un estado -que no nación- como Francia debería temer semejante propuesta. Y debería temerlo porque, desmantelado el estado, no habría nada que la sostuviera y perdería toda razón de existir.
No es el caso de Las Españas. Muy al contrario. Es precisamente la adopción, por imposición, de un sistema estatal como el francés lo que ha creado el engendro del independentismo, y como reacción al estatalismo jacobino.
El MSR como movimiento Socialpatriota europeo y europeista no tiene ningúna vinculación con Novopress Euskadi, pero eso no quita el formar parte de esa red de información alternativa.Cita:
Iniciado por vascongado
Nada que ver.
No, ya te digo yo que no, no es publicidad alguna, ni juego, ni nada. Se hace política, a algunos os podrá molestar, pero los que trabajamos en ese proyecto tenemos claro lo que significa ambigüedad, tanto es así que somos claros, directos y comprometidos con lo que sabemos que hay que hacer.Cita:
Iniciado por vascongado
Para gustos dentro de ese "espectro" hay colores.
A ver, aclarate, por favor. Dices primero que El MSR como movimiento Socialpatriota europeo y europeista no tiene ningúna vinculación con Novopress Euskadi para luego decir que eso no quita el formar parte de esa red de información alternativa, ¿cómo se entiende eso de que "no teneis ninguna vinculación" pero luego formais parte de esa "red de información alternativa?Cita:
Iniciado por identitario_nr
Vale. No sois ambiguos. Entonces, ¿porqué haceis política en una web proetarra? Si a eso lo llamais hacer política, baje Dios y lo vea...Cita:
Iniciado por identitario_nr
Un saludo!
Cita:
Iniciado por vascongado
Creo que lo que no ve claro Vascongado es dónde está la coherencia (e incluso tal vez la integridad) en compartir un espacio de información política con semejante chusma.
Yo, sinceramente, tampoco.
Ah, y ya que estamos en ello, creo que el MSR también se estuvo «encargando» de la sección española de altermedia, que si no me equivoco es de capital americano. Por curiosidad, ¿quién es el anglo-sajón neo-judaico detrás de eso, David Duke o Don Black?
Recuerdo que había banners de David Duke. Y si no recuerdo mal tampoco, precisamente el MSR abandonó Altermedia porque no deseaban esa "compañía". Sólo queda que hagan lo propio con Novopress.Cita:
Iniciado por Bruixot
No habría que jugar con especulaciones en algo tan serio como es la política y mas la que nosotros hacemos.
La coherencia de la que habáis dista con la vuestra cuando intentáis globalizar un medio de información y pasar por la piedra a todos.
Simplemente se trata de una antena con la que se está hablando, pero lo fácil, como siempre es criticar y no dar alternativas.
¿ Y en esas alternativas del jacobinismo europeísta entraría una federación con los bosnios musulmanes; o quizás con el Reino Unido judeoanglicano....? :p
Más bien alternativas al jacobinismo antieuropeista ...
Con respecto a lo otro ... Personalmente, no tengo nada encontra de los ingleses, para mi aquello de llamarles piratas y tal se lo dejo a otros... quizá me haya desvinculado de esa política tan antigua e irreal. No creo en ese reino unido.
Y a los bosnios, te seré claro. No tengo problemas en cuanto a su credo, la política está a un lado y al otro la religión. Si se sienten europeos, son europeos, y defienden Europa, no hay problema.
La federación de Europa es algo que defendemos sin excluir ningún país por su mayoría religiosa, aunque ofenda o moleste a algunos.
Intentar embolsar la política y la religión conlleva problemas, aquí parece que defiendes esto, pero no estoy de acuerdo. Son cosas diferentes.
Aquí nadie está jugando con especulaciones sino con realidades. La realidad es que ha pasado mucho tiempo desde que se introdujo esa "antena" proetarra y de momento, nasti de plasti. Precisamente como la política es una cosa seria, no me parece serio compartir blog con un proetarra.Cita:
Iniciado por identitario_nr
Aquí no te entiendo nada.Cita:
Iniciado por identitario_nr
Me parece muy bien que se hable como primera solución, pero si no se obtienen resultados en un tiempo razonable, habrá que tomar una determinación ¿no? Por otra parte, un blog de esas caratcerísticas se monta con la punta del zapato.Cita:
Iniciado por identitario_nr
Más bien alternativas al jacobinismo antieuropeista ...
Sí claro, por eso reivindicas a Ortega y Gasset, jacobino liberal, artífice de la idea de " Estado Español ", defensor de la Nación-Estado y de Castilla como médula de España.....
Con respecto a lo otro ... Personalmente, no tengo nada encontra de los ingleses, para mi aquello de llamarles piratas y tal se lo dejo a otros... quizá me haya desvinculado de esa política tan antigua e irreal. No creo en ese reino unido.
Y a los bosnios, te seré claro. No tengo problemas en cuanto a su credo, la política está a un lado y al otro la religión. Si se sienten europeos, son europeos, y defienden Europa, no hay problema.
La federación de Europa es algo que defendemos sin excluir ningún país por su mayoría religiosa, aunque ofenda o moleste a algunos.
Intentar embolsar la política y la religión conlleva problemas, aquí parece que defiendes esto, pero no estoy de acuerdo. Son cosas diferentes.
Bueno esto puede ser defendido igual por el PP, PSOE, etc.; el típico laicismo, que en el fondo, es visceral anticristianismo. El caso es que no entiendes lo siguiente :
España, como Patria, se unifica al calor del altar en el III Concilio de Toledo. Yo personalmente respeto al que no sea católico, pero lo que no tolero es que se sea anticatólico; pues sencillamente, es ser antiespañol; guste más o guste menos; la Catolicidad sería koiné de los Pueblos de Las Españas y su máxima inspiración.
El MSR siempre ha sido muy proserbio....¿ Bosnios que defienden a Europa ? ¿ Defender a Europa en base a una cosmovisión enemiga, invasora, que defiende la esclavitud, la poligamia o el maltrato a la mujer ?....España y la Ortodoxia se cuidaron de la invasión mora y turca porque se sabía de la pérdida de la esencia imperial de Occidente.
Yo también tuve muchas contradicciones de más jovencillo ( Y no tan joven ) por culpa de un ambiente que a cierta edad pueda parecer influyente-atractivo. En fin, el tiempo pone a cada uno en el lugar que le corresponde.
Por lo demás, el MSR ha hecho homenajes al masón Castelar en sus principios ( Que se avergonzaba de nuestro Imperio...Liberal puro y duro ), Eduardo Núlez escribiendo a favor de la idea jacobina de Nación y calificando el catolicismo como moral caduca en Bajo la Tiranía...Y está más pendiente de Arafat y Chávez que de España....
En fin....
No se de donde te sacas que el Movimiento Social Republicano como partido político sea anticristiano, de la misma manera que no entiendo esa férrea conducta ultracristiana.
Para mi, como no cristiano, la crítica al crstianismo es normal, al igual que la critica a la religión musulmana, o a las religiones "orientales". De ahí a ser anticristiano va un trecho demasiado grande.
Otra cosa es que te adelantes a los acontecimientos y veas más allá de las palabras claras y concisas que se dicen. Es decir, mear fuera del tiesto.
Si para vosotros España nace en el concilio del Toledo bajo el cristianismo, para mi lo hace mucho antes, manteniendo la religión un segundo plano.
El MSR no es proSerbio, ni proBosnio, ni proGermanico, es simplemente Europeista y defiende a cada uno de los pueblos que conforman este Continente, dejando a un lado las amistades o enemistades de cada nación. Europa es mucho más que un grupo de amigos, donde puedas decir "inglés no, italiano sí."
La religión musulmana (a la que personalmente no tengo ningún aprecio ni ningún desprecio) es otra más de esas religiones que nacieron por las tierras de Asia menor, con una visión de la vida de la muerte y de tantos conceptos claramente diferenciada del espíritu, interpretación o vida de los mal llamados indoeuropeos (pueblos arios). Unos pertenecían a la civilización solar y otros no.
Aún así, ni preferimos unas ni preferimos otras, nos mantenemos al margen.
Quizá convenga recordar a los aferrados ultracristianos sus posiciones actuales y pasadas acerca de la ciencia, de la técnica etc.
Hay cierta cita que dice algo así como "Quita antes la paja de tu ojo que la del ojo ajeno".
No se trata de cuestiones de edad, se trata de conceptos con los que estar o no estar de acuerdo. Y yo defiendo el programa de ese partido.
La moral caduca de la que haya podido hablar Eduardo es algo personal, pero como siempre, la cuestión es confundir, retocar cambiar y mentir. Que es lo que saben hacer mejor ciertos "patriotas" (y no hablo de Eduardo ...).
Cual es el problema de estar con el pueblo palestino¿?
Cual es el problema de estar con el único valiente, nos guste o no, capaz de enfrentarse a la maquinaria de los USA¿?
¿ Dónde nace España , según vuesa merced ?
Usted equipara, pues ve la " crítica normal " al cristianismo y al islam....Toma ya.....Qué atrevida es la ignorancia y la confusión juvenil; como me recuerdas a mí....
Aquí no hay problema con los palestinos, aquí pasa que lo que pueda acontecer entre judíos e islamistas pues....Se ignora a los cristianos, que realmente lo están pasando mal.
El MSR no ofrece alternativas para los problemas españoles; y encima alaba a antiespañoles como Castelar o Chávez.....Mezclándolo todo con una estética pagana de la Nueva Derecha antinazi, celebrando solsticios, y encima trae aquí a cantautores tradicionalistas como es Skoll....Pobre Skoll, supongo que no sabía donde se metió.
El MSR criticará a los fachas de aquí, pero no dudará en ir a Estrasburgo para fotografiare con Le Pen y Gollnisch....
¿ Acerca de la cienca ? Quizá os convenga a los ateos recordar los gulags o a los neopaganos los sacrificios humanos.....
En fin...Más de lo mismo.
Europeísmo de un nacionalbolchevique.....Y encima, si no se quiere, se reclama a los jacobinos.....
Cita:
Iniciado por Ordóñez
Hispania nunca fue una provincia romana, sino varias provincias. De todas formas podría exponer usted su concepción de Patria....
¿ De qué palestinos habla ? ¿ Filisteos, galileos, hititas, hurritas, amorreos, árabes....?
Si sois laicos, ¿ cómo que celebráis solsticios " neopaganos ?....
¿ Chávez contra la hegemonía americana ? Hombre, Chávez es americano, su ideología política está basada en resucitar a un traidor masón antiespañol y en más de un discurso nos ha puesto a los españoles de genocidas... Si Ramiro le oyera....
No me molesta que me llame Torquemator. Lo que me molestaría sería que me llamase orteguiano o thiriartista, cosa que usted sí es.
Por cierto cita a Carlomagno y los sajones....¿ Y qué hay de sus amigos anglosajones masacrando celtas en las Islas Británicas o hispanos en las Malvinas....?
Eso por no hablar del culto al emperador, la tolerancia para con la homosexualidad, los sacrificios humanos y abortos, etc.....El neopaganismo que profesáis no es otra cosa que la elucubración de un neoderechista antinazi que poco o nada tiene que ver con el paganismo histórico.
En fin, a seguir cosechando éxitos.
Por cierto cita a Carlomagno y los sajones....¿ Y qué hay de sus amigos anglosajones masacrando celtas en las Islas Británicas o hispanos en las Malvinas....?
Así empiezas ... y terminas tu solo...
Eso por no hablar del culto al emperador, la tolerancia para con la homosexualidad, los sacrificios humanos y abortos, etc.....El neopaganismo que profesáis no es otra cosa que la elucubración de un neoderechista antinazi que poco o nada tiene que ver con el paganismo histórico.
No se de donde te sacas eso, repito que no soy neopagano.
Y sí, seguimos cosechando éxitos, mientras otros siguen con sus pajas mentales.
Ya esto es lo último; que uno del MSR me acuse de " pajas mentales "......
Hugo Chávez
Castelar
Arafat
Milósevic
Coalición con Izquierda Republicana y Partido Republicano Radical Socialista y fotito con la tricolor
Fotito con AJE
Fotito con Gollnisch y la Fiamma Tricolore en Estrasburgo
Y a todo esto....
¿ Dónde os dejáis a España ?
Se me ha borrado un mensaje. Desconozco el motivo, pero eso no es jugar limpio a menos que sea un problema ajeno a ustedes.
Un saludo
He revisado el Historial de moderadores y no consta que se haya borrado ningún mensaje en este hilo. Si lo que quieres decir es que has escrito uno y no ha salido, será un problema tuyo.
Yo tampoco tenía constancia de ello, como dice Donoso. Sea como fuere, espero con ansias la respuesta del europeísmo popular antiespañol:p
Por cierto estoy viendo que os habéis reunido con la Noua Dreapta de Rumanía, que se consideran muy herederos de Codreanu....
Yo me pregunto....¿ Qué tenéis qué ver con ellos....? Sinceramente, algunos grupos extranjeros deberían fijarse mejor....
A esta gente les sueltas lindezas anticristianas como acostumbráis, y no le digo lo que son capaces de hacer...Claro que, si utilizáis un lenguaje distinto con cada cual....
Por si quedaba alguna duda con respecto al MSR; recomiendo que leáis el artículo de Cristina Pérez para el boletín de la Federación Sur; donde hablan de la actuación de Bono para con el 12 de Octubre; o también Norling opina ligeramente de un libro y del nacionalismo vasco.....
Acabo de registrarme a este foro y encuentro este tema sobre Adsav. Es cierto que el último mensaje que mencione Adsav ya queda lejos, pero quisiera aclarar que Adsav es un partido nacionalista e independentista bretón. En eso yo no puedo estar de acuerdo con él ya que no reivindico la independencia para Bretaña. pero, en cambio, tengo que reconocer que Adsav es uno de los pocos grupos bretones que rechazan la islamización de nuestro país y el laxismo frente a la delincuencia generada por la inmigración africana en Bretaña y en Francia en general.
Yo soy bretón aunque no de pura cepa, hablo bretón y me defino como bretonista (me gusta más esta palabra que la de regionalista que también podría servir para situarme).
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A galon / Un saludo
Hael
Otro caso de opresión, que conozco solo por encima es el caso de Saboya que según tengo entendido fue invadida por Francia y ocupada militarmente durante años. Exterminada toda la resistencia y aniquilada toda respuesta de los habitantes de Saboya, solo entonces y despues de una larga ocupación se les preguntó a sus habitantes si querian ser franceses. Evidentemente el referendum fue positivo para Francia, ya se habian asegurado de ello.
Mapa francés del 1732 en el que las tierras del Rey [señaladas en verde] eran consideradas extranjeras [reputées estrangeres], étnicamente no francesas. Las tierras de naturaleza francesa antes de la Revolución Francesa son Neustria, Aquitania, el Sena y el Loira y una parte de la Borgoña
https://pbs.twimg.com/media/DNAzEkdX4AEEyM1.jpg
Clarificando conceptos.
Estado o República francesa:
https://i.imgur.com/SIx7ZtW.png
Nación francesa (con la bandera tradicional de las flores de lis) de donde son nativas las lenguas galorromances:
https://i.imgur.com/KgBc5Up.jpg
Confundir ambos es como confundir el Reino Unido con Inglaterra o viceversa.
Saludos en Xto.