La Reconquista pour la chrétienté !

6 DÉCEMBRE 2021

Saint Vincent Ferrier, décédé en 1419, fut canonisé en 1455,

il engagea en Espagne les chrétiens à la ferveur,

prêcha la conversion et encouragea le baptême des Juifs et musulmans.


Le combat sous le signe de la Croix !

Nos temps actuels, depuis de trop nombreuses années, sont riches en événements dans lesquelsl‘islam, tant comme idéologie politico-religieuse que projet civilisationnel ou modèle social, a été à l’ordre du jour, puisque des attentats barbares perpétrés au nom de cette religion en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, etc.), jusqu’à la dérisoire affaire du « burkini » (sic), l’opinion aura été quotidiennement confrontée à une actualité nourrie des actes et comportements de mahométans se fondant, pour se doter d’une légitimité supposée ou réelle, sur le « Coran » et les « Hadîts » (recueils constitués des traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet et de ses disciples, devenus les principes de gouvernance personnelle et collective pour les musulmans).

Aux réactions d’indignations et d’épouvantes face à une telle sauvagerie – réactions légitimes au demeurant -, ont succédé, comme il fallait s’y attendre, les discours des professionnels de la politique qui, par-delà quelques nuances minimes, se résument à cette antienne archi-usée : évitons les « amalgames » (sic), l’islam est une religion pacifique, et les musulmans qui vivent en Europe ont vocation à s’intégrer à la société occidentale en respectant les valeurs de la République.

I. La tartuferie ridicule du discours politique Républicain

Les aveugles et ignorants qui nous gouvernent ont, toutes tendances de l’échiquier républicain confondues, laissé se produire, voire le plus souvent soutenus et encouragés par le biais des associations communautaires (MRAP, LICRA, SOS Racisme, Ligue des droits de l’homme, etc.), favorisé, applaudi et aidé, un phénomène massif d’immigration depuis plus de 40 ans, en permettant, par vagues successives et par l’effet d’une forte natalité des populations halogènes – que les lois françaises, du point de vue financier en raison des prestations et aides sociales conséquentes qui avaient été décidées à l’origine afin d’aider au repeuplement de la France, par les français, après la guerre, contribuèrent à rendre plus encore significative cette « explosion » démographique -, à ce que s’installent en Europe des millions de ressortissants des pays de culture musulmane.

La classe politique se réveille donc aujourd’hui brutalement, en se rendant compte que l’islam, qui n’est pas une soi-disant religion de « paix » et « d’amour« (sic) mais une hérésie antichrétienne porteuse, en ses gênes théologiques les plus profonds et intrinsèques, d’un projet de conversion des « incroyants » et de soumission des « mécréants« , le tout doublé d’un projet concret de conquête territoriales, par la ruse (« taqîya« ) ou la guerre « sainte » (« djihad« ), n’est pas une religion comme les autres qui pourrait se « fondre » et se dissoudre pacifiquement et de façon irénique dans le paysage de la société contemporaine.

Ainsi, la tartuferie des dirigeants politiques, dont la responsabilité est absolument écrasante vis-à-vis de la situation d’implantation des populations musulmanes en Occident que subissent, et vont subir durablement pour une longue période les peuples européens car il s’agit d’une présence qui s’élève désormais à plusieurs dizaines de millions, est à ce point grotesque, qu’elle prétend que l‘islam a toute sa place parmi nous, mais à la condition qu’il soit invisible !

On veut bien des musulmans soutiennent les responsables politiques, ils peuvent continuer à s’implanter et s’installer en France, mais que ceux-ci, au nom de la laïcité, ne portent sur eux, comme vêtements, aucun signe ostensible de leur appartenance religieuse, et s’il le faut, sous la pression de l’affaire symbolique de ce récent costume de bain qui vient de faire son apparition, dit « burkini« , qu’arborent certaines jeunes musulmanes leur donnant une « visibilité » et une « identité religieuse » plus que démonstrative face aux impudiques tenues des européennes – (on ne pourra toutefois éviter d’être étonné et très surpris, sauf à considérer qu’il s’agit là d’une « provocation« , d’ailleurs ressentie comme telle, notamment au lendemain des actes terroristes, et d’une volonté d’imposer une « visibilité religieuse », qu’au lieu d’éviter ces endroits où dominent le vice et l’impudeur, de pieuses musulmanes décident de se baigner sur des plages où s’exposent sans honte aucune, hommes et femmes mêlés, des centaines de corps dénudés en des lieux de turpitude qui sont de ce fait interdits (« haram« ) et hautement « impurs » ?) -, on sanctionnera dans le même mouvement pour faire mesure égale, le port descroix et des kippas !

Tout ceci, il convient d’y insister, relève du délire de l’idéologie républicaine, et nous ne cessons de dire et d’affirmer depuis longtemps contre cette tendance intégriste maçonnique et laïque, que les membres des communautés religieuses, non seulement doivent, mais ont le devoir de porter les habillements qu’ils souhaitent selon les codes et prescriptions vestimentaires de leurs textes sacrés. C’est pourquoi, si on ne voulait pas des musulmans, de leur croyance, de leurs habits, de leurs coutumes et de leur mode de vie, il ne fallait pas les faire venir chez nous, il convenait d’y penser avant ou de réagir pendant qu’il était encore temps, mais à présent qu’ils se sont fortement implantés dans quasiment toutes nos villes : certes les croix et les kippas, portées ostensiblement depuis des siècles en nos pays de vieille chrétienté, ne doivent pas être interdites, mais également le voile islamique, qui mérite lui aussi le respect !

II. Une situation contemporaine tragique

On comprend en conséquence que l’idéologie républicaine prisonnière de ses contradictions, montrant ses limites et qui nous a conduit droit à la catastrophe en tous domaines, il est devenu nécessaire de prendre très au sérieux les thèses, analyses et positions contre-révolutionnaires, seules capables d’opérer une transformation radicale et salvatrice de la situation, ceci avant qu’il ne soit trop tard.

En effet, la société européenne est de toutes parts attaquée et menacée en ses fondements substantiels, de sorte que si rien ne vient rapidement mettre un terme à cette fatale décomposition, il est certain que demain tout ce qui fit la grandeur séculaire de notre civilisation sera définitivement perdu.

Si nous sommes convaincus que l’avenir ne sera en définitive que ce que Dieu voudra qu’il soit, ou ce qu’il fera être par l’action de sa Providence, une conviction nous semble pourtant certaine :plus rien ne sert de s’épuiser dans des formules politiques ou idéologiques qui n’intègrent pas le religieux et le spirituel dans leurs courtes vues, car contre les spectres d’un monde livré aux puissances de la mort, le combat ne peut se gagner sans mettre en œuvre un authentique projet spirituel et religieux, à l’image de la Reconquista telle qu’elle advint dans l’Espagne des Rois catholiques !



La négation de notre identité chrétienne par la République, dont le dogme de la laïcitéfonctionne comme un puissant et efficace outil de destruction depuis 1789, produit devant nos yeux une formidable transformation de la nature même de la société, aujourd’hui devenue la proie d’un mouvement de transplantation massive de la part de populations majoritairement musulmanes, issues d’Afrique ou du Maghreb, aboutissant, effectivement, à un processus de « grand remplacement« , faisant, comme le dit Jean Raspail, que : « face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire), et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées (…) la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé. » [1]

Or, il est aisé de constater que toutes les solutions préconisées par les partis de l’arc républicain, solutions s’appuyant sur les recettes de l’intégration, sont vides de sens car elles ne feront qu’empirer le terrible fléau destructeur de l’identité nationale et européenne. En ce sens, souhaiter l’intégration des millions de ressortissants étrangers dans un pays fortement déchristianisé, c’est à coup sûr mettre à mort définitivement les chances de restauration de la chrétienté.

Dès lors que faut-il faire ?

III. La religion

Si l’on se penche sur l’Histoire, on constate qu’une semblable situation, avec évidemment des paramètres quelques peu différents en raison de la distance des siècles, fut celle de l’Espagne après l’invasion musulmane en 711 et la bataille de Guadalete, où presque toute la péninsule ibérique tomba sous la domination maure en moins de cinq ans. Ce fut un temps de domination musulmane où le Coran et ses principes s’imposèrent en terre chrétienne, transformant profondément les codes sociaux, la culture et les mœurs.


Ce fut un temps de domination musulmaneoù pendant 700 ans le Coran et ses principes s’imposèrent en terre chrétienne.


Mais il faut observer que pendant cette période, l’appartenance religieuse va permettre de conserver au maximum, même si quelques cas firent l’objet de rares exceptions, chacun dans les limites étroites et solides de son cadre confessionnel, faisant que l’on assista, pourtant sur un temps assez long qui s’étend sur plusieurs siècles, à très peu de « mélange ethnique » – désigné aujourd’hui sous le nom choisi par l’idéologie mondiale noachite, pour éviter de parler de brassage racial,de « métissage » – et moins encore de passages d’une religion à une autre. Les historiens sont d’ailleurs unanimes à reconnaître que la séparation en communautés de la société espagnole par les Arabes, du fait d’un système ségrégationniste (la dhimma), puis son application réciproque par les royaumes chrétiens pendant la Reconquista ne permirent jamais un métissage total entre chrétiens, musulmans et juifs.

Cette préservation de l’identité des peuples, par la religion, aura donc des résultats très positifs puisque l’Espagne va parvenir à se libérer du joug islamique.

IV. La Reconquista : modèle politique et religieux !



La Reconquistafut assimilée à une croisade générale de la chrétienté !



En effet, la Reconquête commence en 718 lorsque les musulmans sont défaits à la bataille de Covadonga parPélage (Pelayo). Cependant, il faudra attendre plusieurs siècles pour que les chrétiens, puissamment divisés, se livrant à des querelles permanentes, envisagent leurs conquêtes comme un effort commun pour restaurer le Royaume. Et ce n’est que le 2 janvier 1492, soit sept siècles plus tard, quand Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, les « Rois catholiques » (Los Reyes Catolicos), chassent le dernier souverain musulman de la péninsule, Boabdil de Grenade, que s’achèvera l’unification de l’Espagne — excepté la Navarre, incorporée en 1512.

Il faut, pour comprendre la victoire chrétienne, être attentif au fait que la lutte contre les musulmans fut assimilée à une croisade générale de la chrétienté. Des pèlerinages nombreux furent organisés [2], des ordres militaires comme ceux de saint Jacques, deCalatrava, d’Alcántara ou d’Aviz et même les Templiers furent fondés dans ce but, les papes appelant en plusieurs occasions les chevaliers européens à la croisade dans la péninsule. Ainsi, la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) vit la victoire d’une coalition d’Aragonais, de Français, de Navarrais, de Léonais, de Portugais, et des Castillans, ces derniers dirigeant les opérations sous les ordres de leur roi, Alphonse VIII.



Ainsi, s’inscrivant dans cette entreprise de reconquête spirituelle, religieuse et territoriale, dans les années où il prêche en Espagne, saint Vincent Ferrier ( + 1419), demande la séparation complète des Juifs et des chrétiens, et fut à l’ instigation de la création des « juderias», exigeant que tous contacts entre chrétiens et Juifs soient évités. Il plaide pour l’isolement complet des Juifs, et veut qu’on les force à porter la rouelle comme l’ont ordonné les rois de Castille, qu’on les contienne dans des quartiers réservés, et qu’on ne leur permette pas de faire du commerce le dimanche. Il défend également aux chrétiens, de sorte de revenir à un ordre social fondé sur les valeurs de la catholicité, d’avoir des familiers et des médecins juifs, de leur acheter des vivres, d’être à leur service comme nourrices, et de manger avec eux : « S’ils vous envoient du pain, leur dit-il, jetez-le aux chiens…»

C’est surtout en prêchant que saint Vincent Ferrier enseigna la chrétienté et évangélisa l’Espagne, alors sous la terrible domination des sectateurs de Mahomet, « semblable à un ange volant au milieu du ciel ». La bulle de canonisation emploie d’ailleurs cette expression imagée, qui symbolise fort bien comment il se dévoua sans relâche à l’apostolat de la parole. L’iconographie s’est emparée de cette image, et a représenté saint Vincent Ferrier des ailes à l’épaule et une trompette aux lèvres. Ce dernier détail parce que notre apôtre se serait cru l’ange apocalyptique annonçant la fin du monde. Il est vrai qu’il l’a affirmé en quelques occasions et qu’en ces circonstances que traversait un pays sous l’autorité des hérésiarques musulmans, il a cru la parousie imminente. Quoiqu’il en soit, saint Vincent Ferrier joua un rôle considérable dans la société espagnole soumise au joug de l’islam au XVe siècle, pendant les vingt dernières années de sa vie ; il prêchait tous les jours deux ou trois heures, parfois plus. Toute circonstance lui était bonne, tout auditoire lui convenait. Il prêchait à la ville, il prêchait à la campagne, dans les églises, plus souvent encore sur les places publiques, car on venait de loin pour l’entendre : les artisans quittaient leur atelier, les laboureurs leurs champs, les magistrats le palais, les officiers publics leur étude, maîtres et élèves les écoles, les Universités. Le peuple affluait sur la place par milliers, attendant durant des heures, parfois toute la nuit, l’arrivée du grand prédicateur : « Telle était son éloquence, qu’elle ébranlait les pierres mêmes, par violence sans doute, mais aussi par persuasion ». Par ses prêches, il conduira des milliers de Juifs et musulmans, convaincus qu’ils se devaient d’abjurer les erreurs de leurs religions mensongères, et recevoir publiquement le baptême.



V. L’Inquisition au service de l’Eglise

Dès 1492 et la chute de Grenade, sont promulguées les décrets dits de la limpieza de sangre(pureté du sang), car en mettant fin à 700 ans de domination islamique en Espagne, Ferdinand et Isabelle signent le décret d’Alhambra, exigeant que tous les musulmans et les juifs doivent se convertir au christianisme ou être expulsés de l’Espagne.


Les prêches de saint Vincent Ferrier,conduiront des milliers de Juifs et de musulmans à recevoir le baptême.




De la sorte, imposant la foi catholique à l’ensemble du royaume, les rois catholiques prononcent l’expulsion des juifs non convertis d’Espagne, provoquant un nouvel exil. Les musulmans non convertis seront expulsés dix ans plus tard, en 1502. Ne restent alors en Espagne que de nouveaux convertis appelés les Morisques. Ceux-ci seront définitivement expulsés, un siècle plus tard, en 1609. [3]


L’Inquisition est, de sa nature, bonne, douce et conservatrice.



Juan Martinez Siliceo, nommé cardinal par Paul IVen 1555, introduit les fameux « estatutos de limpieza de sangre » à la cathédrale de Tolède en 1547, faisant que, désormais, tout prétendant à une charge ecclésiastique devait dès lors prouver la pureté de son ascendance : chapitres cathédraux, ordres religieux militaires, Inquisition, couvents et monastères, puis ensuite les universités, confréries, métiers d’artisans, corps de ville, et enfin les Jésuites eux-mêmes exigeront des statuts de pureté de sang.

Pour faire appliquer ces lois l’Inquisition, tribunal religieux au service de la monarchie, joua un rôle majeur qui obtiendra de remarquables résultats. Ainsi, en 1499, les habitants de Grenade, après un temps d’enseignement, seront rassemblés sur la place publique, purifiés d’eau bénite et baptisés.VI. Doctrine contre-révolutionnaire : la théocratie pontificale



Ceci explique pourquoi Joseph de Maistre (1753-1821) s’exprima de la sorte sur l’Inquisition :

« Le Judaïsme avait jeté de si profondes racines en Europe, qu’il menaçait de suffoquer entièrement la plante nationale. (…) Le Mahométisme augmentait prodigieusement le danger ; l’arbre avait été renversé en Espagne, mais les racines vivaient. Il s’agissait de savoir s’il y aurait encore une nation espagnole ; si le Judaïsme et l’Islamisme se partageraient ces riches provinces ; si la superstition, le despotisme et la barbarie remporteraient encore cette épouvantable victoire sur le genre humain. » [4]

Il est donc démontré que l’Inquisition fut créée pour mettre fin au chaos, pour rétablir la paix et la sérénité, c’est pourquoi nous dit Maistre :

« L’Inquisition est, de sa nature, bonne, douce et conservatrice : c’est le caractère universel et ineffaçable de toute institution ecclésiastique, vous le voyez à Rome et vous le verrez partout où l’Eglise commandera. » [5]

Si beaucoup de musulmans ou de juifs continuèrent de pratiquer leur foi en secret (faux convertis et marranes, expulsés un siècle plus tard, en 1609 à l’initiative du duc de Lerma, expulsions successives qui vont parachever l’unité religieuse de la péninsule), les vastes territoires attribués aux ordres militaires et religieux et à la noblesse, seront à l’origine d’un développement économique et spirituel remarquable contribuant au rayonnement de l’Espagne dans les arts, la littérature et la religion, et jusqu’aux conquêtes militaires et géographiques, puisqu’à Grenade, Isabelle la catholique reçut Christophe Colomb et soutint son projet de rejoindre l’Asie des épices en traversant l’océan Atlantique.


Innocent III fut un ardent soutien de la Reconquista

Tout ceci se fit avec l’appui inflexible et permanent de Rome, car les papes ne cessèrent d’encourager les Rois catholiques en leur conférant une incontestable légitimité. En 878 déjà, le pape Jean VIII avait offert l’absolution et la perspective de la vie éternelle aux chevaliers qui prendraient part à la lutte contre les musulmans infidèles. Innocent II et Grégoire VIIlancèrent eux aussi des appels dans ce but avec succès, et Innocent III, se fit quant à lui, l’avocat direct et fervent de la Reconquista.Il en va de même de nos jours, où :

« le Pape est le seul qui possède encore, du moins potentiellement, l’autorité nécessaire capable de restaurer, dans une Europe livrée au chaos et au venin révolutionnaire, l’unité du Saint Empire. » [6]

Conclusion

C’est pourquoi, alors que l’Europe a été submergée en plusieurs décennies depuis la seconde moitié du XXe siècle, de par l’inaction, la lâcheté, la trahison, mais aussi et surtout, par la volonté politique criminelle de responsables gouvernementaux convertis et vendus à l’idéologie mondialisée, par d’immenses vagues migratoires, qui ont vu s’installer par millions dans toutes les grandes métropoles de notre continent, et à leurs périphéries, des populations majoritairement issues de culture musulmane, la seule solution envisageable est celle d’une « Reconquête » fondée sur les valeurs religieuses chrétiennes à l’image de ce qui se fit en Espagne au XVe siècle.

Tout autre projet, s’inscrivant dans le cadre des conceptions institutionnelles républicaines et démocratiques, défendant la « laïcité » et, en parallèle, « l’intégration » des ressortissants étrangers, est une voie à l’évidence mortifère pour le devenir des Nation européennes, ceci en raison de la terrible menace démographique qui, tôt ou tard, si rien n’est fait et que nul ne réagit, aura anéanti la civilisation chrétienne de par la force d’un processus – comme le désigne fort justement Jean Raspail -, de « métamorphose génétique« , qui a été imposé à l’Occident.

Pour que l’Europe ne disparaisse pas, il est temps, sous les étendards frappés de la « Sainte Croix de la Miséricorde », d’engager la Reconquête des Nations chrétiennes et de restaurer le Saint Empire !

Lire :

LA DOCTRINE DU SAINT EMPIRE

La théocratie pontificale selon Joseph de Maistre

Notes

1. J. Raspail, La Patrie trahie par la République, Le Figaro n° 18619, jeudi 17 juin 2004.

2. Les chrétiens de langue castillane firent de saint Jacques le Majeur le saint patron de la Reconquista — il demeure aujourd’hui le saint patron de l’Espagne — sous le qualificatif deSantiago Matamoros (saint Jacques le Tueur-de-Maures). Les Catalans développèrent plutôt le culte de saint Georges (Sant Jordi), autre saint guerrier, encore patron de la Catalogne.

3. Pas moins de 160.000 juifs quittent précipitamment la péninsule et iront en Afrique du nord auprès du sultan ottoman (dans leur pays d’accueil, ils se feront connaître sous le nom de Sépharades, du nom donné à l’Espagne en hébreu).

4. J. de Maistre, Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, Première lettre, 1815.

5. Ibid. L’Inquisition ne s’occupait pas uniquement des procès de foi. À compter de la fin du XVesiècle, certains ordres et chapitres religieux puis des colegios mayores, des organisations professionnelles, des confréries commencèrent à exiger des candidats à l’entrée des statuts de pureté de sang. Gardienne de la mémoire dans ses archives, l’Inquisition devint, au cours des années, l’une des principales institutions du royaume destinée à authentifier la généalogie sin mácula des prétendants à certaines formations, fonctions ou distinctions honorifiques. Au XVIIesiècle, cette activité occupait même une place croissante au sein des tribunaux devenus de véritables officines de délivrance des certificats de limpieza de sangre.

6. Le Traité « Du Pape » de Joseph de Maiste consigne cette inattendue mais cohérente dévolution : « L’Empereur ayant disparu avec le Saint Empire, ne demeure que le Sacerdoce Suprême pour se voir dévolu l’archétype éternel du Saint Empire. »




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