En 1640, un miracle spectaculaire

Un jeune homme, Miguel-Juan Pellicer di Calandra a un accident assez grave. Il doit être amputé tout près de la rotule. Il va prier avant l’intervention, et une nouvelle fois après, pour remercier d’être encore en vie. Puis, ne pouvant plus travailler, il devient mendiant… Il met sur sa cicatrice de l’huile des lampes du sanctuaire, et rentre chez lui. Deux années et cinq mois après l’amputation, après avoir prié comme à son habitude Notre Dame du Pilar, il s’endort, et le lendemain matin, il se réveille avec deux jambes !

Une enquête fut réalisée et la nouvelle du miracle se répandit. C’est alors que l’on entreprit d’agrandir le sanctuaire par des travaux qui commencèrent en 1681 et s’achevèrent en 1872.

En 1771, Goya peignit les fresques de la voûte du petit chœur, représentant l'adoration du nom de Dieu, ainsi que la fresque Regina Martyrum (la reine des martyrs) sur une des coupoles.



La signification du pilier

Dans le livre de l’Exode (Ex 13, 21-22), le peuple délivré de l’esclavage d’Egypte est guidé par une colonne de feu la nuit et il est protégé par une colonne de nuée qui le sépare des Egyptiens pendant le jour. Il s’arrête là où s’arrête la colonne, il repart quand la colonne se met en route. Cette colonne de feu et de nuée est la présence de Dieu, et de manière particulière, c’est le Christ, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Marie a attiré sa présence au moment de l’Incarnation et elle attire sa présence aujourd’hui dans nos vies.



La colonne, comme l’échelle de Jacob, unit le ciel et la terre. C’est le symbole de Marie parce qu’en elle le ciel et la terre se sont unit au moment de l’Incarnation de Jésus Christ (Lc 1, 26-38).



Le pilier donne de la solidité à l’édifice, il est symbole de la solidité de la foi et de la charité dont Marie a fait preuve de façon inébranlable. Il est le symbole de la confiance du peuple en Marie.



La colonne est fondamentale au point de vue de l’architecture : c’est sur elle que s’appuie l’édifice. L’Eglise a pour pierre d’angle de Christ, c’est lui qui fait l’unité, mais on pourrait ajouter qu’elle a un pilier, Marie. En effet, c’est Marie était présente avec quelques disciples au calvaire quand Jésus versa son sang, répandit l’eau du baptême et donna l’esprit (Jn 19, 23-34). Et c’est avec Marie que les premiers disciples ont prié au cénacle avant la Pentecôte qui fit naître l’Eglise.
(www.mariedenazareth.com)