Búsqueda avanzada de temas en el foro

Resultados 1 al 15 de 15
Honores5Víctor
  • 1 Mensaje de
  • 1 Mensaje de
  • 1 Mensaje de
  • 1 Mensaje de
  • 1 Mensaje de

Tema: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

Vista híbrida

  1. #1
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    D. Jésus était-il obligé à cette loi ?
    R. Non, puisqu'elle est un remède du péché originel, auquel il n'avait pu être sujet.

    D. Pourquoi donc a-t-il voulu s'y soumettre ?
    R. Parce qu'encore qu'il n'eut point de péché, étant néanmoins chargé de tous ceux des hommes, il paraissait en la forme de pécheur, et prit pour ce sujet sur soi le remède du péché, afin de guérir les nôtres qu'il s'était rendu comme propre, en prenant la qualité de Sauveur.

    D. Ses parents eurent-ils bien du courage de faire cette rude et douloureuse cérémonie sur leur cher enfant ?
    R. Oui, ils firent voir que l'amour de Dieu était plus fort que l'amour naturel, voulant obéir à l'ordre qu'il en avaient reçu, et à la Loi qui l'ordonnait.

    D. Quelle instruction peut-on tirer de ce Mystère ?
    R. Les parents apprennent par là l'obligation qu'ils ont de circoncire leurs enfants, c'est-à-dire, de retrancher tous leurs vices sans avoir égard aux sentiment de la nature.

    D. Poursuivez s'il vous plait de me déclarer les choses qui suivirent la naissance de Jésus ?
    R. Le Mystère qui nous touche de plus près, c,est celui de l'Adoration des Rois qu'on appelle l'Épiphanie, c'est-à-dire manifestation, puisque ce fut en ce jour que Jésus qui n'avait encore paru qu'aux Juifs en la personne des Pasteurs, se manifesta aussi aux Gentils, et nous appela tous à sa connaissance, en la personne de trois Mages. Que nous eut profité la naissance de Jésus, s'il ne se fut manifesté à nous.

    D. Comment cela se passa-t-il ?
    R. Une Étoile extraordinaire en toutes manières parut en orient, qui annonçait la naissance du Messie, les trois Mages sans hésiter ni différer se mettent en chemin, viennent le chercher en Jérusalem, ville Capitale de la Judée, demandent où est ce Roi des Juifs nouvellement né ; ce qui jeta le trouble dans l'esprit d'Hérodes, et toute la ville. Il fait assembler les Scribes et les Docteurs de la Loi, pour savoir d'eux le lieu de la naissance du Messie ; Ils répondent que c'était en Bethléem selon qu'il était porté dans l'Écriture ; Hérodes les y envoie avec ordre de lui en venir dire des nouvelles quand ils l'auraient trouvé, et cela dans le dessein de le faire mourir, sous prétexte de le vouloir adorer ; ils prennent donc le chemin de Bethléem, et voilà que l'Étoile qui leur avait paru en Orient, marchait devant eux, et les conduisit droit où était Jésus, s'arrêtant sur le lieu de sa demeure ; ils y entrent, trouvent ce divin Enfant en la compagnie de sa Mère, ils se prosternent, l'adorent, et lui font leurs présents mystérieux, d'Or, de Myrrhe, et d'encens, par lesquels ils reconnaissaient sa Royauté, son humanité, et sa Divinité.

    D. Qu'apprenons-nous de tout ce Mystère ?
    R. Il est si plein de lumière et d'instruction qu'il faudrait un livre entier pour en parler. J'y ferai seulement trois réflexions ; la première est que Jésus appelle tout le monde à la Connaissance, mais tous ne correspondent pas à sa grâce ; il y en a que trois qui suivent l'étoile. La seconde est que pour trouver Jésus il faut quitter son pays, qui est la nature corrompue, et le chercher dans la pauvreté, les souffrances, et les humiliations, et non à la Cour parmi l'abondance, les délices, et les honneurs, c'est où la grâce disparait. La troisième, que Jésus ne se révèle qu'aux petits et aux humbles, et se cache aux sages et aux prudents du siècle, et aux grands de la terre, qui ne le cherchent pas avec pureté d'intention.

    D. Les Mages s'en retournèrent-ils à Hérodes ?
    R. Non car Dieu leur envoya un Ange pendant leur sommeil, qui les avertit de sa mauvaise intention, ce qui les obligea de s'en retourner par un autre chemin.

    D. Jésus ne s'est-il point fait connaître à d'autres ?
    R. Oui, il fut encore reconnu du bon vieillard Siméon, et d'Anne la Prophétesse, lorsque ses parents le portèrent au Temple pour accomplir la Loi de la Purification.

    D. Dites-moi je vous prie comment la chose s'est passée ?
    R. Quarante jours après la naissance de Jésus, ses Saints Parents allèrent au Temple accomplir la Loi qui portait que toute femme qui mettrait au monde un enfant mâle de la manière ordinaire, se présenterait au Temple au bout de quarante jours, pour être purifiée, et que si c'était son premier né, elle l'offrirait à Dieu, et en le rachetant ensuite par l'Offrande de deux Tourterelles, ou de deux Pigeons au lieu d'un Agneau si elle était pauvre.

    D. La mère et le fils étaient-ils obligés à cette Loi ?
    R. Non, puisque la Sainte Vierge avait conçu et enfanté ce cher fils sans blesser sa Virginité en quelque manière que ce fut. Ils se soumirent néanmoins à cette Loi par humilité, par obéissance, et par amour.

    D. Comment Siméon et Anne s'y rencontrèrent-ils en même temps ?
    R. Par le mouvement du Saint-Esprit. Ce Saint vieillard était un homme juste, qui avait la crainte de Dieu, et soupirait depuis longtemps après la venue de son Sauveur ; il avait promesse du Saint-Esprit qu'il le verrait avant sa mort. Il arriva dans le Temple en même temps que Marie, et reconnut le fils et la Mère par une lumière divine qui lui fut donnée ; il prit le Saint Enfant entre ses bras, et tout ravis de joie ne pensant plus qu'à mourir, prophétisa que cet Enfant serait la lumière des Gentils, et la gloire du Peuple d'Israël ; et s'adressant à la Sainte Vierge, il lui dit que ce même Enfant serait la cause du Salut, et l'occasion de la perte de plusieurs, et qu'un glaive de douleur percerait un jour l'âme de la mère par les souffrances du Fils.

    D. Ces prophéties se sont-elles accomplies ?
    R. Oui, puisque Jésus a été la cause du Salut de tous ceux qui ont cru en lui, et l'occasion de la damnation des réprouvés, qui n'y ont pas voulu croire par leur malice et obstination, et la mort de Jésus a été le glaive de douleur qui a percé le cœur de Marie, l'amour rendant toutes les douleurs du fils communes à sa Sainte Mère.

    D. Quel rapport cette prophétie a-t-elle avec ce Mystère ?
    R. Elle en a beaucoup, puisque Jésus qui appartenait à sa mère en qualité d'enfant, était par elle offert au Père Éternel, et elle se dépouilla pour lors de tout le droit qu'elle y pouvait prétendre afin qu'il en disposât entièrement selon sa sainte volonté, pour sa plus grande gloire et le salut des hommes. C'est en cela que parût son amour envers Dieu et les hommes, et ce fut en partie en vertu de cette donation que le Père Éternel le condamna à la mort ; il fallait donc que la Sainte Vierge en eut connaissance, afin d'en faire le sacrifice tout entier.

    D. Quelle était cette femme que vous nommez Anne la Prophétesse ?
    R. C'était une Sainte veuve âgée de quatre-vingt ans ; qui n'avait demeuré que sept ans avec son mari, qui passait tout son temps en jeûnes et en prières. Elle se trouva présente à tout ce Mystère, et y eut sa bonne part, car étant illuminée du Saint-Esprit, elle bénissait Dieu, et disait des merveilles de cet enfant à tous ceux qui se trouvèrent présents. les Parents même de Jésus étaient en admiration des choses admirables qu'ils entendaient.

    D. Quelle instruction tirons-nous de ce Mystère ?
    R. La plus considérable est que si les parents veulent que Dieu fasse quelque chose de grand pour leurs enfants, il faut qu'ils fassent un sacrifice à Dieu incontinent après leur naissance, en les lui offrant du meilleur de leur cœur, afin qu'il en dispose entièrement selon sa sainte volonté.

  2. #2
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    D. Qu'est-ce que firent ensuite marie et Joseph ?
    R. Ils s'en retournèrent en Nazareth, et y reportèrent le Saint Enfant.

    D. Y demeurèrent-ils longtemps ?
    R. Non, car dieu envoya un Ange à Saint Joseph, qui lui dit dans son sommeil qu'il se leva promptement, qu'il prit la Mère et l'Enfant, et qu'il s'enfuit en Égypte, et qu'il y demeurât jusqu'à nouvel ordre, d'autant qu'Hérodes cherchait ce cher Enfant pour le faire mourir ; Joseph se leva incontinent et s'enfuit en Égypte.

    D. Pouvez-vous m'apprendre quelques circonstances de ce voyage ?
    R. Elles sont toutes très facultatives. Premièrement ils partent la nuit sans aucun délais, et ne marchent qu'à la faveur des ténèbres, de peur d'être découverts. Secondement ils vont à pied. Troisièmement sans provisions ; ne vivant par conséquent que des aumônes que la providence leur suscitait ; sans doute qu'ils souffrirent beaucoup dans la longueur d'un voyage de cette nature.

    D. Mais quoi, Dieu ne pouvait-il point délivrer son Fils des mains d'Hérodes, par une voie plus douce ?
    D. Il le pouvait, mais il ne le voulait pas, puisque s'étant chargé de notre humanité, il avait pris toutes nos faiblesses. C'est pour ce sujet qu'il voulut cacher et anéantir sa toute puissance par cette fuite honteuse, et pour plusieurs autres belles raisons que je serais trop long à déduire, je vous les laisse à méditer.

    D. D'où vient qu'Hérodes cherchait Jésus pour le faire mourir ?
    R. Il n'y en a point d'autre cause que la passion de régner, qui lui faisait craindre que ce Roi du Ciel ne lui ravit son Royaume de la terre. A quoi l'on peut ajouter, que ça été encore pour nous faire voir l'opposition qui est entre Jésus et les grands de la terre, qui suivent leur ambition, et qui ne le cherche que pour le faire mourir.

    D. Que fit Hérodes après le départ de Jésus ?
    R. Voyant qu'il avait été trompé par les Mages, qu'il avait voulu surprendre par une piété simulée, et par toutes les enquêtes qu'il en avait faites il n'avait pu trouver Jésus, qui ne se manifeste qu'à ceux qui le cherchent avec pureté d'intention, il fit mourir tous les petits enfants au dessous de l'âge de deux ans, qui se trouvèrent en Bethléem, et dans tous les lieux circonvoisins, afin que ne pardonnant à aucun, Jésus se trouva enveloppé dans le grand nombre.

    D. Les petits Innocents sont-ils Martyrs ?
    R. Oui l'Église les reconnait tels, puisque Hérodes ne les faisait mourir qu'en haine de Jésus, et l'on peut dire plus, que notre Petit Sauveur avait un tel désir de mourir pour les hommes, que ne le pouvant encore, parce que son heure n'était pas venue, il agréa que ces petits Innocents fussent substitués en sa place, pour souffrir effectivement en leur corps ce qu'il souffrait déjà de désir au fond de son âme.

    D. Combien de temps Jésus, Marie et Joseph furent-ils en Égypte ?
    R. Ils y demeurèrent sept ans parmi les Égyptiens, qui étaient ennemis des Juifs et qui parlaient une langue qui leur était inconnue, de sorte qu'ils eurent beaucoup à souffrir avec eux dans le temps de leur séjour. Après quoi l'Ange apparut derechef à Saint Joseph, et lui ordonnât de retourner en Judée, où apprenant qu'Achelaus avait succédé à Hérodes son père, il eût à craindre d'une nouvelle persécution, ce qui l'obligea selon l'ordre qu'il qu'il en reçut de Dieu de s'en retourner à Nazareth.

  3. #3
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    D. Qu'arriva-t-il ensuite de plus remarquable ?
    R. L'Écriture nous marque qu'ils allaient tous les ans faire leur Pâques en Jérusalem au précepte de la Loi, et ce fut en l'un de ces voyages qu'ils perdirent leur aimable Jésus.

    D. cet accident ne leur fut-il pas bien sensible ? car je le conçoit ainsi.
    R. Vous ne vous trompez pas, puisque Jésus étant l'unique objet de leur amour, il n'y avait que cette perte qui qui leur put donner de la douleur, le degré d'amour faisant le degré de peine. Voici comme la chose arriva. Jésus étant âgé de douze ans, ils allèrent selon leur coutume en Jérusalem. Et les Fêtes étant passées, ils partir pour s'en retourner, et ainsi demeura sans qu'ils s'en aperçussent, d'autant que c'était la coutume que les hommes et les femmes s'en retournaient de compagnie, chaque sexe séparément, et les enfants se joignaient indifféremment avec les uns ou les autres, d'où il arriva que Saint Joseph le croyait avec sa Sainte Mère, et elle le pensait en la compagnie de son cher Époux, ils ne s'aperçurent de son absence qu'après une journée de chemin, lorsqu'ils se rejoignirent. Ils passent toute la nuit et le lendemain à le chercher parmi leurs parents, et ceux de leur connaissance, sans en pouvoir apprendre de nouvelles, ils retournent sur leurs pas, et enfin après trois jours de recherches, ils le trouvèrent dans le Temple au milieu des Docteurs où il les interrogeait et répondait à leurs questions avec l'humilité et la simplicité d'un enfant ; mais il paraissait dans ses discours tant de sagesse, de prudence et de Doctrine, qu'il était l'admiration de l'assemblée ; je vous laisse à penser quelle joie reçurent pour lors ses pauvres parents affligés, auxquels il vint incontinent se réunir.

    D. Comment se passa cette entrevue ?
    R. La Sainte Vierge lui fit ses plaintes amoureuses en cette manière : Hé quoi mon Fils, que nous avez-vous fait, votre père et moi nous vous cherchions avec une extrême douleur.

    D. Que lui répondit Jésus ?
    R. Pourquoi me cherchiez-vous ? ne saviez-vous pas qu'il faut que je me trouve partout où il y va de l’intérêt de mon Père ? Il entendait parler de son Père céleste.

    D. Qu'y a-t-il à remarquer en tout ce Mystère ?
    R. Premièrement que Jésus voulut éprouver l'amour de ses chers parents, non qu'il en doutait, mais pour le faire connaître, et le perfectionner de plus en plus, comme il arriva. Secondement, instruire les parents du soin qu'ils doivent avoir de leurs enfants. troisièmement, servir d'exemple aux enfants de cet âge.

    D. Qu'y a-t-il en cela pour l'instruction des enfants ?
    R. J'y remarque trois belles leçons. La première, l'affection que les enfants doivent avoir d'aller au Catéchisme et de se faire instruire des choses de leur salut. La seconde, qu'ils le doivent faire avec humilité, se contentant d'interroger et de répondre. La troisième, qu'ils doivent préférer le service de Dieu, à l'amour déréglé des parents.

    D. Où allèrent-ils ensuite ?
    R. Ils retournèrent ensemble en la ville de Nazareth, où il est bien croyable que ses chers parents le menaient par la main, n'étant pas encore bien revenus de la crainte de le perdre derechef.

  4. #4
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    D. Où demeurèrent-ils étant en Nazareth ?
    R. Dans une petite maison qui appartenait à la Sainte Vierge, où s'était accompli le Mystère de l'Incarnation, et que l'on appelle maintenant Notre-Dame de Laurette, et c'est proprement la maison de la Sainte Famille, puisque ç'a été le lieu le plus ordinaire de sa demeure.

    D. Comment vivaient-ils là ?
    R. D'une manière fort commune à l'extérieur, pauvrement et simplement. C'est pour ce sujet que tout temps appartient à la vie cachée de Jésus, qui ne passait que pour le fils de Joseph et de Marie, sa divinité étant entièrement inconnue aux hommes.

    D. De quoi vivaient-ils pour l'ordinaire ?
    R. Des viandes les plus communes dont se servaient les pauvres gens, apprêtées sans beaucoup de soin, encore en usaient-ils fort sobrement.

    D. Comment étaient-ils habillés ?
    R. Simplement et proprement, comme les personnes de leur condition, je veux dire des gens de métier. Jésus était revêtu d'une petite robe de laine sans couture, que sa Sainte Mère lui avait faite à l'aiguille ; elle allait croissant avec lui, ce qui fait qu'il l'a portée jusqu'à sa mort.

    D. Comment fournissaient-ils aux frais de leur petite dépense ?
    R. Par leur travail, Joseph était un pauvre ouvrier en bois, qui travaillait tantôt à journée, tantôt à la maison ; la Sainte Vierge s'occupait à coudre, à filer, et à d'autres ouvrages semblables, pendant que Jésus travaillait du même métier que son père.

    D. Étaient-ils occupés toute la journée au travail ?
    R. Ils en donnaient une partie à la prière, l'autre aux petits soins du ménage, et aux nécessités de la vie, et tout le reste au travail.

    D. Qui est-ce qui faisait leur petit ménage ?
    R. La Sainte Vierge en avait le soin principal, et elle le tenait toujours fort propre sans affectation, Jésus la servait dans les choses les plus basses, et les plus pénibles, comme de balayer, de laver la vaisselle, d'aller quérir l'eau, du bois, de faire le feu, de servir à table, et autres choses semblables ; il aidait pareillement à Saint Joseph. Enfin il n'avait autre règle que de faire tout ce que l'un et l'autre lui ordonnaient ; le soin principal de Saint Joseph était de fournir à toutes les nécessités domestiques, ce qui le rendait assidu à son travail pour y pouvoir survenir.

    D. Le quel des deux avait la principale conduite de ce divin Enfant ?
    R. Saint Joseph en laissa tout le soin à sa Sainte Mère, jusque à ce qu'il fut en état de travailler, et pour lors la Sainte Vierge en remit la conduite à Saint Joseph.

    D. En quoi consistait le soin qu'en avait la Sainte Vierge dans son état d'enfance ?
    R. Jésus s'étant fait enfant pour l'amour de nous, s'était aussi revêtu de toutes les faiblesses et incommodités qui accompagnent cet âge ; d'où il est aisé de juger que les soins de sa Mère étaient semblables à ceux des autres mères, elle l'allaitait de son propre lait, le changeait, le couchait, l'endormait, le levait, l'apaisait quand il pleurait, l'échauffait dans son sein, le caressait, lui apprenait à marcher, le faisait manger, et lui rendait une infinité d'autres petits services, ce qu'elle faisait avec tout le soin que son amour lui suggérait, et d'une manière toute divine, puisqu'elle les rendait à son Dieu, en les rendant à son fils.

    D. Et Saint Joseph, quel soin en prit-il quand il fut plus grand ?
    R. De le faire travailler de son même Métier, et quoique Jésus fut le Maître de tous les Métiers, il voulut néanmoins se faire son disciple, et l'apprendre de lui, comme s'il ne l'eut pas su. Joseph marquait donc à Jésus son travail, comme à son apprenti, et Jésus anéantissant devant Joseph toutes ses connaissances divines, lui obéissait ponctuellement en toutes choses ; et l'on tient qu'ils ne faisaient que des travaux grossiers, comme des jougs à bœufs, charrues, et autres pareils ouvrages, qui servaient à cacher leurs talents et leur industrie

  5. #5
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    D. Comment est-ce que Jésus appelait Joseph et Marie ?
    R. Il appelait la Sainte Vierge sa Mère, et Saint Joseph son Père, et eux l'appelaient leur fils.

    D. Mais Saint Joseph n'était pas son Père ?
    R. Il ne l'était pas en une manière puisqu'il n'avait pas fourni de sa substance pour la formation de son corps ; mais il l'était véritablement en une autre puisque Jésus lui appartenait comme le fils de Marie sa légitime épouse. Aussi ce divin Enfant le reconnaissait pour son père en toutes choses, et Joseph pour son fils.

    D. Quels étaient leurs entretiens ?
    R. Saint Joseph parlait peu, la Sainte Vierge moins, et Jésus presque point du tout ; leurs entretiens n'étaient que de Dieu, ou des choses nécessaires. Tout autre discours était banni.

    D. comment se comportaient-ils à l'égard des voisins, parents et amis ?
    R. Ils sortaient rarement pour faire des visites, qu'ils ne faisaient que quand la charité, la nécessité, ou la bienséance le requéraient ; et lorsqu'on les venait voir, ils recevaient tout le monde fort honnêtement, et leur présence aussi bien que leurs entretiens portaient toujours à la vertu, en gagnant les cœurs par leur affabilité.

    D. Combien de temps a subsisté une si aimable Famille ?
    R. Jusqu'à la mort de Saint Joseph, qui mourut, comme l'on croit, lorsque Jésus était âgé d'environ trente années, qui est le nombre des années de la Sainte Famille.

    D. Pourquoi Jésus qui était venu au monde pour travailler au salut des âmes, a-t-il demeuré si longtemps caché et inconnu, et ne s'est manifesté que les trois dernières années de sa vie ?
    R. Pour enseigner, par exemple avant que de le faire en parole, que notre principal soin doit être de combattre toute notre vie, le désir de paraître et résister sans cesse à l'esprit d'orgueil, principe de tout péché, qui nous porte toujours à nous montrer aux hommes, et à nous rendre indépendants. Jésus-Christ au contraire a voulu que l'Écriture ne dit de toute sa vie jusqu'à l'âge de trente ans que ces deux mots, ( il leur était soumis ) afin que nous sussions que dans l'humilité et l'obéissance, consiste le point essentiel de toute notre perfection.

    D. Revenons à la mort de Saint Joseph, je souhaiterais en savoir les circonstances ?
    R. Il est croyable qu'il ne mourut pas de maladie, mais par la volonté de Dieu, à laquelle il se soumit par une parfaite résignation, quoiqu'il lui dût être fort sensible de quitter ce cher Enfant, qu'il avait élevé par ses sueurs et ses travaux, dans le temps où il allait commencer à paraître. Il fut assisté en ce passage de Jésus et de Marie, qui ne l'abandonnèrent point qu'il n'eut rendu le dernier soupir. Jésus lui ferma les yeux, et lui rendit après sa mort tous les derniers devoirs qu'un enfant doit à son père.

    D. Quelle remarque faites-vous sur cette mort ?
    R. La remarque qu'il est doux à la mort d'avoir été de la Sainte Famille, puisque l'on meurt entre les bras de Jésus et de Marie.

    D. que pensez-vous de la béatitude de Saint Joseph ?
    R. Je crois qu'il tient un rang dans le Ciel avec Jésus et Marie, au-dessus de tous les Saints, correspondant à celui qu'il avait auprès d'eux sur la terre, et que l'on peut tout espérer de son crédit, quand on a recours à lui avec la confiance que l'on doit.

  6. #6
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    CHAPITRE IV.

    DES SAINTS ANGES.


    D. Les Saints Anges appartiennent-ils aussi à la Sainte Famille ?
    R. Oui, en qualité de serviteurs.

    D. Comment cela ?
    R. Ce sont eux qui ont été les ministres des principaux mystères, et Dieu se servait d'eux pour faire connaître ses volontés à Saint Joseph, pour la conduite de la Sainte Famille ; c'est par eux que la naissance de Jésus fut manifestée au Pasteurs, et il est bien croyable qu'ils suppléaient à leurs besoins, lorsqu'ils manquaient de tout secours humain.

    D. N'y étaient-ils point d'une autre manière ?
    R. Oui, ils étaient spectateurs et admirateurs des merveilles qui s'y passaient.

    D. Qu'admiraient-ils d'avantage ?
    R. Le plus grand sujet de leur admiration étaient les abaissements du Fils de Dieu, dont ils connaissaient la grandeur, et toutes les vertus de la Sainte Famille qu'ils y remarquaient dans un Souverain degré.

  7. #7
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    CHAPITRE V.

    DE LA FAMILLE de Saint Joachim et Sainte Anne.


    D. Saint Joachim et Sainte Anne ne sont-ils pas aussi de la Sainte Famille ?
    R. Oui, l'on peut dire qu'ils en sont.

    D. Comment cela ?
    R. Pour deux raisons ; la première est que Sainte Anne était la Mère, et Saint Joachim était de Père de la Sainte Vierge, ils sont par conséquent les Père et Mère-grands de Jésus. La seconde est parce qu'ils ont composé la plus Sainte Famille qui ait jamais été, après celle qui est sainte par excellence.

    D. Quel a été la source de leur sainteté ?
    R. C'est Marie la très-sainte Vierge, Mère de Jésus, qui était leur Fille, laquelle étant pleine de grâce communiquait de sa plénitude à ses Saints parents.

    D. Je conçois bien comment la sainte Vierge sanctifiait la Famille de ses parents, lorsqu'elle fut au monde, mais comment la pouvait-elle sanctifier avant que d'être ?
    R. Elle la sanctifiait avant que d'avoir l'être en ce que toutes les grâces que Dieu a répandues sur Saint Joachim et Sainte Anne ont été principalement en considération de la Sainte Vierge qui devait naître d'eux.

    D. En quoi a consisté la Sainteté de cette Famille ?
    R. En ce qu'elle a été par avance une image vivante de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, dont elle a parfaitement représenté toutes les vertus.

    D. La chasteté y était-elle aussi parfaite que dans la Sainte Famille ?
    R. Encore bien que la chasteté n'y fut pas si parfaite que dans la Sainte Famille, dont toutes les personnes qui la composaient étaient Vierges, néanmoins il est assuré que la chasteté conjugale y a été dans un souverain degré.

    D. Comment cela ?
    R. En ce que Saint Joachim et Sainte Anne ne se sont mariés par aucun motif de sensualité, mais seulement pour faire la volonté de Dieu, et pour lui donner des adorateurs dans leurs enfants. Ce qui fut cause que Saint Joachim reconnaissant la stérilité de Sainte Anne, ils vécurent ensemble comme frère et sœur, si l'on en croit quelques Auteurs.

    D. Comment Sainte Anne conçut-elle donc la Sainte Vierge ?
    R. C'est une pieuse créance de quelques Saints, que ces deux chastes époux après vingt ans d'une parfaite continence usèrent saintement du pouvoir nuptial par un ordre exprès du Ciel.

    D. Comment est-ce que Dieu leur fit connaître sa volonté ?
    R. L'on croit qu'elle leur fut manifestée séparément à l'un et à l'autre par le ministère d'un Ange, qui leur révéla que Dieu leur donnerait une fille dont le nom serait Marie, et qui serait Grande devant Dieu, ensuite de quoi Sainte Anne conçut de la manière ordinaire, quoiqu'avec beaucoup plus de pureté que les autres femmes, parce que la convoitise était presque entièrement éteinte en elle aussi bien que dans son Époux.

    D. L'esprit de pauvreté était-il dans cette famille ?
    R. Oui sans doute, et cela parait dans le bon usage que ces deux Saints faisaient du peu de bien que Dieu leur avait donné, on tient qu'ils divisaient en trois parts, dont ils donnaient l'une au Temple, l'autre aux pauvres, et la troisième était employée à leur subsistance.

    D. Ont-ils été méprisés ? ont-ils beaucoup souffert ?
    R. Oui.

    D. Quelle fut la source du mépris et des souffrances qu'ils endurèrent ?
    R. La stérilité de Sainte Anne en fut la principale, d'autant que c'était une malédiction de la Loi, et une espèce d'abandon de Dieu, ce qui les rendait si méprisables, qu'ils n'étaient bien venus en aucune compagnie, non pas même parmi leurs propres Parents ; c'est pour cela en partie qu'ils vivaient fort solitaires, et séparés du commerce des hommes, ajoutez à cela que le désir qu'ils avaient d'avoir des enfants dans l'espérance d'avoir quelque part à la naissance temporelle du Messie, les faisait d'autant plus souffrir que leur manque de fécondité semblait les exclure pour toujours de cet avantage, et cette peine dura vingt années.

    D. Comment se comportaient-ils en cet état ?
    R. Ils s'appliquaient beaucoup à la prière, et à faire de bonnes œuvres, dont rien ne les divertissait, et jamais ne perdirent la confiance en Dieu nonobstant qu'il les traitait avec tant de rigueur apparente.

    D. Comment se disposèrent-ils à recevoir de la main de Dieu l'enfant qu'il leur donna ?
    R. Ils s'y disposèrent par une Oraison presque continuel accompagnée de larmes, de jeûne, d'aumônes, et d'autres bonnes œuvres, surtout par la longue patience à attendre le moment de la volonté de Dieu.

    D. N'y apportaient-ils point quelqu'autre disposition ?
    R. Oui, car ils firent vœu l'un et l'autre, que s'il plaisait à Dieu d'exaucer leurs prières, et bénir leur mariage, ils lui consacreraient l'Enfant qui en proviendrait, ce qu'ils firent en effet ainsi qu'ils l'avaient promis.

    D. De quelle manière accomplirent-ils ce grand vœu ?
    R. Sainte Anne ayant nourri et élevé sa chère fille, tant désirée et tant aimée, jusqu'à l'âge de trois ans, la mena avec Saint Joachim au Temple, où ils la présentèrent à Dieu, la laissant entre les mains du grand Prêtre, pour être mise au nombre des vierges consacrées au service des Autels, de sorte qu'ils se privèrent de la consolation de l'avoir auprès d'eux, et des services qu'ils en eussent pu tirer.

    D. Comment cette petite fille se comporta-t-elle, quand on la présenta au Temple ?
    R. Elle fit cette sainte cérémonie avec une ferveur admirable, qui montrait assez combien elle était pleine du Saint-Esprit ; quelques saintes âmes ont avancé que par une générosité que nous pouvons justement présumer, elle monta toute seule les quinze degrés du Temple sans être aidée de personne, portée et enflammée d'un amour extraordinaire d'être au plus tôt consacrée au service de Dieu.

    D. Quelles furent ses occupations dans cette sainte demeure ?
    R. Elle était avec plusieurs autres vierges qui logeaient ensemble dans un appartement joignant le Temple ; là elle vaquait à la prière, où elle était la plus fervente, et où elle passait une bonne partie du jour, et de la nuit ; elle s'occupait à la lecture des bons livres, nommément des saintes Écritures, et travaillait en plusieurs ouvrages nécessaires à l'entretien du Temple. Elle filait, cousait, et faisait généralement tout ce qui lui était ordonné. Elle était parmi toutes ces saintes filles comme une lumière, et un exemple d'humilité, de douceur, d'obéissance, de modestie, de chasteté, de silence, et de toute sorte de vertus.

    D. Combien y a-t-elle demeuré ?
    R. Jusqu'à son âge nubile, car pour lors elle en sortie pour être mariée à Saint Joseph. Elle ne consentit à ce mariage que par une révélation qui lui fut faite de la volonté de Dieu, et par laquelle on assura que la virginité, dont elle avait fait vœu, ne serait point endommagée.

  8. #8
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph

    Jésus, Marie, Joseph.

    Indulgence, 7 ans, plénière mensuelle aux conditions ordinaires. (S.P.A., 18 mars 1932.)

    JOYEUSE FÊTE DE LA TRÈS SAINTE FAMILLE !

  9. #9
    Avatar de Pious
    Pious está desconectado Miembro Respetado
    Fecha de ingreso
    21 jul, 17
    Mensajes
    3,172
    Post Thanks / Like

    Re: Catechisme de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph





    JOYEUSE FÊTE DE LA TRÈS SAINTE FAMILLE !


Información de tema

Usuarios viendo este tema

Actualmente hay 1 usuarios viendo este tema. (0 miembros y 1 visitantes)

Temas similares

  1. Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri
    Por Pious en el foro Français
    Respuestas: 216
    Último mensaje: 23/12/2017, 00:10
  2. Catéchisme de Saint Pie X
    Por Pious en el foro Français
    Respuestas: 40
    Último mensaje: 22/12/2017, 17:25
  3. Respuestas: 0
    Último mensaje: 18/10/2014, 14:57
  4. Solennité de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie
    Por Hyeronimus en el foro Français
    Respuestas: 3
    Último mensaje: 10/12/2012, 18:42
  5. Hommage à Sainte Geneviève 2010
    Por _--JPG--_ en el foro Français
    Respuestas: 0
    Último mensaje: 16/01/2010, 14:16

Permisos de publicación

  • No puedes crear nuevos temas
  • No puedes responder temas
  • No puedes subir archivos adjuntos
  • No puedes editar tus mensajes
  •