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Tema: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

  1. #21
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 73. Comment Adam a-t-il transmis son péché à ses descendants?

    R. Adam a transmis son péché à ses descendants en leur transmettant une nature privée de la justice et de la sainteté que Dieu avait voulu conférer à cette nature, et cette privation est le péché habituel de nature, unique en son origine, savoir en Adam, mais répandu par propagation.

  2. #22
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 74. Comment s'appelle ce péché transmis aux descendants d'Adam?

    R. Ce péché transmis aux descendants d’Adam s’appelle le péché originel (1).
    ___________________________________________________

    (1) Job, XIV, 4; Psaume L, 6; saint Jean, III, 5; saint Paul, Ire Ep. à Timothée, II, 6; Ep. aux Romains, V, 12-14,18-19; Concile de Carthage (de 418), canon 2; 2e Concile d’Orange, canons 1, 2; Concile de Florence, Décret aux Jacobites; Concile de Trente, session V, De peccato originali; Pie IX, Alloc. Singulari quadam, 9 déc. 1854; saint Cyrille d’Alex. , In Epist. ad Rom., V, 18.

    — Si on le juge à propos, on pourra développer ainsi ce qui précède. Le premier homme fut créé dans un état de perfection, tant en son corps, qui devait pouvoir tout de suite engendrer, qu’en son âme, qui devait aussi pouvoir tout de suite instruire et diriger les autres avec la science naturelle nécessaire. Cette science fut donnée à l’un et à l’autre de nos premiers parents, mais surtout à Adam, à qui incombait principalement d’instruire et diriger les autres; elle ne devait pas être transmise aux enfants qui seraient nés dans l’état d’innocence; ceux-ci pourtant auraient acquis la science qui leur eût convenu, par découverte ou enseignement, peu à peu, mais sans difficulté (saint Thomas, p. Ia q. 74, a. 5, et q. 101 a. 1, 2).

    — En élevant nos premiers parents à un état surnaturel, Dieu leur révéla les vérités qui concernaient cet état et qu’Adam devait transmettre à ses descendants; en même temps II leur conféra la justice et la sainteté avec les autres dons.

    — Adam, par son péché, perdit tous ces dons, et pour soi-même et pour ses descendants, sans perdre toutefois la science naturelle, ni la connaissance des vérités révélées. Mais la perte de la justice et de la sainteté, et, nommément de l’intégrité de la nature, fut l’origine de cette lutte entre les facultés inférieures et la raison dont parle saint Paul, Gal, V, 17 : « La chair convoite contre l’esprit et l’esprit contre la chair, car ils sont en lutte l’un contre l’autre ». La faute du premier homme a ainsi infligé une grave et douloureuse blessure à la nature humaine, enténébrant son esprit et inclinant sa volonté au mal (Pie IX, l. c; saint Thomas, Ia IIæ, q. 85, a. 3 et 5).

    — Dieu, dans son infinie miséricorde, promit alors un Rédempteur au genre humain, et, par leur foi en Lui et en ses mérites, avec l’aide de la grâce divine, nos premiers parents et beaucoup de leurs descendants furent dès cette vie délivrés de tout péché originel et actuel, ainsi que de la peine due aux péchés actuels; mais ils restèrent astreints à la peine du péché originel, qui les excluait de la gloire tant que ne serait point versé le prix de la rédemption (saint Thomas, p. 3a, q. 52, a. 5, ad 2m). Cependant la plupart de leurs descendants perdirent complètement la connaissance des vérités de la foi et de la morale, ou bien en altérèrent la substance.

    — On voit par là combien on est loin de la vérité, quand on prétend que le premier homme fut créé dans un état de barbarie sauvage, ou bien qu’il descend du singe et qu’il s’est développé par une évolution successive : quiconque reçoit la lumière de la foi catholique rejettera ces hypothèses. L’état sauvage et barbare où a longtemps vécu et vit encore aujourd’hui une grand[e] partie des hommes n’est que le résultat de la corruption, par suite du péché, de la condition primitive.



    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Concile de Carthage (418) approuvé par le pape S. Zosime, 2e canon contre les Pélagiens :

    a) « En outre on a décidé ce qui suit : quiconque nie que les enfants nouveau-nés doivent être baptisés ou dit qu’ils sont bien baptisés pour la rémission des péchés, mais qu’ils n'ont rien pris à Adam du péché originel qui soit purifié par le bain de régénération et que par conséquent, appliquée à eux, la formule du baptême : « en rémission des péchés », doit être tenue pour fausse et non pas vraie : qu’il soit anathème. Car la parole de l’Apôtre : Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché (Epître aux Romains, V, 12),ne doit pas s’entendre autrement que l’Église catholique, universellement répandue, l’a toujours entendue. Et, selon cette règle de foi, même les petits enfants qui par eux-mêmes n’ont pu encore commettre aucun péché sont vraiment baptisés en rémission des péchés, et la régénération purifie en eux la souillure que la génération leur a infligée ».

    (Mansi, III, 811. — D.-B., 102).

    IIe Concile d’Orange (529) confirmé par Boniface II, canons contre les Semipélagiens :

    b) « Canon I. Si quelqu'un dit que par l'offense du péché d’Adam l’homme n’a pas été dégradé tout entier, c’est-à-dire dans son corps et dans son âme, mais croit que, l’âme gardant sa liberté sans blessure, le corps seul a été touché par la corruption, il est trompé par l'erreur pélagienne et dément l’Écriture qui déclare : L'âme qui a péché, c'est elle qui mourra (Ezéchiel, XVIII, 20); et : Ne savez-vous pas que, si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez? (Epître aux Romains, VI, 16); et : On est esclave de celui par qui on s'est laissé vaincre. (2e Épître de saint Pierre, II, 19).

    « Canon 2. Si quelqu’un soutient que sa prévarication n’a fait de tort qu’à Adam et non à sa descendance; ou du moins prétend que seule la mort du corps qui est la peine du péché, et non le péché qui est la peine de l'âme, a passé par un seul homme sur tout le genre humain, il impute une injustice à Dieu et il contredit cette affirmation de l’Apôtre : Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché » (Epître aux Romains, V, 12).

    (Mansi, VIII, 712. — D.-B., 174,175) .

    Concile de Florence, Decretum pro Jacobitis :

    c) « Le Concile croit fermement, professe et enseigne que jamais nul, conçu d'un homme et d'une femme, n'a été délivré de la domination du diable, sinon par le mérite du médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ Notre-Seigneur : conçu, né et mort sans péché, il a seul, par sa mort, abattu l'ennemi du genre humain en effaçant nos péchés; il a ouvert l'entrée du royaume céleste, que le premier homme avait, par son péché personnel, perdu pour toute sa descendance: tous les mystères, les sacrifices, les sacrements, les cérémonies de l'Ancien Testament préfiguraient qu’il viendrait un jour ».

    (Mansi, XXXI, 1738. — D.-B., 711).

    Concile de Trente, sess. V, Decretum de peccato originali, canons I à 6:

    d) « I. Si quelqu'un ne confesse pas que le premier homme, Adam, ayant transgressé dans le Paradis le commandement de Dieu, perdit aussitôt la sainteté et la justice dans lesquelles il avait été établi, et, par l’offense d’une telle prévarication, encourut la colère et l'indignation de Dieu, et en conséquence la mort, dont Dieu l'avait menacé auparavant, et, avec la mort, la captivité sous la puissance de celui qui a eu depuis l’empire de la mort, et qui est le Diable, et que, par l'offense de cette prévarication, Adam tout entier tomba dans un état pire selon le corps et l'âme : qu'il soit anathème.

    « 2. Si quelqu'un soutient que la prévarication d’Adam n’a été nuisible qu’à lui et non pas à sa postérité, qu'il n'a perdu que pour lui et non pas aussi pour nous la sainteté et la justice, reçues de Dieu, et dont il est déchu, ou que, souillé personnellement par le péché de désobéissance, il n’a transmis à tout le genre humain que la mort et les peines du corps, et non pas le péché, qui est la mort de l’âme : qu’il soit anathème; en effet c’est contredire l’affirmation de l’Apôtre : Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes, parce que tous ont péché (Epître aux Romains, V, 12).

    « 3. Si quelqu’un soutient que ce péché d’Adam, qui est un dans sa source, et qui est transmis à tous par propagation, non par imitation, et donc qui est propre à chacun, peut être enlevé soit par les forces de la nature humaine, soit par un autre remède que par le mérite du seul médiateur Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés avec Dieu dans son sang, s'étant fait pour nous justice, sanctification, et rédemption (Ire Epître aux Corinthiens, I. 30); ou nie que le mérite même du Christ Jésus soit appliqué, tant aux adultes qu’aux enfants, par le sacrement de Baptême, conféré rituellement selon la forme de l’Église : qu’il soit anathème; parce qu'il n’y a pas sous le ciel un autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes des Apôtres, IV, 12). D’où cette parole : Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui ôte les péchés du monde (Saint Jean, I, 29). Et cette autre ; Vous tous qui avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ (Epître aux Galates, III, 27).

    « 4. Si quelqu’un nie que les enfants récemment sortis du sein de leur mère, même s’ils sont nés de parents baptisés, doivent être baptisés; ou dit qu’ils sont vraiment baptisés pour la rémission des péchés, mais ne tirent rien du péché originel d’Adam qu’il soit nécessaire d’expier par le bain de la régénération, pour obtenir la vie éternelle; d’où il s’ensuivrait que pour eux la forme du Baptême en vue de la rémission des péchés serait comprise faussement et non pas véritablement : qu’il soit anathème; car la parole de l’Apôtre : Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes, parce que tous ont péché (Epître aux Romains, V, 12), ne peut être entendue d’une autre manière que celle dont l’a toujours entendue l’Église catholique répandue partout. En effet, à cause de cette règle de foi, selon la tradition des Apôtres, même les petits enfants, qui n’ont pu encore commettre aucun péché personnel, sont pourtant véritablement baptisés pour la rémission des péchés, afin que ce qu’ils ont contracté par la génération soit purifié par la régénération. Car nul, s'il ne renaît de l'eau et de l'Esprit-Saint, ne peut entrer dans le royaume de Dieu, (Saint Jean, III, 5).

    « 5. Si quelqu’un nie que la faute du péché originel soit remise par la grâce de Jésus-Christ Notre-Seigneur, conférée au Baptême; ou même soutient que tout ce qui a raison vraie et propre de péché n’est pas ôté; mais dit que cela est seulement gratté, ou n’est pas imputé : qu’il soit anathème. Car Dieu ne hait rien dans ceux qui sont régénérés, parce qu’il n’y a point de damnation pour ceux qui vraiment sont ensevelis dans la mort avec le Christ par le Baptême (Epître aux Romains, VI, 4); qui ne marchent point selon la chair(ib., VIII, I), mais qui, dépouillant le vieil homme et se revêtant du nouveau, qui est créé selon Dieu (Epître aux Ephésiens, IV, 22), sont devenus innocents, immaculés, purs, sans péché, et agréables à Dieu, héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ (Epître aux Romains, VIII, 17); en sorte qu’il ne reste plus rien qui les empêche d’entrer au ciel. Cependant ce saint Concile confesse et reconnaît que la concupiscence, ou foyer du péché, reste dans les baptisés; laissée pour le combat, elle ne peut nuire à ceux qui n’y consentent pas, mais qui résistent courageusement par la grâce du Christ Jésus : bien mieux, celui qui aura lutté selon les règles sera couronné(2e Epître à Timothée, II, 5). Le saint Concile déclare que cette concupiscence, appelée quelquefois péché par l'Apôtre ( Epître aux Romains, VI, 12), n’a jamais été entendue par l’Église catholique au sens d’un péché qui serait véritablement et proprement péché dans ceux qui sont régénérés, mais [elle est appelée péché] en ce sens qu’elle vient du péché et y incline. Si quelqu’un pense le contraire : qu’il soit anathème.

    « 6. Cependant ce même saint Concile déclare qu’il n’est pas dans son intention de comprendre, dans ce décret sur le péché originel, la bienheureuse et immaculée Vierge Marie, mère de Dieu; mais il entend qu’à ce sujet les Constitutions du pape Sixte IV, d’heureuse mémoire, soient observées sous les peines qui y sont portées, et qu’il renouvelle ».

    (D. B., 788-792).

    Pie IX, Allocution Singulari quadam, du 9 décembre 1854 :

    e) « Mais ces partisans, ou plutôt ces adorateurs de la raison humaine, qui se la proposent comme une maîtresse certaine et qui se flattent de réussir en tout sous sa direction, oublient certainement la gravité et la profondeur de la blessure que la faute de notre premier père a infligée à la nature humaine, les ténèbres qui aveuglent son esprit, et l’inclination qui porte sa volonté au mal. [Le premier de ces effets explique] pourquoi les plus célèbres philosophes de l’antiquité, quoiqu’ayant écrit beaucoup de choses remarquables, ont cependant gâté leurs doctrines par de très graves erreurs. [Le second effet du péché originel] est la cause de ce combat continuel que nous expérimentons en nous et que l’Apôtre décrit ainsi : Je sens dans mes membres une loi qui s'oppose à la loi de mon esprit (Epître aux Romains, VII , 23) ».

    (Acta Pii IX, pars I, I, 624. — D.-B., 1643).

    Saint Cyrille d’Alexandrie, Sur l'Epître aux Romains, au verset V, 18 :

    f) « Pour nous, nous sommes devenus pécheurs à cause de la désobéissance d’Adam, voici comment : lui, il avait été créé pour l’incorruptibilité et la vie, et dans le jardin de délices ses mœurs étaient saintes, son intelligence toujours appliquée à la vision de Dieu, son corps parfaitement sain et tranquille, sans volupté honteuse, sans mouvements désordonnés qui l’agitassent. Mais après qu’il fut tombé dans le péché et eut ouvert la porte à la corruption, aussitôt les voluptés impures s’insinuèrent dans la nature charnelle et en même temps la dure loi des membres devint la loi de notre nature. La nature a donc contracté la maladie du péché à cause de la désobéissance d’un seul, qui est Adam, et ainsi un très grand nombre furent établis pécheurs; non pas qu’ils aient péché en même temps qu’Adam, car aucun d’eux n’était là, mais parce qu’ils sont de la même nature qu’Adam et que cette nature est tombée sous la loi du péché ». (P. G., 74,789. — R. J.,2122).

  3. #23
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 82. Quels sont les principaux arguments qui nous pressent d'admettre la divinité de Jésus-Christ?

    R. Les principaux arguments qui nous pressent d’admettre la divinité de Jésus-Christ sont :

    1° L’enseignement constant de l’Église catholique;

    2° Les prophéties de l’Ancien Testament qui annoncent le Rédempteur promis comme Dieu véritable (2);

    3º Le témoignage de Dieu le Père, qui a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis mes complaisances, écoutez-le » (1);

    4º Le témoignage de Jésus-Christ lui-même, confirmé par la sainteté de sa vie, ses prophéties et ses miracles, et surtout par le miracle de sa résurrection (2);

    5º L’enseignement des Apôtres, confirmé par leurs miracles (3);

    6° La confession de tant de martyrs;

    7º L’extraordinaire diffusion et conservation de l’Église du Christ.

  4. #24
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 93. Pourquoi donc une simple créature n'aurait-elle pu offrir une satisfaction parfaite et adéquate pour le péché?

    R. Une simple créature ne pouvait offrir une satisfaction parfaite et adéquate pour le péché, parce que le péché mortel a une gravité en quelque sorte infinie, à cause de l’infinie majesté de Dieu qu’il offense (1).
    ___________________________________________________________

    (1) Saint Thomas, p. 3a, q. I, a. 2, ad 2m: « Le péché commis contre Dieu comporte une certaine infinité par suite de l’infinité de la majesté divine; car plus grand est l’offensé, plus grave est aussi l’offense : aussi, pour obtenir une satisfaction parfaite, il fallait que l’acte de celui qui satisfaisait eût une valeur infinie... »

  5. #25
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 100. Est-ce comme Dieu ou comme homme que Jésus-Christ a souffert et est mort?

    R. C’est comme homme que Jésus-Christ a souffert et est mort, parce que, comme Dieu, Il ne pouvait ni souffrir, ni mourir; mais son incarnation et la moindre de ses souffrances pour nous reçut un prix infini de sa Personne divine (1).
    ___________________________________________________________________________

    (1) Saint Athanase, Lettre à Epictète, 6. — Le Catéchisme du Conc. de Trente, p. I, chap. IV, n. 6, ajoute très justement : « L’homme meurt, quand l’âme est séparée du corps; aussi, quand nous disons que Jésus-Christ est mort, nous entendons que son âme fut séparée de son corps; mais nous n’accordons pas pour autant que sa divinité aurait été séparée de son corps, nous croyons au contraire fermement et nous confessons que, tandis que l’âme se trouvait séparée du corps, la divinité demeura constamment unie et au corps dans le sépulcre, et à l’âme dans les limbes ».

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Saint Athanase, Epistola ad Epictetum, 6 :

    « Les souffrances subies par le corps humain du Verbe, le Verbe uni à ce corps se les rapportait à soi-même pour que nous puissions participer à la divinité du Verbe. Et ce qui est incroyable, c’est qu’à la fois il souffrait et ne souffrait pas. Il souffrait en tant que son propre corps souffrait et qu’il était dans ce corps. Et il ne souffrait pas en tant que, comme Verbe, il est Dieu par nature, et donc impassible. Et lui-même, incorporel, se trouvait dans un corps passible, et le corps avait en lui le Verbe impassible pour que celui-ci supprimât les infirmités de ce corps ». (P.-G., 26, 1060. — R.-J., 794).

  6. #26
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 102. Pour qui Jésus-Christ a-t-il souffert et est-il mort?

    R. Jésus-Christ a souffert et est mort absolument pour tous les hommes (1).
    ________________________________________________________________

    (1) Isaïe, LIII, 4-6; saint Paul, Ire Ep. aux Cor., V, 15; Ire Ep. à Tim., II, 6; IV, 10; Innocent X, 31 mai 1653, Contre les prop. de Jansénius, n. 5; saint Ambroise, Lettre XLI, 7. — Cette preuve d’un si grand amour ne doit jamais sortir de la mémoire des hommes; nous devons aimer de tout notre cœur Celui qui a subi la mort la plus cruelle, non par contrainte et violence, mais pour l’amour de nous.« Si nous n’avons su aimer, dit saint Augustin, De catechis. rudibus, 7, sachons du moins rendre amour pour amour; car il n’y a pas de plus pressant appel à l’amour que d’aimer le premier et celui-là aurait un cœur bien dur, qui, n’ayant pas offert son amour, refuserait encore de le rendre en retour. »

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Innocent X, Constitution Cum occasione, du 31 mai 1653, condamnation de la cinquième proposition de Jansénius :

    a) « C’est du semi-pélagianisme de dire que le Christ n’est pas mort ou n’a pas répandu son sang pour tous les hommes » (Bullarium Romanum, éd. Taurinen., XV, 721. — D.-B., 1096).

    Saint Ambroise, Lettre 41, 7 :

    b) « [Le diable] avait réduit le genre humain à la captivité perpétuelle d’un héritage soumis à de lourdes dettes, tel que son auteur obéré l’avait transmis à ses descendants, comme faisant partie d’une succession grevée d’emprunts. Vint le Seigneur Jésus : il offrit sa mort en échange de la mort de tous et versa son sang en échange du sang de tous. » (P.-L., 16, 1115. — R.-J., 1252).

  7. #27
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 178. Par quels moyens pouvons-nous obtenir dans l'Église la rémission de nos péchés?

    R. En ce qui concerne les péchés mortels, nous pouvons dans l’Église en obtenir le pardon par le moyen des Sacrements institués pour cela par le Christ, ou encore par un acte de contrition parfaite avec le désir de ces mêmes Sacrements; quant aux péchés véniels, nous pouvons de plus en obtenir la rémission par tous les autres actes de religion, mais il reste la dette de peine temporelle que chacun devra acquitter en cette vie ou en l’autre, au Purgatoire (2).
    ________________________________________________________________

    (2) Chez l’homme juste il suffit, pour obtenir la rémission des péchés véniels, de tout acte accompli avec le secours de la grâce, pourvu qu’il contienne, au moins implicitement, un regret de la faute. Ainsi donc on peut obtenir le pardon de ses fautes légères non seulement par la réception des Sacrements, qui confèrent la grâce, mais encore par des actes auxquels est joint naturellement le regret de sa faute, par exemple : réciter le Confiteorou le Pater, se frapper la poitrine, ou bien par les actes qui sont une démonstration de notre révérence envers Dieu et les choses saintes, par exemple la bénédiction du prêtre, l’aspersion de l’eau bénite, toute onction sacramentelle, une prière dans une église dédiée... (saint Thomas, Suppl IIIa p.,q.87, a. 3).

  8. #28
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 103. Tous les hommes sont-ils donc sauvés?

    R. Non, tous les hommes ne sont pas sauvés, mais ceux-là seuls qui usent des moyens institués par le Rédempteur pour communiquer le mérite de sa passion et de sa mort (1).
    _____________________________________________

    (1) Concile de Trente, sess. VI, chap. 3. — Ces moyens sont énumérés à laq. 178.

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Concile de Trente, sessio VI, Decretum de justificatione, cap. 3 :

    « Bien qu’il soit mort pour tous, tous néanmoins ne reçoivent pas le bénéfice de sa mort; mais ceux-là seulement auxquels le mérite de sa passion est communiqué» (D.-B., 795).

  9. #29
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 106. Qu'entendez-vous ici par ces mots : aux enfers?

    R. Par ces mots : aux enfers, j’entends ici, non pas l'Enfer ou le Purgatoire, mais les Limbes des saints Patriarches, où les âmes des justes attendaient la rédemption promise et tant désirée (1).
    _____________________________________________________

    (1) Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèse IV, II.

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèses, IV, II :

    « Il fut véritablement mis dans un monument de pierre, comme un homme (Saint Matthieu, XXVII, 60) mais devant lui, de crainte, les pierres se sont fendues (ibid.,51). Il est descendu aux lieux souterrains pour en racheter les justes. Voudrais-tu, je te le demande, que les vivants eussent joui de la grâce, alors que la plupart d'entre eux n’étaient pas des saints, tandis que ceux qui pendant tant de temps, depuis Adam, étaient captifs, n’auraient pas obtenu la liberté ? Le prophète Isaïe avait prophétisé tant de choses au sujet [du Christ], d’une voix éclatante; et tu ne voudrais pas que le Roi descendit délivrer son héraut ? Il y avait là David et Samuel et tous les Prophètes; et encore Jean lui-même, qui avait dit par ses envoyés : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?(Saint Matthieu, XI, 3). Tu ne voudrais pas qu’il descendît délivrer de tels hommes? » (P.-G., 33, 469. — R.-J., 818).

  10. #30
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 107. Pourquoi Jésus-Christ est-II descendu dans les Limbes?

    R. Jésus-Christ est descendu dans les Limbes pour annoncer aux âmes des justes que la rédemption était accomplie et les remplir ainsi d’une immense joie; Il devait aussi leur procurer la vision béatifique de Dieu, quand Il les conduirait ensuite au Ciel (2).
    __________________________________________________

    (2) Catéchisme du Conc. de Trente, l. c, n. 6. — Les Limbes des saints Patriarches disparurent, quand la rédemption fut accomplie.

  11. #31
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 115. Pourquoi Dieu a-t-il voulu qu'il y eût un jugement général après le jugement particulier?

    R. Dieu a voulu qu’il y eût un jugement général après le jugement particulier pour sa gloire et pour celle du Christ et de ses élus pour la confusion des réprouvés, et pour que l’homme reçût devant tous, en son âme et en son corps, la sentence qui le récompense ou le punit (1).
    _____________________________________________________________________

    (1) Sagesse, V, 1 et suivants; saint Matthieu, XXV, 31-46; Catéchisme du Conc. de Trente, p. I, chap. VIII, n. 4. — Certes, Dieu est infiniment juste, mais II ne rend pas toujours à chacun son dû dès cette vie; Il attend l’heure du jugement particulier et du jugement général, après la mort. On voit dès lors l'erreur de ceux qui osent accuser Dieu d’injustice, parce qu’ils voient ici-bas les méchants heureux et les bons dans l’infortune. D’ailleurs le bonheur des méchants n’est jamais parfait, car ils sentent en leur conscience pécheresse la morsure du remords, et ils tremblent dans la crainte de la vengeance divine; et l’affliction des bons n’est pas sans consolation, car ils ont pour réconfort la paix de leur conscience et l’espoir des récompenses éternelles. Mais, quand la mort est venue, il n’y a plus de mérite sans récompense, ni de péché sans châtiment.

  12. #32
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 128. Qui est la véritable tête de l'Église?

    R. La véritable tête de l’Église est Jésus-Christ lui-même qui habite invisiblement en elle, la gouverne et s’incorpore à Lui-même tous ses membres (2).
    __________________________________________________________________________

    (2) Saint Matth. XXVIII, 18 et suiv.; saint Jean, I, 33; saint Paul, IreEp. aux Corinth., IV, I; Ep. aux Ephésiens, I, 22; Ep. aux Colossiens, I, 18 : « Et c’est lui (Jésus-Christ) qui est la tête du corps qu’est l’Église » ; Catéchisme du Concile de Trente, p. I., ch. X, n. 13.

  13. #33
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 134. Qu’entend-on par le corps de l’Église?

    R. Par le corps de l'Église on entend ce qu’il y a de visible dans l’Église et qui la rend visible; c’est-à-dire les fidèles eux-mêmes en tant qu’ils forment une assemblée, le gouvernement extérieur, le magistère extérieur, la profession extérieure de la foi, l’administration des sacrements, les rites, etc.

  14. #34
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 135. Qu’entend-on par l'âme de l’Église?

    R. Par l'âme de l'Église on entend ce qui est le principe invisible de la vie spirituelle et surnaturelle de l'Église; c’est-à-dire : l’assistance perpétuelle du Saint-Esprit, le principe d’autorité, l’obéissance interne aux chefs, la grâce habituelle avec les vertus infuses, etc. (1).
    Kontrapoder dio el Víctor.

  15. #35
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 162. Un adulte, qui meurt sans avoir reçu le Sacrement de Baptême, peut-il être sauvé?

    R. Oui, un adulte qui meurt sans avoir reçu le Sacrement de Baptême peut être sauvé, non seulement s’il croit les vérités qui sont nécessaires au salut d’une nécessité de moyen et s’il a la charité qui peut remplacer le Baptême, mais même s’il ignore, d’une ignorance invincible, la vraie religion, à la condition que, sous l’influence de la lumière et de la grâce divines, il soit prêt à obéir en tout à Dieu et qu’il ait parfaitement observé la loi naturelle (1).
    _____________________________________________________________________

    (1)Au sujet d’hommes, qui, par exemple, ayant grandi au milieu des forêts sauvages, ignorent, sans faute de leur part, la vraie Église, saint Thomas enseigne ceci dans son De Veritate, q. 14, art. 11, ad Im : « Il appartient à la divine Providence de procurer à chacun les moyens nécessaires à son salut, pourvu que l’homme lui-même n’y mette pas obstacle. Si un homme, élevé au milieu des forêts, suivait les directives de la raison naturelle dans l’appétit du bien et la fuite du mal, il faut tenir comme absolument certain que Dieu ou bien lui révélerait par une inspiration intérieure les vérités qu’il faut absolument croire pour être sauvé, ou bien lui enverrait quelqu’un qui lui enseignerait la foi, comme II a envoyé saint Pierre à Corneille ». — Innoc. II, Lettre à l'archev. de Crémone Apostolicam sedem; Pie IX, Lettre Quanto conficiamus aux évêques d'Italie, 10 août 1863.

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _


    Innocent II (1130-1143), Lettre Apostolicam Sedem, à l'évêque de Crémone :

    a) « Voici notre réponse à votre question : le prêtre que vous nous signalez comme ayant achevé son dernier jour sans avoir reçu l’eau du baptême a persévéré dans la foi de notre sainte mère l’Eglise et dans la confession du nom du Christ. Nous affirmons donc sans hésiter, en nous appuyant sur l’autorité des saints Pères Augustin et Ambroise, qu’il a été délivré du péché originel et qu’il a reçu la joie de la céleste patrie. Reportez-vous au huitième livre de la Cité de Dieu, de saint Augustin; on y lit entre autres choses : « Le Baptême est administré invisiblement à celui qu’exclut non pas le mépris de la religion, mais la contrainte de la nécessité ». Ouvrez encore le livre du bienheureux Ambroise Sur la mort de Valentinien, il soutient la même opinion. Voilà donc vos doutes apaisés, tenez-vous en à l’opinion des savants Pères et faites offrir à Dieu dans votre église des prières et des sacrifices continuels pour ce prêtre ». (P. L., 179, 624. — D.-B., 388).

    Pie IX, Encyclique Quanto conficiamur, du 10 août 1863, aux évêques d’Italie :

    b) « Et ici, Fils chéris et vénérables Frères, il faut rappeler de nouveau et blâmer l'erreur très grave où sont malheureusement tombés quelques catholiques : ils croient que les hommes vivants dans l'erreur et séparés de la vraie foi et de l'unité catholique peuvent parvenir à la vie éternelle. Cela est tout à fait contraire à la doctrine catholique. Nous le savons et vous le savez, ceux qui souffrent d’une ignorance invincible à l'égard de notre très sainte religion, et qui observent avec soin la loi naturelle et ses préceptes gravés par Dieu dans le cœur de tous, qui sont disposés à obéir à Dieu, qui mènent une vie honnête et juste, ceux-là peuvent, par l'efficacité de la lumière divine et de la grâce, acquérir la vie éternelle; puisque Dieu, qui voit parfaitement les esprits, les âmes, les pensées et les habitudes de tous, les scrute et les connaît, ne souffre pas, dans sa bonté et dans sa clémence souveraines, que quelqu’un qui n’est point coupable d’une faute volontaire soit puni par des supplices éternels. Mais parfaitement connu aussi est le dogme catholique : hors de l'Église catholique nul ne peut être sauvé, et les contumaces rebelles à l'autorité et aux définitions de l'Église, ceux qui demeurent opiniâtrement hors de l'unité de cette Église et séparés du Pontife romain, successeur de Pierre, à qui la garde de la vigne a été confiée par le Sauveur, ceux-là ne peuvent obtenir le salut éternel ». (Acta Pii IX, I, III, 613. — D.-B., 1677).

  16. #36
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 163. Un adulte, qui a été validement baptisé et qui, sans faute de sa part, a été incorporé à une secte hérétique ou schismatique, peut-il être sauvé?

    R. Oui, un adulte, qui a été validement baptisé et qui, sans faute de sa part, a été incorporé à une secte hérétique ou schismatique, peut être sauvé, à la condition qu’il n’ait pas perdu la grâce reçue au Baptême ou, s’il l’a perdue par des fautes graves, qu’il l’ait recouvrée par la pénitence nécessaire (2).
    __________________________________________________________________

    (2) Pie IX, l. c. — Cette pénitence sera ou la contrition parfaite, qui contient le désir de faire partie de la véritable Église du Christ et de recevoir le Sacrement de Pénitence — ou la contrition imparfaite avec la réception du Sacrement de Pénitence.
    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _



  17. #37
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 164. Que faut-il penser de ceux qui, sachant quelle est la véritable Église de Jésus-Christ demeurent volontairement en dehors d’elle?

    R. Ceux qui, sachant quelle est la véritable Église de Jésus-Christ, demeurent volontairement en dehors d’elle commettent un péché grave et, s’ils persévèrent dans cet état, ils ne peuvent être sauvés.

  18. #38
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q. 165. A quoi sont tenus ceux qui sont en dehors de l’Église de Jésus-Christ, mais qui ont quelque doute à ce sujet?

    R. Ceux qui sont en dehors de l’Église et qui ont quelque doute à ce sujet sont tenus de chercher sincèrement devant Dieu la vérité; ils doivent, selon leurs moyens, étudier l’enseignement du Christ, tel qu’il leur est proposé, et, quand ils auront reconnu la véritable Église du Christ, y entrer.

  19. #39
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

    Q.136. Pourquoi l'Église de Jésus-Christ est-elle appelée et est-elle la voie ou le moyen nécessaire du salut?

    R. L’Église de Jésus-Christ est appelée et est la voie ou moyen nécessaire du salut, parce que Jésus-Christ a institué l’Église pour qu’en elle et par elle les fruits de la Rédemption fussent appliqués aux hommes. D’où, conformément à l’axiome : hors de l’Église pas de salut, personne ne peut parvenir au salut éternel en dehors de l’Église (2).
    ____________________________________________________________________

    (2) Saint Marc, XVI, 15, 16; IVe Conc. de Latran, Contra Albigenses; Conc. de Florence, Décret pour les Jacobites; Innocent III, Lettre à l'arch. de Tarragone, 18 déc. 1208; Boniface VIII, Bulle Unam Sanctam, 18 nov. 1302; Pie IX, Allocution Singulari quadam, 9 déc. 1854; Léon XIII, Encycl. Satis cognitum, 29 juin 1896; saint Cyprien, De unitate Ecclesiae, 6; saint Jérôme, Lettre 15, 2; saint August., Sermo ad Caesar. Eccl. plebem, 6.
    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    IVe Concile du Latran (1215); contre les Albigeois, ch.I, De fide catholica:

    a) « Il n’y a qu’une seule Eglise universelle des fidèles, hors de laquelle absolument personne n’est sauvé ». (Mansi, XXII, 982. — D.-B., 430).

    Concile de Florence (1438-1445), Decretnm pro Jacobitis, et Bulle Cantate Domino, du 4 février 1441 :

    b) « [La sainte Eglise Romaine] croit, professe et prêche fermement qu’aucun des hommes qui vivent en dehors de l’Église, — les juifs, les hérétiques et les schismatiques tout comme les païens, — ne peut avoir part à la vie éternelle; mais qu’ils iront tous dans le feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (saint Matthieu, XXV, 41), à moins qu’avant la fin de leur vie ils ne se soient réunis à elle; que l’unité du corps ecclésiastique est si forte que, à ceux-là seuls qui demeurent en elle, les sacrements de l’église servent à leur salut, pour eux seuls les jeûnes, les aumônes et autres œuvres pieuses et exercices de la milice chrétienne produisent des récompenses éternelles. Que personne, quelle que soit la quantité de ses aumônes, et eût-il même versé son sang pour le nom du Christ, ne peut être sauvé, s'il n’est resté dans le giron et l’unité de l’Église catholique ». (Mansi, XXXI, 1739. — D.-B., 714).

    Innocent III, Lettre Eius exemplo, du 18 décembre 1208, à l'archevêque de Tarragone, Profession de foi imposée à Durand de Huesca .et à ses compagnons Vaudois :

    c) « Nous croyons de cœur et confessons de bouche l’Église une, qui n'est pas celle des hérétiques, mais qui est sainte, romaine, catholique et apostolique, hors de laquelle nous croyons que personne n’est sauvé ». (P. L., 215, 1510. — B.-D., 423).

    Boniface VIII, Bulle Unam sanctam, du 18 novembre 1302 :

    d) « La foi nous presse étroitement de croire à l’Église catholique, une, sainte et apostolique, et, pour nous, nous y croyons fermement et la confessons sans réticence, car sans elle il n'y a ni salut ni rémission des péchés... Donc cette Église une et unique n’a qu’un corps, n’a qu’une tête, non deux têtes comme un monstre, et cette tête c’est le Christ, puis Pierre vicaire du Christ, puis le successeur de Pierre, selon la parole du Seigneur à Pierre lui-même : Pais mes brebis (saint Jean, XXI, I7). Il dit : « mes brebis » en général, non pas celles-ci ou celles-là en particulier; on doit entendre par là qu’il les lui a toutes confiées. Si donc les Grecs ou d’autres disent qu’ils n’ont pas été confiés à Pierre et à ses successeurs, ils reconnaissent nécessairement qu’ils ne font pas partie des brebis du Christ, puisque le Seigneur dit en saint Jean qu’il n'y a qu'une bergerie et qu'un pasteur (saint Jean, X, 16).

    Cette puissance que détient l’Église comporte deux glaives, le glaive spirituel et le glaive temporel, comme nous l’enseignent les paroles évangéliques... Tous deux sont au pouvoir de l'Église, le glaive spirituel et le matériel. Mais tandis que celui-ci doit être manié pour elle, celui-là doit être manié par elle. L’un est dans la main du prêtre, l’autre dans la main des rois et des soldats, mais prêt à obéir au signal ou à l’attente du prêtre. Il faut qu’un glaive soit sous l’autre et que l’autorité temporelle soit soumise à la puissance spirituelle... Que la puissance spirituelle précède en dignité et en noblesse toute puissance terrestre, c’est ce qu'il nous faut expliquer avec d’autant plus de clarté que les choses spirituelles ont davantage le pas sur les temporelles... Car, la Vérité l’atteste, la puissance spirituelle peut instituer la temporelle, et la juger, si elle a mal agi... Donc, si la puissance terrestre dévie, elle sera jugée par la puissance spirituelle; et, si la puissance spirituelle inférieure dévie à son tour, elle sera jugée par la puissance spirituelle supérieure; enfin, si la puissance suprême dévie, elle ne pourra être jugée que par Dieu et non par l'homme, comme l'Apôtre l’affirme : L'homme spirituel juge tout, mais lui n'est jugé par personne (IreEpître aux Corinthiens, II, 15). Cette autorité, bien qu’elle soit concédée à l'homme et exercée par lui, n’est pas humaine, mais plutôt divine; car elle a été donnée à Pierre par la bouche de Dieu, elle a été affermie en lui, qui a été déclaré la pierre, et à ses successeurs, lorsque le Seigneur a dit à Pierre lui-même : Tout ce que tu lieras, etc. (saint Matth., XVI, 19). Qui donc résiste à cette puissance ordonnée par Dieu, résiste à l’ordre de Dieu...Et nous déclarons, disons, définissons et prononçons que pour toute créature humaine la soumission au Pontife Romain est absolument nécessaire au salut ». (Extr. comm., I, 8, I. — D.-B., 468, 469).


    Pie IX, Allocution Singulari quadam, du 9 décembre 1854 :

    e) « Nous avons appris non sans tristesse qu’une erreur tout aussi pernicieuse s’est emparée de certaines parties du monde catholique et a pénétré dans les âmes de beaucoup de catholiques, qui pensent qu’on doit avoir bon espoir pour le salut éternel de tous ceux qui ne se trouvent nullement dans la véritable Église du Christ. Ils ont coutume de se demander souvent à ce sujet quel sera après la mort le sort et la condition de ceux qui n’ont aucun lien avec la foi catholique; et, en amenant des arguments tout à fait vains, ils donnent une réponse qui favorise leur opinion mauvaise. Loin de nous, Vénérables Frères, l’audace de mettre des bornes à la miséricorde de Dieu qui est infinie; loin de nous, la volonté de scruter jusqu’au fond les conseils secrets et les jugements de Dieu qui sont de vastes abîmes (Psaume XXXV, 7) impénétrables à la pensée humaine. Mais, — c’est Notre devoir apostolique, — nous voulons éveiller votre sollicitude et votre vigilance épiscopale pour que, dans la mesure de vos efforts, vous chassiez de l’esprit des hommes cette opinion aussi impie que funeste selon laquelle il est possible de trouver la voie du salut éternel dans n’importe quelle religion. Avec le zèle et la doctrine dont vous faites preuve, démontrez aux peuples confiés à votre garde que les dogmes de la foi catholique ne sont nullement opposés à la miséricorde et à la justice divine.

    Il faut tenir de foi que personne ne peut être sauvé hors de l’Eglise Apostolique et Romaine, que celle-ci est la seule arche de salut : celui qui n’y sera pas entré, périra dans le déluge. Cependant il faut tenir également pour certain que ceux qui souffrent de l’ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir désigner les limites d’une telle ignorance selon le genre et la variété des peuples, des régions, des esprits et de tant d’autres nombreuses conditions? Lorsque, dégagés de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel qu’il est, nous comprendrons bien par quel lien étroit et magnifique se tiennent unies la miséricorde et la justice divines; mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matière morte qui aveugle l’âme, tenons fermement ce qu’enseigne la doctrine catholique : qu’il n’y a qu'un Dieu, qu'une foi, qu'un baptême (Epître aux Ephésiens, IV, 5); il n’est pas permis à notre recherche de s’avancer plus loin... ». (Acta Pii IX, I, I, 625. — D.-B., 1646-7).

    Léon XIII, Encyclique Satis cognitum, du 29 juin 1896 :

    f) « Si l’on se place au point de vue des faits, Jésus-Christ n’a pas institué ni formé une Église qui comprendrait plusieurs communautés de genre semblable, mais distinctes et non rattachées par ces liens qui peuvent faire l’Église indivisible et unique selon le mode dont nous proclamons dans le symbole de la Foi : je crois à l'Eglise... une... Aussi bien, quand Jésus-Christ parle de cet édifice mystique, il ne mentionne qu'une seule Église, qu’il appelle sienne: Je bâtirai mon Église (saint Matthieu, XVI, 18). Toute autre Église qu'on imaginerait en dehors de celle-là, n’étant pas fondée par Jésus-Christ, ne peut être la véritable Église du Christ... L’Église doit donc répandre au loin chez tous les hommes et propager dans tous les âges le salut opéré par Jésus-Christ, avec tous les bienfaits qui en découlent. C’est pour cela qu’il est nécessaire, de par la volonté de son auteur, qu’elle soit unique dans toute l’étendue du monde et dans toute la durée des temps... L’Église du Christ est donc unique et perpétuelle. Tous ceux qui s’en séparent, se fourvoient loin de la volonté et de l’ordre du Christ Notre-Seigneur. Ils quittent le chemin du salut et vont à leur perte. » (Acta Leonis XIII, VI, 163,165,168.— D.-B., 1955.

    Saint Cyprien, De unitate Ecclesiae, 6 :

    g) « L’épouse du Christ ne peut devenir adultère; elle est sans tache et pudique. Elle connaît une seule maison; avec une chaste pudeur, elle garde la sainteté d'un seul lit. C'est elle qui nous conserve pour Dieu, c'est elle qui destine au royaume les fils qu'elle a engendrés. Qui se sépare de l'Église pour rejoindre une adultère, se sépare des promesses de l'Église; et il ne parviendra pas aux récompenses du Christ, celui qui abandonne l'Église du Christ. C'est un étranger, c’est un profane, c'est un ennemi. Il ne peut plus avoir Dieu pour père, celui qui ne regarde plus l'Église comme mère. Si quelqu'un put se sauver hors de l’arche de Noé, alors celui qui se tient hors de l'Église, se sauve ». (P. L., 4, 502. — R. J., 557).

    Saint Jérôme, Epist. 15 (au pape saint Damase), 2.

    h) « Pour moi, ne suivant d'autre chef que le Christ, je m'associe par la communion à votre Béatitude, c'est-à-dire à la chaire de Pierre. Je sais que l’Église a été construite sur cette pierre. Quiconque mange l'agneau hors de cette maison est un profane. Quiconque n'est pas dans l'arche de Noé, pendant le déluge, périra ». (P. L., 22, 355. — R-J., 1346).

    Saint Augustin, Sermo ad Caesariensis Ecclesiae plebem, 6 :

    i) « [L'homme] ne peut avoir [le salut] ailleurs que dans l'Église catholique. Hors de l'Église catholique, il peut tout avoir, sauf le salut. Il peut avoir de l'honneur, il peut avoir des sacrements, il peut chanter Alléluia, il peut répondre Amen, il peut adhérer à l'Évangile, il peut avoir la foi et la prêcher au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, mais nulle part, sauf dans l'Église catholique, il ne pourra trouver le salut ». (P. L., 43, 695. — R. J., 1858).
    [/I]

  20. #40
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    Re: Catéchisme catholique de Cardinal Gasparri

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    Q. 137. Comment l'Église instituée par Jésus-Christ se distingue-t-elle des autres Églises qui se disent chrétiennes?

    R. L’Église instituée par Jésus-Christ se distingue des autres Églises qui se glorifient du nom de chrétiennes par ces notes : l'unité, la sainteté, la catholicité et l'apostolicité, dont Jésus-Christ a marqué son Église et qui ne se trouvent que dans l’Église catholique dont le Pontife Romain est la tête (1).
    ______________________________________________________________

    (1) Par notes de l'Eglise on entend des propriétés visibles et stables de l’Eglise instituée par Jésus-Christ. Elles sont nombreuses, mais le Symbole de Constantinople n’énumère que les quatre que nous avons citées : l’Eglise de Jésus-Christ, de par la volonté même de son divin Fondateur, doit être uned’une unité de gouvernement, de foi et de communion qui fait de tous ses membres un seul corps social, c’est-à-dire le corps mystique de Jésus-Christ, nonobstant la diversité de rites. (Saint Jean, X 16; saint Paul, Ep. aux Romains, XII, 5, 6; Ire Ep. aux Corinth. I, 10; XII, 12, 13; Ep. aux Ephés. IV, 2-16); elle doit être sainte, en raison de la sainteté de sa fin (qui est le salut des âmes) et de la sainteté de sa doctrine théorique et pratique; de cette sainteté dérive la sainteté de beaucoup de ses membres, sainteté souvent héroïque, que prouvent des miracles. (Saint Jean, XVII, 17-19; saint Paul, Ep. aux Ephés., V, 25-27; Ep. à Tite 2,14); elle doit être catholique, c’est-à-dire universelle de par sa destination, ou mission, qui s’adresse à tous les hommes, sur toute la terre, ainsi que par sa merveilleuse diffusion actuelle, commencée dès les temps apostoliques et qui n’a jamais cessé, malgré des difficultés de tout genre, bien que cette diffusion s’opère par des moyens de propagande humains, avec l’assistance de Dieu, et s’accroisse ainsi progressivement. (Saint Matth. XXVIII, 19; saint Luc, XXIV, 47; Actes, I, 8; Pie XI, Encycl. Rerum Ecclesiae, 28 février 1926); enfin, l’Église doit être apostolique, par son origine, étant édifiée sur le fondement des Apôtres et spécialement sur Pierre et par conséquent régie et gouvernée sans aucune interruption par leurs successeurs légitimes. (Saint Paul, Ep, aux Ephésiens, II, 20; Apocalypse, XXI, 14).

    Or il est certain d’une part que ces propriétés conviennent à l’Eglise catholique, dont le chef est le Pontife Romain; d’autre part, qu’elles ne se rencontrent dans aucune des fausses religions qui se glorifient du nom de chrétiennes. (Saint Augustin, Contra epist. Manichaei, 5, et De Symbolo, sermo ad catechum., 14; Catéch. du Concile de Trente, p. I, ch. X, n. II et suiv.).


    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Pie XI, Encyclique Rerum Ecclesiae, du 28 février 1626 :

    a) « C'est un fait qui ne peut échapper à qui étudie attentivement l'histoire de l’Église : depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne, les Pontifes Romains ont donné le meilleur de leurs soins et de leurs préoccupations à faire dispenser la lumière de la doctrine évangélique et les bienfaits des mœurs chrétiennes aux peuples assis « dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort », sans que les difficultés ou les obstacles aient pu jamais les en détourner. En effet, l’Église n’a point d’autre mission que de faire participer tous les hommes à la rédemption qui les sauve, en étendant sur toute la terre le règne du Christ. Aussi, quel que soit celui qui, par le choix divin, tient sur terre la place de Jésus, Prince des Pasteurs, il ne peut se contenter de garder et de protéger le troupeau du Seigneur confié à son gouvernement. Bien au contraire, il manquerait à son premier devoir, s’il ne mettait tous ses efforts à gagner et à joindre au Christ toutes les âmes étrangères ou éloignées de lui ».(Acta Apostolicae Sedis, XVIII,65).

    Saint Augustin, Contra epist. Manichaei, ch. IV, 5 :

    b) « Dans l'Eglise...catholique... il y a quantité de choses qui me tiennent très étroitement serré contre son sein. C’est le consentement des peuples et des nations; c’est son autorité, commencée par les miracles, nourrie par l’espérance, accrue par la charité, affermie par l’ancienneté; c’est, à partir du siège même de l'Apôtre Pierre à qui le Seigneur après sa résurrection confia ses brebis à paître, jusqu’à l’évêque actuel, c’est la succession des prêtres; c’est enfin ce nom même de catholique. Ce n’est pas sans motif qu’entre tant d’hérésies, cette Église est la seule à le posséder; car, bien que tous les hérétiques veuillent se dire catholiques, si un voyageur cherche à se rendre à l’église catholique, aucun hérétique n’osera lui montrer sa basilique ou sa maison».(P. L., 42, 175.— R. J., 1580).

    Du même, De Symbolo sermo ad Catechumenos, 14 :

    c) « C'est elle l'Église sainte, l'Église une, l'Église vraie, l’Église catholique, qui combat contre toutes les hérésies; elle peut combattre, et pourtant elle ne peut pas être mise hors de combat. Toutes les hérésies sont parties d’elle, comme les sarments inutiles retranchés de la vigne; mais elle, elle demeure dans sa racine, dans sa vigne, dans sa charité». (P. L., 40, 635. — R.J., 1535).

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